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Le « système »
La #comptabilisation permanente, l’argent officiel et alternatif, & mythes aliénants
m à j : juin 2024
Cette page traite de la folie-foi universelle autour des mythes à propos de l’argent et de la prétendue justesse des échanges, et les conséquences tragiques de cette illusion.
Plan de la page : qu’est-ce que la comptabilisation permanente.
Les #monnaies alternatives ; l’argent est-il un bien commun ?
Le mythe du juste échange et ses conséquences.
« Œil pour œil, dents pour dents »
La comptabilisation et l’usage de l’argent se confondent
Rares sont les personnes obsédées par les soucis de comptabilisation, et nombreuses sont celles obsédées par l’argent.
Les deux notions sont confondues, car on compte d’une part nos stocks, et d’autre part notre capital (d’argent d’État, de monnaie alternative, ou de dettes peu précises -par exemple, une dette de type « la prochaine fois, c’est moi qui paie au restaurant »).
Cependant, je trouve utile de distinguer la notion de comptabilisation (de manière générale) avec le comptage de nos capitaux, dettes et créances, afin de :
> pouvoir réfléchir sereinement à une sortie de ce système financier toxique.
> éviter de croire qu’une monnaie alternative résoudrait tous les problèmes de comptabilisation.
Les monnaies locales ou libres
Elles permettent de relocaliser et concrétiser l’économie, d’interroger le sens des échanges (ce qui est un énorme pas vers une citoyenneté active et non pas subie).
NB. Les gens y adhèrent sur la base du volontariat (ce qui est un énorme pas vers la liberté).
De par la taille humaine des organisations qui les gèrent, elles sont un pas de côté énorme vis à vis des systèmes nationaux et internationaux complexes.
Mais ces monnaies vertueuses ne mettent aucun terme à l’esprit de comptabilisation, lequel a contribué à créer le libéralisme.
Un autre exemple de confusion encore très présente : la confusion entre le but et les moyens de vivre :
Considérons nos vrais besoins (mettons de côté nos futiles désirs consuméristes). Confondons-nous le but et le moyen d’y parvenir ?
Nous croyons nécessiter de l’argent pour acheter ce qui comblerait notre besoin, car quasiment tout est payant.
Sauf que ce dont nous avons besoin, c’est d’accéder à la satisfaction (via un service, un produit, un sourire…), mais nous n’avons pas besoin d’argent en tant que tel (il n’est pas un but, mais seulement un levier économique).
Nous pourrions accéder à ce service ou produit autrement (par le troc, par une vie communautaire de partage, par le don, par un travail collaboratif…).
A nouveau, cette confusion est à lever si l’on veut réfléchir sereinement à une sortie de la dictature financière.
A nouveau, le rôle de l’industrie -et de la science matérialiste qui l’a aidé- rentre en jeu : à ce jour, on ne fabrique pas une automobile, un appareil photo, une centrale nucléaire… sans un support capitaliste international ni, je suppose, sans le recours à des brevets privés.
La comptabilisation est donc intimement liée à la nature de nos DÉSIRS consuméristes. Ceux-ci sont liés à notre épanouissement intérieur : que cherche-t-on à compenser avec tous ces appareils ?
copié/collé d’une publication d’un ami sur un réseau social :
« Dernièrement j’ai fait un petit processus très simple et pourtant très puissant, qui m’a fait forte impression et que je souhaite partager ici.
Il est provient du livre « 30 Mensonges sur l’Argent » de Peter König.
Si l’exercice vous tente, je vous recommande de faire la première étape avant de lire la seconde. Ça prend 5 minutes.
Faites la liste de tout ce que l’argent représente pour vous.
Posez-vous la question « C’est quoi l’argent pour moi ? » et laissez vous écrire tout ce qui vient, sans vous censurer ni vous limiter pour une quelconque raison.
Si vous voulez avoir la meilleure expérience de cet exercice, faite d’abord la première partie et lisez la deuxième ensuite.
o0o
Une fois que votre liste est faite, reprenez chaque élément de votre liste et écrivez-le sous la forme : je suis […] ou bien je suis la source de […].
Par exemple, si vous avez écrit « l’argent c’est la liberté », cela devient « je suis la liberté », « je suis la source de la liberté » ou encore « je suis libre ».
Si vous avez écrit « l’argent c’est un moyen de détruire la planète », cela devient « je suis un moyen de détruire la planète », etc.
Le but de cet exercice est de retrouver une forme de responsabilité et de récupérer les projections que l’on a faites sur l’argent. Même si les phrases de la deuxième liste semblent n’avoir aucun sens rationnellement, elles peuvent avoir un impact responsabilisant sur notre subconscient.
Par exemple, j’ai mis « l’argent est la force qui fait tourner la société ». Cela s’est transformé en « je suis la force qui fait tourner la société », et rationnellement c’est un peu insensé ou complètement mégalo. Mais l’effet que ça a produit sur moi quand je l’ai lu, c’est que oui, si chaque être humain se rappelle qu’il est la force qui fait tourner la société, alors notre pouvoir personnel et collectif nous revient ».
La comptabilisation
(C’est le fait de compter nos recettes et nos dépenses personnelles, ou celles de notre entreprise).
- Pourquoi fait-on cela ?
A mon sens à cause d’un mythe (expliqué en dernière partie). Mais plus consciemment et plus habituellement pour des motifs de plaisir et des motifs de peur :
° Le plaisir d’établir une relation avec autrui est très ancré : lorsqu’on est enfant, on aime obtenir la reconnaissance de nos parents (pour le popo, ou le dessin qu’on vient de faire, voire sans prétexte apparente). Mais on constate en grandissant que la société offre sa reconnaissance au moyen de l’argent, et que cet argent n’est pas donné à tous. Très vite s’installent des motivations de peur.
° poser des limites (ne pas donner ou recevoir injustement),
° nous affirmer (ne pas fournir sans reconnaissance),
° éviter de nous sentir redevable,
° parce que le fisc nous l’ordonne, sous peine de prison et d’amendes,
° tout simplement pour survivre dans la société marchande…
La comptabilisation se maintient probablement par les mêmes mécanismes qui maintiennent toutes sortes de dépendances à une habitude.
Lorsque l’on perçoit une relation autrement que par le prisme des peurs, l’une des manières d’établir un lien gagnant-gagnant, de se sentir positivement intégré en société, est de réaliser une transaction juste, en monnaie éthique ou même en euro. Le piège de la comptabilisation que j’explicite un peu plus tard, est donc auto défendu par deux murailles : d’un côté la peur de l’échec sociétal, de l’autre le PLAISIR de la relation sociétale réussie.
La comptabilisation est donc une notion intimement liée à celle de l’ego : cette conscience partielle de nous-mêmes qui nous procure le sentiment d’être séparé du reste de la création (et donc :
° de comparer et échanger avec le milieu perçu comme extérieur,
° de ne pas trouver de source d’amour ailleurs que dans la relation ou dans le conflit à l’autre).
La connexion à une source d’amour illimité en nous, ou à l’espoir de celle-ci, modifie notre perspective, entrainant le désir du don et de la coopération #gratuite. On pourrait dire que les notions d’achat et de vente sont un symptôme d’une difficulté à pouvoir ou vouloir donner (et recevoir en don) avec tout un chacun.e (hors du cercle intime).
La motivation de vie est un élément clef pour accepter et dépasser le statut quo planétaire de comptabilisation permanente totalitaire (l’argent régit tout, ou presque).
La « bulle financière » est le phénomène de bluff planétaire, régulé par la bourse, qui permet de prétendre avoir créé des richesses inexistantes, et donc de rendre esclaves ceux qui ne peuvent prétendre à ce jeu. Elle permet de se croire illusoirement en sécurité financière -pour les personnes disposant d’un avoir bancaire, alias des nombres quasi imaginaires dans l’ordinateur d’une banque. voila un raccourci hâtif, je le développerai à l’occasion.
Ce que je veux pointer est le côté illusoire des mécanismes de domination (par l’argent ou autre).
Ces mécanismes sont à l’image de la bulle culturelle (cf. le chapitre sur les rôles de contrôle), elle-même à l’image de la bulle mentale (notre représentation de la réalité) dans laquelle nous nous croyons illusoirement en sécurité, ou illusoirement en danger (étant donné qu’on se décale d’avec la réalité).
Un cerveau occupé à tourner en rond
Si le but de la société était d’être une communauté de partage et de solidarité, passerait‑on toutes ces années de notre vie à tout compter*, à rendre des comptes, à créer des dettes puis à les solder, plutôt qu’à incarner la confiance mutuelle ?
(*) : Si nous additionnons chaque minute de notre vie passée à faire la queue à une caisse, à payer, à compter, à se démener pour trouver l’argent nécessaire à notre survie, à nos projets… cela représente des années de vie. Et se rajoutent les apprentissages, la conception, la création, l’utilisation, puis la régulation : des théories comptables, des ordinateurs, des logiciels financiers, des applis, des déclarations d’impôt, des lois de niches fiscales, des lois d’affaires, des dossiers de subvention, et le stress d’égarer le porte monnaie…
En outre, la comptabilisation permanente engendre :
~ une pollution, étant donné tous les objets créés à dessein : serrures, coffres, pièces, cartes, billets, banques, distributeurs, caisses physiques et électroniques, alimentation électrique du tout, matériaux et matériels, déchets…
~ des prisons pour la répression du vol.
~ l’entretien d’une mentalité vénale (cf. la dernière partie).
Cette avalanche de folies ressemble fortement à un indice que nous ne sommes pas sur les modalités d’une société apaisée.
Non seulement la comptabilisation occuper une part notre temps personnel de vie, mais elle constitue un effort collectif de maintien des fausses évidences intellectuelles qui soutiennent ce système sociétal :
à chaque instant passé sur Terre dans ce système, on pourrait dénombrer une très grande quantité de cerveaux occupés à comptabiliser, donc à affirmer que c’est cela la vie.
- Pour vous, que signifierait « vivre ou œuvrer sans comptabilisation » ?
Serait‑ce cocréer un monde gratuit qui subvient à nos besoins réels ? Sinon quoi ?
Le mythe du juste #marché
Le commerce planétaire est facilité par l’argent, et diverses lois. Par endroits, l’économie se résume à « Si tu veux vivre, tu paies ; si tu veux pouvoir payer, tu trimes ; celui qui a plus d’argent que toi est ton maître. Celui qui a plus d’argent a eu de la chance ou des stratégies payantes ».
Le film le plus simple qui me semble le mieux décrire métaphoriquement les enjeux économiques vitaux est « Time out ».
Par endroits, d’autres idéologies existent, conduisant à de l’entraide désintéressée, un prix libre et conscient, des échanges bienveillants…
Notre culture de l’accumulation a des conséquences même dans des aspects subtils de nos vies.
Par exemple, elle favorise les doctrines alimentaires basées sur l’évitement des carences, en surconsommant de tout, plutôt qu’en misant sur moins d’aliments −mais en synergie.
Cependant, je ne m’explique pas pourquoi elle ne provoque pas une révolte massive face à la dramatique obsolescence des produits mis sur le marché : à quoi bon accumuler des objets prêts à jeter ?
Notre valeur existentielle ?
Nous assumer économiquement est devenu un rite de passage à l’âge adulte. L’aspect émancipateur est ne plus dépendre des parents, de tendre vers un équilibre « donner / recevoir ».
Mais il y a un message subliminal envoyé à l’inconscient par la même occasion :
« je ne vaux rien intrinsèquement, puisqu’on me dit que je vaux ma capacité économique ».
→ Reconnaissons nos talents, notre existence (même sans aptitudes valorisées par la société).
L’argent est-il un bien commun ?
Pas si le mot « commun » désigne des richesses telles que l’air, la terre, l’eau, des forêts millénaires dans lesquelles tant apprendre, respirer, se ressourcer, etc.
Bien que les pouvoirs d’achat entre les humains ne soient pas les mêmes (depuis certains qui peuvent acheter des îles entières et des armées, jusqu’à d’autres qui n’ont pas de quoi survivre), tout le monde peut se servir de l’argent.
A se demander si même en utilisant la même monnaie, on joue vraiment au même jeu économique ?
Ce n’est pas être membre égalitaire de la communauté de l’argent que de posséder des milliards, ou bien des centimes.
Le désir de fraternité planétaire reste insatisfait (puisque l’argent, et les disparités de possessions, érigent des murs).
En attribuant à tous un but d’apparence identique (gagner de l’argent), et un outil en apparence commun, la société simule une fausse communauté d’intérêts convergents, retardant ainsi la conscience du besoin d’une vraie fraternité humaine :
tant qu’on se croit membre à part entière d’un même système planétaire, il est difficile d’imaginer comment s’en extraire.
- Payer, ou vendre, permet-il de nourrir notre sentiment d’appartenance à une communauté humaine ; ce sentiment repose sur quoi d’autre ?
La #comptabilité sert-elle réellement à autre chose qu’à faire croire aux populations que l’argent existe (puisqu’on le compte minutieusement), tandis qu’ il est virtuellement fabriqué à partir de rien, et sert des intérêts opaques totalement hors de connaissance, a fortiori de portée, des populations ?
Amour et #argent :
l’argent n’est pas responsable de tous les maux. Par exemple, si une famille se dispute un héritage, c’est la conséquence d’une situation globale. La soif d’argent a probablement occupé la place vacante de l’amour.
Le film « Divergente » se situe dans un futur imaginaire dans lequel il n’y a pas d’argent. Ce n’est qu’une fiction, mais elle m’aide à comprendre que l’argent est probablement davantage un symptôme qu’une cause de nos maux sociétaux.
Le mythe du juste #échange
Le prix libre et conscient est un progrès incommensurable par rapport à l’habituelle dictature du prix figé (et sa devise implicite : paie qui peut, meure de faim qui ne peut pas payer).
La monnaie locale ou libre est un intermédiaire intéressant.
Nous venons d’aborder l’idée que tant que l’on compte (au lieu de pouvoir donner), il demeure un état d’esprit de comptabilisation.
Pour aller plus loin, je souhaite mettre en lumière le mythe du juste échange.
Il consiste en la croyance qu’il existerait un juste montant de transaction (par argent ou par #troc), qu’il s’agisse d’un montant imposé (prix figé), ou libre.
C’est un mythe, car la satisfaction autour de l’échange ne provient pas de ce montant.
En effet, prenons le cas du vendeur. Iel reçoit la somme dont il avait besoin ou envie, en échange de son produit ou service, et il est content.
Mais il n’est pas content parce qu’il a reçu cette somme !
Il est content parce qu’auparavant il a effectué toutes les démarches intellectuelles suivantes :
1. Apprendre des le plus jeune âge que tout à un prix.
2. Apprendre qu’il y a des riches et des pauvres, des gagnants et des perdants.
3. A partir de l’estime de lui même, il se constitue une estime de soi marchande (il fixe le seuil de bénéfice pécuniaire qu’il estime juste vis à vis de la taille de son ego marchand).
4. Lorsque survient la vente qui lui attribue la somme voulue, il est content car il a réalisé son plan.
La somme échangée n’est qu’un déclencheur (et non une cause) d’une satisfaction provenant d’un long conditionnement collectif, ensuite subjectivement personnalisé, en vue d’occuper une place hiérarchisée dans une image mentale que l’on s’est créé.
Et l’image mentale la plus réaliste de la société (jusqu’ici) est une banalisation des écarts de richesse, et une association bonheur = honneur = richesse.
Cela est culturel. D’autres schémas cognitifs et émotionnels, ou pas de schémas, pourraient être créés et intériorisés.
C’est un axe culturel transversal entre athéisme et religiosité :
d’un côté l’argent n’a pas d’odeur (d’âme) et de l’autre côté, les dogmes invitent à compter des points (de karma, ou pour aller au paradis…)
Il s’agit donc d’une gigantesque montagne culturelle.
Les conséquences ce ce mythe sont multiples :
@ confusion entre affect (peine ou joie, honte ou honneur) et montant d’argent perçu ou débité.
Ce qui prépare le terrain idéologique des mariages arrangés, de la prostitution, de la dépendance financière aux parents (même quand ces derniers sont maltraitants).
@ échec des tentatives de sortie du système financier international : tant que les ressorts affectifs profonds ne sont pas identifiés, ils ne peuvent pas être dépassés, quand bien même on développe une super monnaie libre, le micro crédit, l’économie circulaire, le salaire à vie, ou d’autres outils.
@ Préparation du terrain idéologique pour les négociations de compensation taxe carbone, et autres pillages de la nature faussement justes. (Le mythe du prix juste prépare le terrain de la croyance qu’on pourrait racheter ce que l’on détruit).
@ Le concept de liberté part d’un mauvais pied : ce mythe aide à confondre la liberté d’être soi-même, avec la liberté d’entreprendre n’importe qu’elle industrie néfaste sous prétexte que le marché lui donne justification (fausse idée répandue que « si on me l’achète à ce prix, c’est que le besoin existait, et que le prix est juste).
@ frein à la compréhension de pourquoi parfois on est en relation avec plein de gens chouettes, de thérapeutes compétents, d’ami.e.s fidèles… et néanmoins on ressent un malaise relationnel, un vide existentiel, voire une compétition absurde, dans nos relations.
plus de détails ; cliquer
Difficile de faire confiance à un.e thérapeute pour nous aider à nous libérer de quoi que ce soit, si cet.te thérapeute est empêtré iel-même dans une illusion et entretien le mythe avec des fables du style « l’argent n’est pas sale, c’est de l’énergie, j’en exige le juste montant que vaut la qualité de mon soin) ».
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$ faux : l’argent sert bel et bien à la guerre et à la destruction de la nature, et même les belles réalisations sont taxées pour la guerre (au sens large du mot guerre).
$ si ce thérapeute a tant d’énergie qui le traverse, accessible en payant le prix fort, peut-être est-iel avant tout un convertisseur d’euros en Chi ? hahaha
Difficile de se sentir vraiment relié d’amitié si l’un ou l’autre des amis n’a pas ses besoins vitaux assurés, et si on est en compétition sans même pouvoir le comprendre et l’exprimer, par soumission à (ou intégration de) ce mythe.
Le mythe est l’un des freins au rapprochement des cœurs.
@ L’État semble juste, avec son impôt.
La Justice vénale semble juste avec ses amendes.
Le remboursement d’un produit défectueux semble juste (et ne questionne pas pourquoi l’obsolescence est voulue et permise).
@ Des programmes sociaux qui ne résolvent rien car ils interviennent à un niveau postérieur au formatage culturel nocif (comme mettre un logiciel de gauche sur un système d’exploitation de droite, dans un ordinateur).
Tout cela sont des conséquences du mythe.
Ce sont donc des réalités dépendantes d’une croyance collective.
Si la croyance disparaît, d’autres conséquences se mettront en place.
Pas nécessairement meilleures ou pires : cela dépendra de si on remplace le mythe par un autre mythe, ou si l’on apprend à vivre avec moins d’attachement aux mythes.
L’enjeu économique est peut-être de retrouver notre pouvoir naturel de gratitude, notre capacité à bientraiter l’autre comme nous-mêmes, et de vivre en paix pour cause de satisfaction générale.
En théorie c’est simple de sortir du chaos : on se pose, on observe les peurs infondées à l’œuvre en nous, on saisit la sagesse et la joie qui se cachaient derrière, et alors on saura quoi faire.
Nous pouvons utiliser l’argent quand c’est strictement nécessaire (garder une relative simplicité de vie, rester généreux lorsque c’est juste)
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