La haine fait-elle sens ?
(cliquer pour développer / réduire)
Il est facile de haïr quelqu’un déshumanisé par des rumeurs diverses.
Les rumeurs proviennent de tout « répétiteur de savoir mort », de toute théorie haineuse, de diverses interprétations religieuses violentes.
Les discours qui dévaluent autrui, même s’ils ne sont pas intentionnellement des appels à la haine, renforcent un climat global déjà pétri de peur des diversités humaines.
Exemple de discours, d’apparence acceptable (car culturel), mais qui contribue néanmoins à saper la paix entre les humains :
« Dieu a fait l’homme pour aller avec la femme ; l’homosexualité est un péché »
(discours qui -dans notre pays où des lois existent contre l’homopĥobie- se poursuit par « mais je ne suis pas homophobe »).
Lorsqu’un grand nombre de personnes pensent et proclament cela, ils préparent le terrain d’agressions verbales et physiques, quand bien même ils le dénieraient.
C’est un discours violent, pas du tout pacifique.
Il n’y a pas lieu d’opposer hétéros et LGB
(cliquer)
Les personnes LGBT sont aussi variées que le reste de la population : tout cliché est réducteur. Il y a des personnes LGBT riches, pauvres, exubérantes, introverties, égoïstes, dévouées, athées, croyantes, spirituelles, etc.
Il en va de même avec les personnes hétéros : elles sont variées et n’ont pas toutes le même profil.
Dans ce blog je n’oppose pas les personnes ! Je tente de baisser le niveau d’ignorance teintée d’agressivité.
(Image extraite de « Princesse Mononoke », de Miyazaki)
Nourrir une haine est fondamentalement une stratégie inappropriée à la vie, d’une part parce que les vrais problèmes ne sont pas résolus (manque de fraternité, violences économiques et environnementales, sècheresse de cœur),
et d’autre part, comme toute fausse solution, cela génère de nouveaux problèmes : violences, peur de passer de l’état de bourreau à celui de victime (stress de devoir cacher en permanence tous nos penchants hors norme, ou nos amis d’une autre culture), privation de diversité, violences réactionnelles à la violence normative…
o0o
Cette haine d’autrui est souvent ce qui masque la haine de soi-même, et la peur inconsciente d’être soi-même un jour rejeté si on venait à changer d’orientation amoureuse pu de ressenti de genre.
Sur ce thème, la vie fonctionne de manière très simple :
Plus on s’accepte soi-même tel.le qu’on est,
plus on accepte les autres comme ils sont !
A l’inverse, plus on se force à rentrer dans un moule qui ne nous sied pas, plus on est tendu, frustré.e, et prompt à haïr celles et ceux qui ne se conforment pas à ce moule.
L’intolérance est plus un symptôme de fausseté que de mode de vie naturel.
Pourquoi cela ?
parce que contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la différence qui fait peur et suscite le rejet. C’est ce qui semble nous menacer.
Or si on est à l’aise avec notre identité (par exemple si on est vraiment à l’aise d’être hétérosexuel.le), on n’a pas peur d’être à côté d’un.e ni de dix mille homosexuel.le.s, car on sait intimement que cela ne changera rien à notre orientation.
Les plus féroces homophobes sont les plus mal à l’aise avec leurs propres certitudes de façade quant à eux et elles-mêmes.
o0o
Si on aime nos enfants tels qu’ils sont, on n’a pas peur qu’ils soient hétéros bi, pans, ou homos.
Mais lorsque certaines personnes veulent contrôler le destin amoureux de leurs enfants, les façonner, les dresser, les objétiser, oui c’est flippant pour elles de se dire que leurs enfants pourraient être autrement qu’ils ont prévu (prévu pour faire bonne figure en société).
Et c’est d’autant plus flippant pour les personnes qui considèrent qu’elles auraient le devoir de rendre leurs enfants hétéros par une éducation censurant tout autre schéma de vie.
En réalité, on n’a pas le contrôle de qui tomberont amoureux nos enfants.
Tout au plus, mais ce n’est ni éthique ni légal, on a le contrôle de leur mariage (forcé). Est-ce là une société idéale ?!?
En rien.
La haine est une façade
La haine d’autrui est souvent ce qui masque la haine de soi-même, et la peur inconsciente d’être soi-même un jour rejeté si on venait à changer d’orientation amoureuse ou de ressenti de genre.
Sur ce thème, la vie fonctionne de manière très simple :
Plus on s’accepte soi-même tel.le qu’on est,
plus on accepte les autres comme ils sont !
A l’inverse, plus on se force à rentrer dans un moule qui ne nous sied pas, plus on est tendu, frustré.e, et prompt à haïr celles et ceux qui ne se conforment pas à ce moule.
L’intolérance est plus un symptôme de fausseté que de mode de vie naturel.
Pourquoi cela ?
parce que contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la différence qui fait peur et suscite le rejet. C’est ce qui semble nous menacer.
Or si on est à l’aise avec notre identité (par exemple si on est vraiment à l’aise d’être hétérosexuel.le), on n’a pas peur d’être à côté d’un.e ni de dix mille homosexuel.le.s, car on sait intimement que cela ne changera rien à notre orientation.
Les plus féroces homophobes sont les plus mal à l’aise avec leurs propres certitudes de façade quant à eux et elles-mêmes.
o0o
Si on aime nos enfants tels qu’ils sont, on n’a pas peur qu’ils soient hétéros bi, pans, ou homos.
Mais lorsque certaines personnes veulent contrôler le destin amoureux de leurs enfants, les façonner, les dresser, les objétiser, oui c’est flippant pour elles de se dire que leurs enfants pourraient être autrement qu’ils ont prévu (prévu pour faire bonne figure en société).
Et c’est d’autant plus flippant pour les personnes qui considèrent qu’elles auraient le devoir de rendre leurs enfants hétéros par une éducation censurant tout autre schéma de vie.
En réalité, on n’a pas le contrôle de qui tomberont amoureux nos enfants.
Tout au plus, mais ce n’est ni éthique ni légal, on a le contrôle de leur mariage (forcé). Est-ce là une société idéale ?!?
En rien.
La vie est toujours pourvoyeuse de diversité
Que nous soyons avec une vulve, un pénis, et/ou intersexe,
nous avons des corps variés (différentes formes de poitrine, de vulves, de pénis ; une pilosité qui varie d’une personne à une autre ; visages et morphologies différentes…)
Ce qui peut changer la donne est la reconnexion avec notre empathie naturelle :
Écoutons l’histoire de vie de chaque être humain qui nous entoure, ressentons ce qu’ils ont éprouvé comme difficultés dans leur parcours, lâchons nos croyances nombrilistes, et nous verrons que nous sommes entourés d’ami.e.s potentiels, et non plus d’ennemi.e.s imaginaires.
- Es-tu prêt.e à ce que chacun.e puisse exprimer son être et son affectivité, toi y compris ?
o0o
Que l’on ait une attirance homo, bi, pan, hétéro… on a tous une quête pour trouver notre juste place en ce monde (et pas seulement correspondre à des attentes stéréotypées)
Que l’on se sente cisgenre ou transgenre, on a tous une quête identitaire au long de notre vie.
rappel des sous-parties
Distinguons faits et interprétations
Réponse aux questions fréquentes légèrement hostiles
La haine fait-elle sens / la diversité naturelle (vous êtes ici)
l’enjeu de la médicalisation des corps
la quête mystique en étant LGBT