LGBTI+
Contexte et intention de cette série de 12 pages
J’ai entendu des garçons se sentir attirés par des #garçons, ou des #filles par des filles, et certains être malheureux avec cela. Quelle tristesse.
J’ai entendu des personnes adultes ou adolescentes dire combien ils ne supportaient plus de voir des #LGBT partout. Quel dommage autant de #haine qui nous éloigne d’un quotidien en #paix.
j’ai voulu reprendre plusieurs discours entendus, et y apporter une réflexion.
Le terreau de la haine se base souvent sur une réflexion tordue. Tentons donc de raisonner droit (let’s think straight lol).
version courte
(en cours de rédaction)
Des êtres humains se #ressentent des #hommes, des #femmes, ni l’un ni l’autre, un peu les deux…
Le genre est il une réalité ou une construction du monde matériel illusoire ?
° s il est une réalité, d’où s’impose-t-il ? Est-ce la biologie qui impose notre vocabulaire (dire elle si vulve et voix aiguë, dire il si pénis et voie grave, être embêté si la voie est au milieu), ou si ce n’est pas la biologie qui dicte nos phrases, a qui obéit-on en genrant tout le monde dans chaque phrase ?
° s il est une illusion, pourquoi passer plus d’énergie à bien #genrer qu’à éduquer au réveil ?
Des êtres humains se sentent attirés par une ou des femmes, une ou des hommes, et/ou une ou des êtres humains sans distinction de genre ou de sexe…
SVP La paix avant tout (que vous soyez #attirés par un sexe/genre ou un autre, que vous vous sentiez +/- masculin, ou +/- féminin, les deux ou pas du tout)
Certaines personnes se sentent dans une identité, d’autres considèrent que leur attirance, et le ressenti genré, ne sont pas une définition rigide d’eux-mêmes, mais une expérience de vie comme une autre (comme faire la plomberie chez soi, sans pour autant se définir plombier).
Quelle que soit notre attirance, les relations sexuelles ont divers buts, selon les personnes et les circonstances (et non pas en fonction d’une étiquette homo, bi, pan, ou hétéro) :
* prendre / donner / échanger du plaisir,
* s’épanouir, s’élever spirituellement via une #sexualité en conscience,
* expérimenter dans la chair un #amour #romantique entre des êtres,
* choisir délibérément de procréer,
* et tant d’autres visions de la sexualité…
- A qui profite la propagande haineuse (lorsqu’elle n’est pas seulement le fruit de l’ignorance) ?
Les thématiques LGBT semblent utilisées à la fois par le bloc #occidental pseudo démocratique pour faire croire qu’il est ouvert d’esprit, et à la fois par les blocs théocratico-dictatoriaux pour faire croire que Dieu est de leur côté (crier à la perversion de l’Occident pour dénier leurs propres perversions).
Plus on #s’accepte soi-même tel.le qu’on est,
plus on accepte les autres comme ils sont !
A l’inverse, plus on se force à rentrer dans un moule qui ne nous sied pas, plus on est tendu, frustré.e, et prompt à #haïr celles et ceux qui ne se conforment pas à ce moule.
L’ #intolérance est plus un symptôme de fausseté que de mode de vie #naturel.
Les personnes hétéros que je connais qui sont bien dans leur peau ne sont pas dégoutées par les homos et les LGBT en général. Elles font leurs vies, dans laquelle elles se sentent suffisamment bien pour ne pas se sentir menacées par l’existence d’autres modes de vie.
Cependant, le #harcèlement est souvent généré par des personnes mal dans leur peau qui attaquent autrui pour se sentir supérieurs de rabaisser l’autre.
Écoutons l’histoire de vie de chaque être humain qui nous entoure, ressentons ce qu’ils ont éprouvé comme difficultés dans leur parcours, lâchons nos croyances nombrilistes, et nous verrons que nous sommes entourés d’ami.e.s potentiels, et non plus d’ennemi.e.s imaginaires.
Quand bien même les #homophobes auraient en partie raison, qu’il y aurait une forme d’égarement dans le parcours LGBT (je n’affirme pas cela !! je pars juste de leur hypothèse). En suivant cette logique, alors le parcours hétéro cisgenre « copié collé », vécu par injonction comportementale, par pression sociale, sans éveil de conscience, serait un plus grand égarement encore, étant donné qu’il est un parcours moutonnier qui n’a pas confronté le chemineur à l’épreuve de trouver sa voix intérieure et d’arrêter de construire sa vie en fonction du qu’en dira-t-on.
- Veut-on modifier notre #apparence pour faire plaisir aux autres (et ce qu’ils attendent de nous) ou veut-on être soi-même ?
- Veut-on une société qui détruit, avec des hôpitaux pour nous rabibocher tant bien que mal,
ou veut-on cesser de détruire la nature, et cesser d’attaquer l’estime de soi des personnes hors normes ?
- Indépendamment de la question de genre, a-t-on grandi dans une culture qui sait ce qu’est être heureux (ou qui confond cela avec posséder… une voiture ou un corps de rêve) ;
- a-t-on commencé à philosopher et à comprendre notre propre existence avant de conclure « qui nous sommes » ?
- Pourrait-on apprendre à écouter ce qui est authentique en nous-mêmes, plutôt que d’apprendre à haïr ce qui est hors-#norme ?
Version longue
Plan des sous-parties
Distinguons faits et interprétations
Réponse aux questions fréquentes légèrement hostiles
La haine fait-elle sens / la diversité naturelle
l’enjeu de la médicalisation des corps
la quête mystique en étant LGBT
Hypothèse psychologie du développement
NB plusieurs passages sont accessible seulement si l’on clique sur la partie que l’on veut lire
(on reclique au même endroit pour la refermer une sous-partie).
Commentaires bienveillants ouverts ci-dessous
2 réponses à “02xeno.LGBTI”
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Intéressant et apaisant
… Comme le sucre, que se passe t il une fois que le diabète est là… ( la victoire des labos) Doit on protéger les enfants de l education sexuelle avant qu ils ne posent eux même la question ? A la pre-adolescence pour ce que j ai vu… Plus qu une histoire de mode je vois du marketing terriblement malsain. Merci mon ami pour ces réflexions qui m’amènent a repenser a la philo stoïcienne: discrétion de l intime, de ses émotions et de ses projets en suivant son propre chemin de coeur-
Merci de ce commentaire partagé Thierry.
°°°
Au sujet de l’éducation sexuelle, je pense utile de parler vrai aux enfants, en fonction des préoccupations qui les animent et de leur âge ; c’est a priori une très bonne chose que les jeunes apprennent ce qu’est la sexualité de la part d’adultes responsables et sensés, plutôt que l’apprendre via le porno, ou à partir des insultes misogynes et homophobes qui circulent dans toutes les cours de récréations et quasi toutes les familles.
Quant aux dérives mentionnées dans certains blogs, laissant imaginer qu’on incite les enfants à ceci et à cela… il me semble important de faire le tri :
oui, par la publicité, certains jeux vidéos, romans et films, il peut y avoir des incitations diverses et variées, pas nécessairement saines.
Mais, pour ce qui concerne les séances auxquelles j’ai assisté, au collège, de la part d’infirmières scolaires ou d’associations, c’était globalement sensé et bienveillant.
Il se peut que certains intervenants aient des progrès à faire dans leur exposé. Auquel cas il faut plus de formations de qualité.
L’idéologie réactionnaire conservatrice a tendance à nous présenter les familles comme sacrées et l’école vile ; mais la réalité est loin d’être aussi simple.
Il y a mille et une choses à améliorer dans l’Education Nationale, mais certaines choses qui s’y passent sont salvatrices face au niveau d’inculture et de préjugés haineux dans lesquelles baignent certains jeunes à la maison (exemple de la terre plate, et des haines sexistes).
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