Chapitre « La paix ». M à j : mai 2024.
Qu’est-ce que la #paix ?
- C’est quand les policiers auront arrêté tous les méchants -pourrait-on se demander, juste après un film policier ou le journal télévisé ?
Non, car les plus grands fauteurs de troubles (guerres, pollution massives, crimes internationaux…) ne sont pas arrêté par la police, voire leurs activités ne sont même pas nécessairement illégales.
Certains crimes punis et donnés en pâture aux médias ne sont que les arbres qui cachent la forêt.
Et les forces de l’ordre elles-mêmes sont sujettes à de nombreuses controverses (à propos de leur but de maintien d’un système injuste, des dérapages, de la manière dont elles sont utilisées par certains despotes…) NB. Cela n’est pas une conclusion à propos des forces de l’ordre -qui ne se résument pas à leurs problèmes. C’est un simple constat que la paix ne saurait exister si la collectivité humaine s’en désintéresse -sous le prétexte qu’une institution réduit le nombre de crimes.
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- Alors c’est quand on aura un tribunal et une police internationaux justes et efficaces ?
Non, car un petit groupe d’individus qui contrôlent le monde, c’est une dictature planétaire.
Cf le rôle que tente de prendre l’OMS.
En mai 2024, on peut se réjouir que le tribunal international condamne les attaquants de la bande de Gaza ; mais je ne vois pas de quoi se réjouir que quelques humains décident de ce qui est juste ou pas à des milliers de kilomètres de chez eux.
J’ai aussi du mal à comprendre comment certains trouvent légitime les attaques envers les habitants d’un territoire, même après que les médias les aient diabolisés.
Un petit groupe de personnes qui détient un énorme pouvoir est toujours une bombe à retardement :
quand tout se passe comme prévu, c’est déjà un excès de pouvoir confié à quelques humains.
Mais en outre, se rajoutent le risque de corruption et de menaces sur leurs têtes. Ce risque est souvent (toujours ?) réalité.
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Alors c’est quand tout le monde aura une morale intériorisée, par exemple qu’on sera tous de la même religion ?
Non car les guerres de religions ont prouvé qu’elles n’apportent pas la paix, et c’est bien une guerre que de tenter de convertir tout le monde.
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- Alors c’est quand on ressentira la paix intérieure qu’elle sera aussi extérieure ?
La paix commence probablement par la paix intérieure :
est-ce que nous nous laissons en paix chaque fois que nous en avons besoin ?
Mais utilise‑t‑on le poncif (d’une paix avant tout intérieure) pour fuir notre part de responsabilité dans la société ?
- Qui dicte nos responsabilités ?
- Est-on à l’écoute d’une harmonie entre nos raisonnements et un ressenti affiné de notre situation,
- est-on mu par la réaction émotive instantanée à une situation,
- est-on obéissants à une morale figée remontant à notre éducation d’enfance,
- et/ou comment se meut-on vers la paix ou vers la guerre ?
Est-ce une paix ou une illusion de paix, que l’on ressent si on s’est désintéressé du monde, ou si on est présent et qu’on assiste à des atrocités qui nous heurtent ? (J’aimerais développer ce point, et le ferai probablement lorsque ma résilience aura grandi, et que je serai moi-même plus souvent en paix en toutes circonstances).
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En résumé de ce qui précède, la quête de paix sans quête de vérité ne fait pas envie, car elle semble déboucher sur une multitude de fausses paix.
La subtilité semble requise.
- Comment être sûr.e de ce en quoi consiste la paix
(avant de la désirer et d’agir pour elle) ?
sommes-nous dans une culture de paix ?
De toute évidence non, lorsqu’on pense au budget de l’armement, de la surveillance des faits et gestes, des manipulations médiatiques, des guerres….
Au delà de cette évidence, la question essentielle posée est :
- Sommes-nous dans une culture de paix, même abstraction faite de ce que font une poignée de dirigeants de l’économie et des forces armées ?
Cette question m’amène à reconsidérer diverses fausses certitudes :
La ligne droite imaginaire et la courbe de la vie
Le discours civilisationnel dominant donne des objectifs de croissance continue.
Or ce modèle de croissance ne ressemble pas à la vie, laquelle est quasi cyclique :
Les organismes vivant naissent, grandissent, décroissent, meurent.
Les quatre saisons se succèdent, il n’y a pas un printemps continu de croissance végétale…
Si nous refusons le modèle organique de la vie et imposons notre représentation capitaliste de la vie, il est peu étonnant qu’on soit en guerre entre nous, puisqu’on est déjà en guerre avec la vie elle-même en amont !
J’ai posé le terme « quasi cyclique » car on peut aussi regarder la vie comme un cycle non refermé sur lui-même : certes des éléments semblent régulièrement se répéter, mais ils ne sont pas exactement les mêmes. Certains auteurs parlent de spirale évolutive. (L’image est une spirale en 3D : comme un ressort circulaire).
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Dans la continuité de la logique conquérante économique précédemment énoncée, si on procrée en vue de faire gagner sa religion, sa culture, parce qu’on est pris dans a logique du développement permanent, on est également en guerre ! Pas seulement en guerre contre les autres cultures et religions (guerre nataliste) mais en opposition à toute vision circulaire naturelle, dans laquelle la croissance n’est pas la seule étape de la vie.
La science incomplète
A un certain niveau d’observation du corps humain, on constate que notre système immunitaire nous protège d’invasions microbiennes.
Si on fonde notre philosophie de vie sur cette seule observation, on soutient nos penchants guerriers permanents, à l’instar de nos globules blancs.
Mais notre fonctionnement biologique ne se résume pas à la guerre : nous jouissons aussi de fonctionnements #symbiotiques.
En incluant cette autre information, nous comprenons plus facilement que nous avons besoin d’échanges harmonieux avec les autres.
Nous avons besoin de mieux comprendre les écosystèmes ; de trouver un sens aux maladies. Un sens qui ne nourrisse pas une sorte de vengeance anti‑nature.
Que faire ?
Observer, ressentir la vie (pas se borner à ce qu’on nous a dit que la vie était).
Si on ne ressent rien, pour de nombreuses personnes, une piste sérieuse est de chercher à guérir des traumas qui nous ont figé (pour nous protéger de ressentis pénibles).
Une fois intégré le concept de mortalité de nos égos, comment être en paix avec cet aspect cyclique de la vie ?
Des pistes sont du côté de la qualité de notre ressenti de vie, d’appréciation du moment présent, de connaissance du passé sans s’y attacher, d’expériences qui nous ont montré que la confiance en la vie portait ses fruits…
L’acte de paix
Je constate que l’on n’est pas toujours mu par des désirs d’obtenir davantage (de paix, de bonheur, d’amitiés, d’argent, de lucidité…).
On souhaite parfois aussi éliminer ce qui nous gêne (des adversaires, des remords, des cultures différentes de la notre, des êtres sur qui on jette l’opprobre, des ombres…).
Lorsque l’on se focalise sur ce dont on ne veut plus, c’est comme si on renonçait à surmonter l’épreuve de paix sous‑jacente.
Par exemple, si on désire moins de guerres, par l’éloignement ou par la mort de nos ennemis, ce n’est pas la même chose que de souhaiter réussir à rétablir une relation amicale avec eux.
Obtenir une relation #neutre, sans conflit (éventuellement avec des territoires séparés), peut constituer une étape provisoirement satisfaisante : la tolérance.
La laïcité est une forme de tolérance.
Mais la tolérance ne suffit pas à créer une paix durable, car elle contient l’idée qu’on supporte quelque chose que l’on réprouve.
La paix est au delà de ce point de vue de simple survie à ce que l’on réprouve.
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Ne pas discriminer ne suffit pas à créer la paix, car la coopération requiert de la confiance, et pas seulement une absence d’hostilités. Et sans coopération, il y a la compétition, voire la guerre.
Par exemple, être contre l’handiphobie est beaucoup plus pacifique que de se moquer des personnes en situation de handicap ;
mais en quoi cela constitue-t-il une aptitude à co-oeuvrer avec tout le monde, y compris en situation de handicap ?
Par exemple, adhérer à une opinion politicienne qui rejette l’islamophobie, ou encourage le véganisme, est beaucoup plus pacifique que de haïr l’ensemble des Musulman.ne.s et des végans ;
mais en quoi cela constitue-t-il une aptitude à vivre au quotidien avec une personne qui va peut-être nous dire que notre alimentation à base de porc est pêché, ou que nous sommes complices de maltraitance animale ;
en quoi a-t-on réellement créé du dialogue et de la paix ?
NB être Musulman ne se résume pas à interdire le porc ; j’ai pris cet exemple pour attirer l’attention sur le besoin de co-exister dans le concret de la vie quotidienne, pour dépasser nos formatages culturels autrement que depuis le fauteuil depuis lequel on consulte Internet.
Le film « La crise » de Coline Serreau, illustre bien ce décalage entre le discours tolérant et les actes, et il illustre aussi le décalage entre le discours intolérant et les actes.
La confiance s’acquière après qu’une collaboration, une communication, aient permis de faire bouger nos rigidités intérieures, en gardant notre essence, en lâchant les obstacles culturels qui divisent l’humanité.
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Ne pas discriminer ne suffit pas à comprendre que l’autre est comme nous, même s’il semble très différent en considérant certains aspects seulement.
Par exemple, être idéologiquement contre la transphobie est beaucoup plus pacifique que de se moquer des personnes non conformes aux stéréotypes de genre ;
mais en quoi cela constitue-t-il une connaissance de toutes les énergies et émotion en nous (culturellement classées masculines ou féminines), et en quoi cela nous amène-t-il à accueillir nous-même et autrui dans n’importe quelle expression de genre, en privé ou même dans la rue ?
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Le refus des discriminations est un pas vers la paix ; mais la pénalisation des discrimination nourrit une machinerie de guerre juridique.
Cf. le chapitre sur la Justice restaurative, et plus largement, sur la communication et la vision en miroir.
Observons notre éventuelle haine et laissons là s’estomper.
Co-œuvrons à aider chacun à pacifier son emploi : à retrouver le sens de travailler non pas pour écraser d’autres entreprises ou personnes, mais pour tisser une société satisfaisante.
- Et si, au cours de notre vie, nous étions de nombreuses fois amené.e.s à choisir de détruire, ou d’évoluer ?
Un but de vie pourrait être de trouver un moyen d’affirmer notre existence, sans agressions : de vivre sans tuer ; d’évoluer sans envahir autrui (ni sur‑peupler Terre). Pour cela, probablement avons-nous besoin que nos instincts de survie, le mental, et la sagesse intuitive, cohabitent harmonieusement.
Je rêve d’un apaisement des conflits sans que ce soit par la menace, ni par un confinement dans l’enclos d’une bergerie (frontières, amendes, prison, norme excluant les marginaux) : je souhaite une paix résultante d’une maturité spirituelle, émotionnelle, globale : de personnes connectées à leur intériorité, capables de rencontrer les autres sans peur de se perdre elles-mêmes. Je rêve d’amitiés inconditionnelles.
Plusieurs points de vue sur la vie coexistent toujours.
- Notre regard porté sur le monde conclut-il à la complémentarité de chaque approche, ou à leur incompatibilité ?
- Autrement dit : cherche‑t‑on respectivement la paix (la coexistence équitable) ou la destruction (domination insensée) de ce qui est différent de nous ?
- Préférons-nous cultiver le souvenir des maltraitances que nous avons vécues, ou de la bientraitance que nous avons vécue ; ou ne voyons nous aucun clivage (bientraitance / maltraitance) ?
- Est-ce que l’on s’estime en paix parce que personne ne nous dérange personnellement ?
- Est-on libre de contredire les normes sociales en vigueur ?
Aujourd’hui, je me sens cheminer vers la paix lorsque j’apprends à déceler le vrai du faux en moi, à accepter que je suis en partie dans le faux, et que par déduction, les autres ont aussi le droit d’y être.
Accepter mes étapes me procure de la joie et de la confiance progressive en l’humanité.
Je préfère acquérir peu à peu de la joie authentique d’être un humain, que d’écouter des injonctions à me plier à un prétendu modèle de perfection.
La #fuite
La fuite faisant partie des réactions possibles à ce qui est vécu comme une attaque, et même si nous nous sentons apparemment en paix, nous pouvons regarder si nous aspirons à fuir, en observant nos tentatives d’évasion :
° lorsque nous faisons du tourisme, ou que nous nous intéressons à une œuvre (livre, film, Histoire…) : est-ce surtout pour nous distraire (fuir) ou vraiment par plaisir dans ce que nous faisons ?
° allons-nous dans la nature avant tout pour la rencontre avec elle, ou pour éviter les gens qui ne sont pas à notre convenance ?
C’est parfois pour « fuir » qu’on acquiert une maison entourée d’hectares, se paye des vacances dans des endroits privilégiés, se promène avec un casque audio, s’alcoolise…
NB. Fuir n’est pas un problème en soi : cette réflexion nous invite seulement à discerner une tension guerrière insoupçonnée afin de pouvoir enclencher une résolution du conflit sous-jacent.
#Non-violence ?
On peut s’engager dans des mouvements en faveur de la paix, de l’éducation non‑violente, mais est-ce le cas dans un mouvement, une idéologie, qui cherchent à faire gagner un camp contre un autre, ou qui s’imposent par la force (ou par la ruse), et appellent cela la paix ?
- Est‑on mu par un désir de paix ou de trouver puis de corriger (cruellement) des « fautifs » ?
- Est-ce que l’on s’estime en paix parce que personne ne nous dérange personnellement ?
- Est-on libre de contredire les normes sociales en vigueur ?
- Quelle est notre réaction lorsqu’autrui nous adresse la parole au contraire de nos valeurs ?
Un dicton affirme : « dans la vie, il faut choisir entre avoir raison ou avoir la paix ».
Célébrons la vie ! (Aucune occasion spéciale n’est nécessaire pour cela).
(Sans célébration, il y a un risque de frustration, puis d’agressivité).
Nos envies agressives, ou de domination, peuvent rester dans le cadre de jeux ou de sports sans conséquences dramatiques :
avec un contexte bienveillant dans lequel les limites de chacun.e sont entendues et respectées, et en soignant nos blessures intérieures dans des moments appropriés
(plutôt que de faire mal à autrui dans l’illusion que cela effacerait nos propres douleurs).
Les techniques de « Communication non violente » aident les personnes à communiquer leur empathie (1) (par une méthodologie d’expression). Mais sans empathie, une formalisation de langage reste une simple simulation d’empathie.
(1) Tant que c’est dans une juste mesure, se mettre un peu à la place de l’autre et imaginer ce qu’iel ressent, favorise la paix.
La #vengeance est irrationnelle
Parfois, les coups portés, les blessures, les morts, ou au contraire les gestes protecteurs, sont comptabilisés. Mais il est illusoire de croire que l’on établit ainsi la vérité : nous n’avons jamais toutes les données d’une situation, puis ne mémorisons que des bribes, ou recomposons nos souvenirs.
La haine parfois ressentie n’est pas proportionnelle à la longueur de la liste des méfaits, et le désir de vengeance non plus.
Le désir de vengeance est un sentiment échappant à toute comptabilité rationnelle.
Il est une souffrance supplémentaire née de la volonté de nuire à l’auteur.e d’un acte.
Si nous accueillons l’existence de ce désir en nous-mêmes (sans honte ni orgueil vis à vis de ce désir), sans l’alimenter en ressassant nos idées sombres (mais sans refuser de le voir s’il est là), il pourra plus facilement s’estomper.
Interrogeons nos désirs de « redresser les torts ». Parce qu’il est banal de redouter subir ce que l’on aimerait faire subir à autrui.
- Rêvons-nous de corriger de manière exemplaire (voire de tuer) les gens que nous qualifierions de bandit, de méchant ?
Au moment présent, y a‑t-il une menace ? Si la menace n’est pas évidente, pourrais-je l’éclaircir, plutôt que de me baser sur des fantasmes (de culpabilité ou d’innocence, de danger ou de sécurité) ?
Y aurait-il certaines informations que je dénie ou refoule ? Est‑ce la situation qui est effrayante, ou réveille‑t-elle des peurs enfouies en moi ?
Suis-je en communication authentique avec mon intériorité, lorsque je tente de résoudre ce qui me cause une inquiétude ? Comment cela se manifeste‑t-il dans mon corps, dans ma respiration ?
Vais-je réagir, ou vais-je chercher la réalité (sous les apparences) ?
S’il y a une menace extérieure avérée, comment est‑ce que je choisis d’y répondre (éduquer, emprisonner, fuir, détruire, prier, être sur mes gardes… ) ?
Qu’est-ce que je veux propager (donc plus tard récolter) : de l’amour ou de la peur ?
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L’opinion que l’on se fait de l’autre n’est pas la réalité. La perception que cette autre personne a d’elle-même n’est pas non plus nécessairement la réalité.
Quelqu’un qui nous offre un cadeau n’est pas une personne généreuse ;
c’est une personne, dans toute sa complexité (et il se trouve qu’elle nous a apporté quelque chose que nous estimons être un cadeau ; mais pourquoi le percevons-nous ainsi, au fond ?)
Quelqu’un dont les comportements nous mettent mal à l’aise n’est pas une personne irrespectueuse ;
c’est une personne, dans toute sa complexité (et il se trouve qu’elle nous a commis un acte que nous estimons être un manque de respect* ; mais pourquoi le percevons-nous ainsi, au fond ?)
Chaque fois que nous croyons pouvoir résumer l’autre (ou nous-mêmes), nous nous illusionnons**.
Parfois, nous voulons nous accrocher à cette illusion, sous l’influence de la haine, du désir érotique, ou de la peur de perdre un lien affectif.
* « Manquer de respect » est une manière subjective d’interpréter la réalité, quelle que soit l’attitude de l’autre (revendiquer son acte, plaider coupable, trouver une raison valable d’avoir agi de la sorte, implorer le pardon, ou crier son innocence).
C’est vis à vis d’un contexte culturel qu’un acte sera jugé comme un « manque de respect ».
**Désirer tuer par vengeance, sous l’impulsion de la haine, revient à désirer tuer la mémoire d’un personnage (du roman constitué de nos souvenirs partiels et reconstitués).
Lorsque l’on se rend compte que ce dont on voudrait se venger n’est que l’idée que l’on se fait de l’autre : on n’a plus besoin de commettre un acte agressif réel ! On peut se débarrasser de notre rancœur envers ce personnage imaginaire en prenant du recul vis à vis de notre imaginaire.
Cela rejoint une quête de vérité.
En quoi l’autre se comportait comme moi (protéger ses intérêts personnels ou sa culture, se croire le centre du monde, ne pas savoir comment démêler un conflit non violemment) ?
Quel chemin m’a conduit jusqu’au conflit ; comment être juste, dorénavant ?
Video en accès libre sur Internet, sur le thème de a guerre et de la paix :
Howard Zinn – Un mouvement pour la paix (3 guerres saintes – 2009) [VOSTFR]
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