Hauts-secours
#résilience
En cas de #malaise nécessitant une intervention #médicale :
téléphone 15 (ou 112).
Dans les autres cas seulement,
ou après avoir sollicité une aide médicale,
la lecture de la suite fait sens :
au vu de notre contexte législatif, je précise que cette page ne contient pas de vrais conseils de santé.
Lorsque je me suis trouvé en #détresse #psychique,
il est arrivé que des idées, « le verbe »,
la parole du cœur,
m’aident
notamment la phrase suivante,
prononcée, ou juste pensée, avec attention,
une ou quelques fois…
…en posant avec tendresse
une main sur le cœur,
et l’autre (au choix) sur le front ou en dessous du nombril.
« Je discerne la réalité de ma situation,
j’accepte où j’en suis, »
(sous-entendu : je lâche les éventuels regrets
qu’il en soit autrement.
Cela n’a rien à voir avec autrui,
juste entre moi et « La Vie »
ça n’a rien à voir avec juger le bien, le mal de la situation).
et aussi :
« j’agirai juste, au bon moment,
à l’écoute de mon cœur apaisé. »
(sous-entendu : et non pas à partir de mon ego blessé).
« Merci la vie de me considérer capable de résoudre une aussi importante épreuve ! »
Cette pensée, me plaçant a priori comme sujet capable plutôt que victime, n’a pas pour but de juger la réalité, mais simplement de choisir une position dans laquelle j’ai envie de poursuivre mon existence.
Il est important de ne pas s’arrêter à cette phrase :
- Qui est ce « je » qui prononce la phrase « je suis (capable…) » ?
Ce n’est pas nécessairement la somme des capacités que j’aie déjà répertorié en moi au moment où je dis cela.
Et il est probablement faux de me croire un être isolé limité à la somme des cellules de mon corps.
La vision d’être partie d’un tout unifié peut aider.
La confiance en la vie, en moi,
est une invitation à la COHÉRENCE :
accepter mon parcours de détox psychique et physique,
si c’est ce qui est en train de se passer
(donc une phase désagréable en vue de me nettoyer pour repartir ensuite de plus belle… quand je serai prêt.e pour cela) ;
savoir demander de l’aide sinon.
Une méditation m’aide à lâcher prise d’avec mes certitudes à propos de moi, notamment à propos de mes limitations physiques, psychiques, et spirituelles, et à accueillir ce qui vient.
Si ce qui vient est ingérable, je peux émettre le souhait de trouver de l’aide, de gérer cela plus tard quand je serai mieux apaisé et réceptif à d’autres talents que je ne perçois pas encore et me reposer pour le moment.
Si ce qui vient me permet de me reconnecter à une source de calme et de sagesse en moi : la confiance s’installe, quand bien même il y aura une temporalité à accepter pour recouvrer un état de pleine santé psychique et spirituelle, puis physique.
Si rien ne vient, peut-être est-ce parce que certaines portes sont pour le moment fermées, je peux m’appuyer sur mon intelligence, ou celle des autres, sur des savoirs sensés qui ont fait leur preuve, et trouver une technique qui m’aide (et ne me nuit pas), ou me faire aider judicieusement.
o0o
Des phrases supplémentaires sont rédigées ici,
mais vous pouvez vous-mêmes prendre confiance
en la partie de vous en bonne santé,
et trouver les mots ou les moyens
de vous appuyer dessus,
pour cheminer vers la paix intérieure
à votre manière.
o0o
Les thérapies qui consistent à dire nos malheurs peuvent avoir un intérêt à moment donné, notamment lorsqu’on a été éduqués par des sauveurs ou des personnes habituées à se plaindre.
Mais étant donné que nous sommes des êtres énergétiques, le fait de ressasser nos malheur peut nous desservir -peu importe que ce soit à un thérapeute ou à n’importe qui d’autre.
NB. Il ne suffit pas de contenir nos ardeurs à nous plaindre pour nous trouver en situation énergétique satisfaisante.
Même sans interlocuteur, nos pensées générées compulsivement s’adressent à nous mêmes : nous subissons nos plaintes, même celles exprimées seulement par une pensée émise et reçue par nous-mêmes.
Un travail sur le long terme permet de regarder la vie sous de nouveaux points de vue, pour l’apprécier davantage qu’on ne la déprécie.
A court terme, lorsqu’on prend conscience de nos pensées de jugements dépréciatifs (dépréciatifs de nous ou d’autrui), un simple lâcher prise peut être aidant.
Ensuite, disent certains thérapeutes, comme la nature a horreur du vide, il y a une attention à porter sur ce avec quoi on va réoccuper nos pensées conscientes.
Plan de la suite :
- video (déc. 2023)
- audio seul ( si la vidéo est trop lourde à charger)
- le texte (ancienne version)
Mots clefs : SOS, angoisse, peur, lâcher prise, à l’aide, thérapie, thérapeute
L’audio seul :
ancien texte (oct. 2023) –> Cliquer pour ouvrir/refermer
Pour un « Au #secours » –> téléphone 15 (si urgence vitale). Voir aussi ce § :
HAUTS – secours !
Dans les périodes qui ont précédé les situations d’urgence médicale dans lesquelles je me suis trouvé,
il me semble qu’il y avait quelque chose que mon inconscient, corps, psyché, (âme, esprit… ?), voulait absolument que la partie consciente de ma psyché (mon ego) ressente, comprenne, aime ou lâche.
L’appel au secours de mon corps, de ma psyché, m’a toujours ramené à un « HAUT‑secours » : l’abandon de mes croyances s’opposant à toute hypothèse spirituelle* de la vie, et en conséquence, le retour à de la bienveillance pour l’ensemble de mon être, pour la vie, et pour les autres.
(spirituel ne voulant pas dire dogmatique).
Ces appels ont parfois été violents. Peut‑être s’agissait-il de messages intrinsèquement trop déstabilisants pour être compris facilement ; mais probablement cette violence était la conséquence d’un déni si habituel qu’il fallait beaucoup d’énergie pour en sortir. La maladie, les malaises, semblent m’avoir aidé** à faire un « bond évolutif », lorsque j’étais englué dans une routine morbide.
**L’aide dont il est question ici n’est pas ce en quoi consiste aider quelqu’un le plus souvent. Dans ce cas, il s’agit plutôt d’un ultimatum : « reprend ta vie en main, avec du cœur, ou meurs ».
NB. Ces écrits sont un essai,
un partage d’expérience
(et non pas un guide de santé).
Les #traumatismes à pardonner
En regardant le film « Wisdom of trauma », qui relate les travaux de Gabor Maté, je comprends que nos traumas non résolus nous coupent non seulement d’une pleine relation avec autrui, mais avant tout d’une communication avec nous-mêmes. Ils nous insensibilisent.
Notre insensibilité nous prive d’un précieux outil de discernement. Avec un discernement tronqué, nous pouvons nuire sans nous en rendre compte, voire devenir obéissants. (Et si nous sommes obéissants d’une société comme la notre, cela revient à dire complice du chacun pour soi, d’un mode de vie pollueur, etc.)
Guérir de nos traumas, rentrer en empathie avec autrui, retrouver notre conscience profonde, cesser de fuir dans des rôles consuméristes… tout cela nous relie à une vie plus apaisée, authentique, respectueuse du vivant.
NB. Rechercher ce qu’il y a de vrai au fond de nous-mêmes est une démarche sur le long terme. Toute précipitation peut créer une souffrance inutile.
SVP restons en vie
Restons en vie, même si l’entourage (ou le Dieu auquel nous voulons croire) ne comprend pas à quel point les épreuves que nous traversons sont parfois insoutenables.
Notre vie vaut davantage qu’un message à envoyer. Elle offre de multiples possibilités (que peut‑être, nous ne voyons pas, à cause de la tourmente, mais que nous verrons quand le brouillard se dissipera).
Nous avons le droit de vivre en étant nous-même.
Si ce droit nous est refusé, méditons, agissons constructivement, ou fuyons ailleurs, plutôt que de fuir notre vie. Nous avons besoin de notre corps en vie ! C’est avec lui que nous pouvons observer, déduire, écouter l’intuition, agir…
Pour remonter le moral, lire aussi « L’attention sélective ».
Cette réflexion consiste à encourager la vie, mais pas à juger les choix d’autrui les concernant :
Il y a aussi des personnes qui ne veulent pas être artificiellement maintenues en survie ; cela devrait être écouté.
Biblio :
La carte de Baron Reid
Nouvelle Terre de E Tolle
blog :
Films
Le chemin de l’olivier (série) https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=32168.html
( L’île de mes démons (film) https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=312052.html )
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