M à jour : août 2024 -1
Le #corps et l’ancrage
Ce livre ou site web (selon le support que vous lisez ou écoutez) s’adresse à notre mental, de par sa forme textuelle et visuelle. Toutefois, le soin à notre corps reste primordial.
Le corps est parfois compris comme une machine indépendante de notre esprit. Je ressens l’inverse : une nécessité de relier mon corps à l’esprit, notamment en prenant conscience (en acceptant) tout ce qu’il m’est humblement possible de ressentir à moment donné.
Je ne vais exposer aucun savoir certain ; je veux juste témoigner de ce qui m’apparaît comme un premier pas vers un positionnement corporel sain. Ou plutôt, un second pas, après avoir d’abord cru la culture dominante matérialiste (qui confondait la force et la brutalité, et qui confondait vivre et s’asseoir presque toute la journée sur les chaises de l’institution scolaire).
J’apprends à m’écouter.
Je ne parle pas ici de me plaindre. Je parle de s’écouter avec intérêt, amour, conscience, et/ou ce qui est juste pour chacun.e
J’ai besoin au moins une fois par jour d’une activité physique aimée, adaptée, dans laquelle mettre toute mon #attention, dans laquelle ressentir un élan qui provienne de mon « centre » et non pas de ma tête (ni de règles sportives apprises en vue de renforcer une machine corporelle offensive ou de nourrir des préoccupations mentales). (Un jeu avec ses règles peut avoir son intérêt aussi, notamment pour apprendre à vivre en société en jouant).
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De nombreux témoignages convergent pour nous rappeler que respirer un air sain, sans crispation, en conscience, est aussi l’un de nos besoins fondamentaux. L’air, c’est la vie.
Être « ancré.e.s » aide à agir selon nos intentions profondes (à éviter de se tromper de chemin sans arrêt).
Ce qui m’aide à m’ancrer
° Refuser de répéter ce que je détecte de mensonger, et plus largement de néfaste.
° Ramener l’attention au moment présent, volontairement, sans forcer, mais autant que nécessaire.
° pratiquer un art #martial non offensif, qui aide à ressentir l’énergie du #hara, l’énergie verticale et horizontale en nous.
° Ne pas fuir les réalités #concrètes et présentes, c’est à dire agir (ou non agir délibérément). Notamment résoudre les problématiques « terre‑à‑terre » qui me concernent (pas les problèmes générés par le mental sur lesquels il vaudrait mieux ne pas focaliser), œuvrer à des tâches concrètes sans que cela soit pour fuir.
° Accepter ma condition humaine : potentiel (et fragilité) de mon corps, diversité de ressentis et de messages associés à ces ressentis. Chérir ce corps : justesse dans l’activité physique, mentale, affective, sexuelle…
° harmoniser l’alimentation à partir de l’apprentissage à détecter mes vraies faim. lâcher prise avec les obsessions mentales affectant mes fausses faims.
(Pour la partie intellectuelle de la chose -notamment en l’absence d’une connexion avec une faim authentique : veiller à ne pas manquer de protéines, d’eau entre les repas, et de minéraux et vitamines essentiels (cf. la page suivante), détecter et lâcher les envies de surconsommation de quoi que ce soit).
° Se relier à la Terre (jardiner, marcher pieds nus près d’un arbre…)
° Cesser de se focaliser sur un ego spirituel perché.
Remettre à sa place le mental : lâcher les obsessions pour des projets démesurés, des regrets, des jugements sur la valeur des événements ou des personnes.
Ce qui est réputé ancrer mais dont je ne constate pas d’effet ancreur
° visualiser notre #ancrage (exemple typique, visualiser des racines qui partent de nos pieds et plongent dans le cœur pur de la Terre).
Ce qui est carrément à l’opposé de l’ancrage
La vie virtuelle (sur écran ou sur page).
Une alimentation trop sucrée.
Une alimentation et un mode de vie plus yin que nécessaire.
Des phases de détox alimentaire trop fréquentes ou mal réalisées.
L’enfouissement des ressentis émotionnels par l’excès de travail ou de distractions.
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Si on est toujours trop « terre à terre », si on manque de légèreté (crispé sur ce que l’on tente de contrôler), si on manque de poésie, de générosité, de capacité à accueillir la douceur, de réflexion logique avant d’agir… apprenons à lâcher-prise et à équilibrer les temps volontaristes et les temps de relâchement :
plus d’ancrage n’est pas la réponse à toutes les situations de vie.
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