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Coopérer : apprendre à aimer

Mise à jour : septembre 2025 a

Aider ?

La posture

Lorsque le but est social, ou sanitaire, on peut facilement s’imaginer qu’il y a d’un côté des volontaires aidant.e.s, et de l’autre des secouru.e.s. Mais tout le monde à besoin d’aider et d’être aidé.e, dans des proportions diverses, sur des aspects différents.

Agissons en respectant nos besoins et limites, ainsi que ceux des autres.

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Pour être aidé.e, pensons à prendre du recul d’avec toute éventuelle croyance limitante, qui stipulerait que personne ne pourrait nous aider, que nous ne mériterions pas d’être aidé.e.s, ou que nous serions incapables de nous aider nous-mêmes.

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  • Nous aidons-nous nous-mêmes ;
    désirons-nous et réalisons-nous ce qui est juste, au vu de nos besoins réels (tendresse, nourriture saine, respiration libre, activité physique adaptée, enthousiasme, harmonie, amour, sagesse, lâcher-prise d’avec l’ultra conformisme, libre engagement dans une voie, coopération, jeux, contemplation, repos…) ?

L’engagement

S’engager est nécessaire pour (se) construire. Cela consiste non pas à renoncer au droit de changer d’avis, mais à éviter de le faire sur un coup de tête, ou à cause d’un perfectionnisme, d’une peur des relations humaines, de la nouveauté, ou d’autres difficultés surmontables.
Les expériences mettront à l’épreuve nos résolutions, ce qui permettra de les conforter ou de les modifier, et de travailler notre cohérence.
L’engagement sincère est un apprentissage de l’intégrité.

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Le principe d’une association :
des gens s’organisent librement, pour réaliser un but.
Les associations fonctionnent tant que peuvent s’harmoniser suffisamment de gens autour de l’idée directrice.

Il y a besoin de rééquilibrer quelque chose lorsque l’on n’a plus de temps pour soi, qu’on se braque agressivement contre les autres, qu’on brade la concertation car il faut faire vite, que l’on est tellement concentré.e sur un but à atteindre (dans un délai serré) que l’on néglige d’autres aspects essentiels de la vie (sommeil, santé affective et physique, alimentation, activité rémunératrice…), ou que l’on ne sait plus réfléchir globalement (regard centré sur notre cause), ou que l’on insulte et blesse autrui (un.e ami.e, ou même un.e adversaire)…

Suggestions : savoir OSER et savoir se repOSER ! Savoir (s’)aimer et (se) respecter.

Nous avons nos personnalités, nos chemins d’âme, et quelque chose à personnaliser ; l’organisation collective dont je rêve en tient compte (ne pas confondre collectif et conformisme).

La source de la motivation

  • Qu’est‑ce qu’il me ferait vraiment plaisir de réaliser ?
  • Qu’est‑ce que je ressens quand j’agis ?
  • Avec qui aimerais-je coopérer (pourquoi) ?
  • Est‑ce que je rêve de collectif, mais ai avant tout peur d’être seul.e ?
  • Est‑ce que je veux me dévouer pour compenser une culpabilité sans bornes, ou une estime de moi à zéro ?
  • Est-ce que je rêve (secrètement) de soumettre autrui, ou le monde entier, à mon utopie ou à ma foi ?
  • Si je veux des partenaires fiables, suis-je moi-même de parole -comment je vérifie cela- ?

Chaque fois que nous consacrons du temps, ou prenons des risques, demandons-nous quelle motivation est à l’œuvre.
Par exemple, si nous passons cinquante heures sur un rapport d’activité (pour obtenir une subvention), sommes-nous dans une stratégie d’action, ou dans la soumission (à une administration abusive, et à nos peurs) ?

Si nous manifestons désarmés face à des CRS armés, sommes-nous dans la construction d’un idéal, ou dans la mise en danger personnelle ?

Image dont j’ignore l’auteur. Espérant qu’elle est libre de droits :

Document de travail autour de la Théorie U :

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