La #gratitude
La reconnaissance de ce qui va déjà bien est une forme de gratitude. Elle est l’antidote d’une course épuisante au « toujours plus ».
Ressentir la vie, bouger, agir, et quitter les écrans quand on le peut, sont une forme de gratitude pour notre corps.
On peut #remercier pour ce qui améliore notre vie, y compris si c’est au travers de l’adversité, ou loin de notre zone de confort.
Par exemple, un.e militant alter‑mondialiste peut se réjouir des rencontres réalisées lors d’une manifestation contre des traités de libre échange internationaux. (Ces traités qui accélèrent la marchandisation de la planète).
Lorsque l’on ne comble pas un désir, pourrait‑on néanmoins remercier pour ce désir ? Oui. Par exemple, une personne sans ami.e.s peut se réjouir de cette envie d’amitié, car elle contribue à faire d’elle un être humain.
On peut remercier sans approuver totalement. Par exemple, la voiture facilite nos déplacements, merci ; pourtant il est urgent de se déplacer autrement, en respectant mieux la nature.
Remercier est un rite ; donc un refus conscient de remercier me semble davantage témoigner d’une attention (à autrui, à ce qui se produit dans la vie), qu’un remerciement machinal.
Lorsque l’on a appris à remercier un Dieu que l’on se représente susceptible de nous punir si on ne le remercie pas, ou à remercier des parents susceptibles de nous gronder (si on ne dit pas merci), on n’a pas appris la gratitude. On a intégré un conditionnement (par la peur).
L’attention sélective
#pensée-positive
L’attention sélective
Lorsqu’on se sent aspiré.e par des idées sombres, il y a certains avantages à savoir nous concentrer sur ce que nous estimons positif (durant une période limitée dans le temps, afin de ne pas dénigrer la diversité et la subtilité de nos perceptions).
Je partage ici un outil pour retrouver suffisamment de joie pour résoudre ce qui a besoin d’être résolu.
Cet outil n’a pas vocation à supprimer nos défis, ni ne prétend qu’il faille juger le monde en #positif et en négatif. #positives
Comment ?
Par exemple, si on se sent accablé.e par la fatigue, on peut se concentrer sur les actions douces à notre portée.
Ou encore, au lieu d’attendre une demi-heure un bus en hiver en se lamentant d’avoir froid, on observe là où on a davantage chaud dans le corps.
Il s’agit de repérer des éléments réels, qui nous renforcent (la différence avec la partie précédente réside dans l’observation de ce qui existe déjà).
On peut observer la merveille qu’est notre corps, voir que le système digestif soutient notre corps, que nos muscles fonctionnent (au moins une partie d’entre eux, si on est privé.e de certains).
Cela sans avoir nié aucune douleur ou désagrément corporel éventuels, mais sans s’attarder dessus.
Cette attitude ouvre la perspective que nous sommes rempli.e.s de vie, aidé.e.s et aidant.e.s, entouré.e.s de facteurs favorisant notre vie…
C’est une aide à la reconnexion avec la confiance en nous-mêmes et en la vie.
Cette perspective nous aide ensuite à réaliser une action davantage empreinte d’espoir que de désespoir.
Ce n’est pas seulement une nouvelle perspective mentale qui est visée, c’est une réconciliation émotionnelle et spirituelle avec la vie.
(Il ne s’agit pas de supprimer l’ombre portée du soleil, mais d’accepter celle-ci, tout en savourant l’ensoleillement).
Cette attention au positif existant aide à rompre l’éventuel défaitisme qui nous faisait penser : « à quoi bon agir, si je suis désemparé.e face à un défi insurmontable ».
En #focalisant l’attention sur un élément réel, on évite de recourir à un faux « tout va bien ».
Attention à l’obstination et à l’inaction :
A ne voir que le positif, on ne remettrait jamais rien en question. Exemples :
/!\ on ne se soignerait pas, sous prétexte qu’une partie du corps est en bonne santé…
/!\ on reconduirait au pouvoir des dirigeants violents dans la répression des manifestations, sous prétexte que par ailleurs l’État finance des écoles et des hôpitaux ;
/!\ on garderait à vie un époux violent et manipulateur, sous prétexte qu’il glisse un « je t’aime » au petit matin…
Il ne s’agit pas d’approuver tout ce qu’autrui fait, il ne s’agit pas d’incriminer tout ce qu’autrui fait : dans cet outil, il s’agit d’accepter ce qui est, et de sortir ainsi du jugement permanent -lequel tend à nous affaiblir.
Un exemple différent : si on a eu besoin d’accepter une situation de travail précaire et abusive, constater « mon corps a des réserves fantastiques qui m’ont permis de travailler autant durant quelques semaines, pour survivre » ; ne devrait pas empêcher de décider : « je mets tout en œuvre pour retrouver un rythme de vie sain ».
NB. Souvent, les pires idées politiques, ou nos pires caprices, mettent en avant le côté positif d’un projet, en éludent les externalités négatives, pour obtenir un consentement mal éclairé. D’où la précision suivante :
« #Observer le positif existant » consiste à dorloter notre psyché en se reliant à quelque chose de constatable, qu’on avait perdu de vue sous le pessimisme (n’observer que le négatif).
Cela n’a rien à voir avec croire naïvement à une promesse (qui est toujours hypothétique).
Seuls les commentaires positifs seront acceptés.
hahaha
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