m à j. juillet 2024
Soyez heureux, heureuses… voilà l’essentiel
La paix avant tout (que vous soyez attirés par un sexe/genre ou un autre, que vous vous sentiez +/- masculin, ou +/- féminin, les deux ou pas du tout)
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La thématique LGBT qui défraie les réseaux sociaux ne naît pas récemment, n’arrive pas dans un contexte de société naturelle, ne crée pas la théâtralisation :
Depuis tout petit, on m’enseigne la politesse, consistant notamment à dire bonjour madame, ou bonjour monsieur (et non pas « bonjour » tout court). En retour, on me dit bonjour monsieur. Conséquence :
Au lieu de simplement me sentir « moi-même » (ce qui est une épreuve philosophique en soi) je suis conditionné par ma culture à me définir « moi homme » (ce qui n’est plus être seulement moi-même, mais me définir au travers des codes de virilité tels que je les comprends en observant la société dans laquelle je grandis).
Et avec le langage genré, à chaque fois que je me suis adressé à quelqu’un.e, j’ai involontairement renforcé l’idée que je classais tout le monde dans la catégorie homme ou femme.
Ayant pris conscience de cela, dorénavant, vous m’entendrez plus souvent dire bonjour, que bonjour monsieur, ou bonjour madame. Par respect à la personne comme priorité au respect des conventions de politesse.
La société est un théâtre genré, qui n’est pas naturel, mais culturel : d’autres cultures avaient des classifications de genres plus complexe que réduire chaque être à un rôle binaire.
Les thématiques LGBT se greffent sur ce contexte déjà théâtralisé. C’est important de s’en rendre compte :
Cette compréhension devrait aider à réduire les distensions contemporaines entre :
d’un côté des militants anti LGBT
et d’un autre côté des militants pour un univers LGBT complètement à part du reste de la société.
Cette séparation est illusoire : les uns comme les autres sont des humains aux prises avec un théâtre genré. On devrait se serrer les coudes entre hétéro-cis et LGBT, sur la base que cette distinction est illusoire, culturelle, facilement controversable.
(NB la société ne se limite pas à ces deux tendances, sur le sujet. J’ai juste mis en exergue les plus opposées, promptes à dire « ce sont les autres qui ont tort »).
Au lieu de se focaliser sur quelques personnes LGBT qui en font des montagnes autour de leur genre, pourquoi ne pas se demander qu’est-ce qui pousse la société à en faire chaque jour tout autant une montagne, en contraignant tout le monde à rentrer dans un rôle genré, de part le langage genré utilisé à chaque phrase adressée à autrui ?
Au lieu de demander des libertés spécifiques pour certains LGBT, pourquoi ne pas revendiquer pour tous une liberté d’être soi-même ?
(NB. le « tout » évoqué ici ne concerne que ce qui est non-violent. Par exemple revendiquer la liberté pour tous, de se faire appeler comme on le veut ; et non pas la liberté de nuire à autrui).
rappel des sous-parties
Introduction (vous êtes ici)
Distinguons faits et interprétations
Réponse aux questions fréquentes légèrement hostiles
La haine fait-elle sens / la diversité naturelle
l’enjeu de la médicalisation des corps
la quête mystique en étant LGBT