La politique

Intention de la page : aider à ne plus se rendre complice, par méconnaissance,
de dirigeants irresponsables et destructeurs,
page en cous de construction (ne reflète pas la pensée de l’auteur, parce qu’inachevée)
(mise à jour juillet 2024 -2 sur la première partie).

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Mise en ligne des cours de Michel Foucault

Je n’ai ni lu ni écouté cet auteur. Ce lien est ici pour que je pense à l’écouter un jour.

https://www.college-de-france.fr/fr/actualites/mise-en-ligne-des-cours-de-michel-foucault?mibextid=xfxF2i

Pourquoi ?

Parce que sans amour on continue d’élire des courants politiques destructeurs.
Je ne parle pas ici de l’amour pour un.e amant.e ou un mari, une femme ;
il s’agit de l’intelligence de nos interconnexions multiples.

Sans amour, avec la peur, on a tendance :

° Soit à désirer l’amour, mais à défaut d’incarner réellement une vie centrée sur un cœur apaisé :
d’imaginer ce en quoi ça consisterait.
C’est-à-dire intellectualiser et broder des théories de fraternité, parler d’un « nous universel » théorique.
Cela peut néanmoins conduire à des progrès sociaux (lois aidantes pour la population) et à de bons résultats de gestion (l’argent cesse d’être dilapidé au profit des plus riches, il est en partie redirigé vers l’intérêt général).

Mais tant que c’est mental (donc artificiellement chaleureux), c’est instable, ça ne répond pas vraiment à nos besoins planétaires réels.
Ce sont des régimes dont l’organe dirigeant est exposé à la corruption (comme précédemment) ou dont l’organe dirigeant bien intentionné est exposé à l’intimidation (car certains puissants de ce monde ne veulent pas qu’on les ralentisse dans leur course au profit, donc veulent continuer de saccager si ça peut leur rapporter). Enfin, c’est une posture ingrate, car un régime politique qui serait davantage vertueux que ses administrés ne sera pas soutenu.

Pour vivre, aimer, agir, cocréer un programme politique ou un but associatif à partir de notre cœur, il y a besoin de rééquilibrer le cœur et l’intellect (b), et besoin de regarder nos utopies pour ce qu’elles sont : la réponse de l’intellect à l’évident manque de cœur de nos sociétés brutales.

° Soit à soutenir nos caprices.
Certains courants politiques savent très bien faire croire qu’ils sont affranchis de tout faux dogme de bien, de toute fausse fraternité, affranchis de la droite comme de la gauche…
Mais pour autant, ils ne servent pas l’individu dans toute sa splendeur (alignement cœur/âme, esprit, corps). Ils flattent tous les égos déboussolés, mais ne servent que quelques richissimes ; ils sont économiquement et écologiquement brutaux. Ils nous précipitent dans la prochaine extinction de masse.

Le marketing voudrait nous embarquer dans un rêve collectif d’apparence agréable, mais le rêve en question ne sert qu’une poignée d’égos privilégiés et ravage l’environnement naturel.

(a)L’amour ne signifie pas la naïveté. On peut à la fois aimer la diversité et sereinement affirmer notre propre identité.

(b) Je me limite à indiquer une direction, car je suis en apprentissage de cela.
La relation à mon cœur a longtemps été meurtrie, et mon intellect (et ego spirituel) ont souvent pris le relais.
Mes ouvertures de cœur me montrent clairement les limites de toutes les « bonnes intentions » de mon intellect.

Merci à toi intellect (ou mental), mais je vais te permettre de te reposer un peu, te régénérer, au fur et à mesure que mon mode de vie se recentre concrètement sur les appels du cœur et de l’intuition.

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D’avoir compris les enjeux environnementaux (BIOdiversité)
(donc pas juste en s’informant au travers de médias financés par des « puissants ») (cf. page précédente).

Encore faut-il avoir le courage d’affronter nos dénis et de modifier notre éthique.

Parfois cela consiste à oser rompre avec une tradition familiale. Exemples : on peut aimer ses parents ET choisir de ne pas épandre un herbicide nocif.

On peut respecter nos traditions, mais ne pas reproduire ni enseigner celles qui sont cruelles et violentes.

On peut aimer notre confort, mais apprendre à trier ce qui relève de l’inutile, et ne pas habituer les enfants au luxe (c) peu sain dont nous nous serions affublés.

(c) Le luxe évoque ce qui est hors de prix pour la plupart d’entre nous, mais si j’inclue le prix collectif (des infrastructures et des emplois sous-payés), cela change complètement la vision de la frontière entre luxe et non luxe.

Par exemple, acheter un paquet de nourriture bon marché, transporté sur des milliers de km, suremballé, produit à partir de végétaux ayant été aspergés de pesticides, ne ressemble pas à du luxe à cause du prix de vente relativement bas.
Mais c’est un prix rendu possible parce que d’autres coûts sont cachés :
les routes financées par les impôts, la destruction des sols par excès d’intrants nocifs (la valeur des sols étant inestimable, mais absente de l’équation économique, et favorisée par un lobby semblant avoir acheté le silence politique et médiatique), et les emplois trop peu payés génèrent un appauvrissement du peuple et divers drames.

On verrait mieux le côté luxueux de cette consommation aux règles économiques biaisées si on débarquait sur un nouveau territoire vierge :
la fabrication du moindre produit alimentaire industriel coûterait énormément plus cher (main d’œuvre correctement payée pour les routes, dans les mines de métaux, dans les ateliers, coût de la dépollution des sols…), que de planter sainement des potagers et des vergers un peu partout dans la commune, et que chacun.e puisse se servir au besoin.

La politique est une affaire collective. Sans contredire cela, il y a aussi des aspects individuels à considérer.

  • Comment pourrions-nous créer une société harmonieuse, sans d’abord expérimenter une harmonie entre notre éthique et nos actes, et entre notre intuition et notre raison ?
  • Comment gérerions-nous sagement un territoire si nous ne savions pas respecter notre propre corps ?
  • Comment saurions-nous faire mieux que des lois liberticides, si nous ne savons pas vivre sans l’angoisse du châtiment d’un/de Dieu fâché contre nous ?
  • Dans quelle mesure notre emploi (nos achats, notre épargne, nos impôts) nous amènent à maintenir des opprimé.e.s et des privilégié.e.s ?
  • Si nous vendons ou achetons des vêtements : sont-ils issus d’une industrie polluante et néo esclavagiste, recyclés, et/ou issus d’une démarche humaine et environnementale valable ?
  • Si nous consommons, vendons, préparons de la nourriture : dans quelle mesure nos produits favorisent-ils la santé, ou sont-ils issus de la torture animale et de l’agriculture tuant les sols (labour inadéquat et intrants chimiques nocifs) ?

Raisonnements induits selon le type de conscience

Nous nous basons sur des informations pour bâtir nos raisonnements. Les informations que nous choisissons de retenir dépendent d’un état de conscience.

Hypothèse : dans certains états de conscience (éventuellement provoqués par des angoisses, elles-mêmes provoquées par un manque de confiance),
notre attention va plus rapidement se porter sur les informations relatives au nombre de crimes, aux menaces,
et donc peut‑être allons-nous en déduire des arguments en faveur de la prison à tout va, d’un repli entre pairs avec des murailles autour.

Dans un état de conscience de connexion à soi, à autrui, à la nature, et de confiance en notre capacité de guérison spirituelle et d’autonomie, nous allons porter plus d’attention à nos informations intuitives plutôt qu’au brouhaha, et plus rapidement raisonner en termes d’éducation à la résilience, de vie collective basée sur la communication et la confiance, de permaculture…

Selon notre état de conscience, nous nourrirons nos raisonnements avec des informations différentes. Cela nous conduira à des conclusions différentes, même en ayant toujours raisonné logiquement.

Voici quelques questionnements entièrement hypothétiques, qui interrogent les motivations préconscientes :

°Si nous sommes fâchés avec notre famille, rêvons-nous plus facilement de révolution ?

°Si nous trouvons fade la nature (n’avons pas découvert de relation spirituelle), choisissons-nous l’industrialisation outrancière (rupture d’avec nos sources de vie, oubli du Soi dans des mécanismes impersonnels) ?
(L’industrialisation outrancière étant historiquement portée aussi bien par des idéologies libérales que par certaines formes de communisme).

°Si nous avons peur de vivre en confiance, sommes-nous tentés par des propagandes « sécuritaires » de l’ancien ordre moral (qui érigent des barrières) ?

°Si nous sommes frustré.e.s, élisons-nous un dirigeant sanguinaire ?

°Si nous vivons dans le mental, sommes-nous tentés par un État providence perfectionniste mais irréalisable ?

Ces hypothèses (peu importe qu’elles se révèlent vraies ou fausses) veulent attirer l’attention sur le moment du combat électoral et législatif : il ne se joue pas vraiment au moment des élections, mais bien en amont, avec tout ce à quoi on a accepté de continuer à croire, ou de croire pour la première fois, qui n’était pas un message juste (qu’il vienne d’une propagande ou de la haine qu’on a laissé s’installer en notre « cœur », ou d’une fausse solution qu’on a adoptée).

Puisque les discours électoraux (et les votes) de dernière minute ne signifient à peu près rien,
une réflexion anticipée semble nécessaire.

  • Accordons-nous plus d’importance à tenter de juger le bien et le mal, qu’à tenter de distinguer le vrai du faux ?

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