Mise à jour : janvier 2025 k

si vous souhaitez acquérir un #appareil #photo :

1) si vous le pouvez, voyez d’abord ce que votre entourage pourrait vous prêter ou revendre, afin d’éviter d’acheter un produit industriel non nécessaire.

2) avez vous besoin de faire de la photo ?

J’en fais… aime cela… mais pour être honnête, je ne sais pas à quel point c’est un art, un passe-temps sain, ou une simple fuite de l’ici et maintenant, du fétichisme qui ne dit pas son nom, un attachement matérialiste, une distraction dans les apparences…

3) si vous souhaiter quand même acquérir votre matériel, voici la synthèse de plusieurs jours de compilation de données.

(Je n’ai aucun intérêt personnel ni avantage d’aucune sorte à conseiller un appareil plutôt qu’un autre. Cette page reste un travail bénévole dans lequel j’essaie de me centrer sur un éclairage des principes photos généraux, et pas sur une parfaite justice entre marques).

comparatif des modèles du marché (janvier 2025)

parmi les boitiers à 2500€ max, voici ce que je retiens de ma lecture approfondie de sites web (en plus de mes expériences sur certains modèles)

pour un zoom numérique permettant d éviter de trimballer un gros teleobjectif :
eos r6, r7 et r8 : zoom video jusque 10x (en realité 5x max acceptable en qualité) mais limité à 25p full hd (pas de zoom 4k)
les sony A6700, ZVe10, Zve1 vont entre x1,5 video 4k bonne qualité et x4 zoom numerique moins bon. (à verifier au cas pas cas pour chaque modele)
panasonic, je ne trouve pas d’info claire (a priori zoom x2 sauf en 4k. a confirmer).
Nikon z6iii : zoom x1,5 (4k) à x2 (HD).
Fuji xt5 : pas de zoom numerique video
NB un zoom numerique est tres utile en video. en photo c est bien mais moins necessaire qu en video car on peut recadrer l image en post traitement.

pour le time laps : ideal : Nikon (du moins, vérifié sur Z30 et Z6III). Presque aussi bien : eos R (verifié sur r8, r7 et r6)
time laps tres limité : Sony.
pas de time laps sur xt 5 (probablement sur tous les Fuji ?)

pour des videos stables, il faut un objectif stabilisé. surtout pour un teleobjectif. Le boitier aussi si possible (mais priorité à l objectif)
donc attention, les choix sont reduits.
chez Nikon l’objectif doit comporter le sigle VR. Chez Canon : IS. chez Sony : OSS. Chez Panasonic-lumix : OIS
donc par exemple, meme si le panasonic S5 est un excellent choix, si on ne prend pas le 24-105, on n’a pas un énorme choix stabilisé (le 100mm qui pese 300g n’est pas stabilisé, par exemple)
chez Canon aps-c, tous les objectifs eco rf-s sont stabilisés, et les plein formats : ça dépend (attention le 50mm f1.8 ne l’est pas).
chez sony, a part des zooms, a prix abordable je ne vois que le 90mm focale fixe f2.8 de stabilisé.
cotés boitiers, chez Canon, c’est seulement le R7 (ou plus cher) qui sont stabilisés.
dans les autres marques c est apreil : les boitiers pas trop chers et legers ne sont pas stabilisés en général.
avec un bioitier nion stabilisé, il faut une focale hyper bien stabilisée (tous les objectifs d une meme marque n ont pas forcement la meme performance de stabilisation).

pour des videos d action il faut au minimum 50p, mais mieux vaut 100p ou plus haute frequence si on peut.
beaucoup de boitiers pas trop onereux ont la 4k 25p (des 600€) mais pour la 4k 50p, je ne vois rien a moins de 1100€ (sony zv e10 ii)

pour voir l image au travers de l objectif il faut un réflex (eos 6d, eos 250d, eos 90d, eos 5d, Nikon reflex, Pentax). sinon c est via viseur ou ecran

ecran : verifier rotule integrale (fuji xt 5 : c est pas une rotule et c est penible)
pas d ecran ? oui c est leger mais en plein soleil il arrive qu on ne puisse pas voir l ecran
envie de faire la mise au point manuelle ? regardez la resolution du viseur ou de l ecran. (un ecran sony v log a 1M points et moins precis qu un viseur eos r6 à 3.7M points)

Pour des images de personnes, focales (equiv 35mm plein format) requises :
20 à 40mm pour les groupes ;
28 à 85mm personne de plein pied ;
40 à 135mm portraits
Pour l’architecture : 14 à 300mm
Pour les forets, lacs, clairieres, : 14 à 70mm
Pour les lointains haute montagne par soleil, animaux sauvages : 135mm jusqu’ à … ce que vous pouvez porter, vous payer, et le trepied avec.
vu le poids et ptrix des teleobjectifs, la rubrique zoom numerique a toute son importance)

conclusion, les meilleurs rapports qualité prix, en tres haute qualité, me semblent :
sans hésiter le panasonic s5D est le meilleur rapport qualité prix (1000e : un boitier aussi bien que le R6 apparemment, mais deux fois moins cher).
Pour un boitier pro au meme prix qu un eos r6 : panasonic s5IIx + 24-105 f4 OIS (le meilleur capteur dans cette gamme de prix, mais choix de focales stabilisées limité. toutefois, le stabilisateur du boitier est le meilleur que je connaisse, il peut supporter une focale non stabilisée)
Pour l’etendue du choix des focales : eos r6 + 15-30 (ou 14-35 pour les plus exigeants) + 70-200 f4 L.
interessant aussi le Nikon z6iii : 4k en 120p, mais dur de trouver une focale qui me fasse envie (lourdes ou non stabilisées).
je m’interroge sur le Sony ZV e1 au capteur excellent car ni viseur et problemes de surchauffe signalés. cependant si on rentre chez Sony plein format, le 90mm f2.8 OSS a l’air un objectif intéressant (lourd, certes, mais beaucoup moins qu un Canon 100mm).
Si on a pas de probleme de budget, le Sony Alpha 7S III a l’air au top (mais bcp plus chez que Nikon Z6iii ou panasonic s5IIx sans que le supplément prix semble justifié).

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les meilleurs rapports qualité / prix, en qualité correcte, mais poids adapté à la randonnée, et prix plus doux
eos r8 + 24-105 f4-7.1 + batterie supplémentaire d’office : pour une bonne qualité à poids plume.
eos r7 + 18-150 + 10-18 (équivalent 16- 240mm) : mon premier choix pour l’amplitude focales à poids plume. (encore moins cher le R10 a la meme qualité de capteur, mais il n’est pas stabilisé ni protégé de la poussière).
(sony a6700 + 18-135 (equivalent 27-202mm) le boitier est cher pour ce qu’il offre (boitier certes plus leger qu un panasonic S5 mais bien moins qualitatif et plus cher).
ou Nikon z30 + zoom Z VR)
la version pro du A6700 c’est le ILME-FX30, probablement très fiable, et qui intègre la 4k 100p (le capteur a les mêmes caractéristiques, mais attention : pas de viseur !). on peut y mettre un 50mm OSS ou un 18-105 OSS (équivalent 27-157mm), dans ce qui est abordable en prix.
je ne prendrais ni Fuji XT (mauvaise experience avec le XT-5) mais le nouveau fuji XM5 a l air presque aussi bien que le XT en bien moins cher, le prix devient en rapport avec la produit fourni., donc pourquoi pas, je m’interroge sur Sony vlog haut de gamme (cependant bcp de problemes de surchauffe relevés dans les avis utilisateurs.). toujours est il que les Sony APS-C bas entree de gamme ont une faible montée ISO (capteur inférieur à APS-C)

NB je ne touche aucun argent ni avantage quelconque à promouvoir un appareil ou un autre !!! juste je fais profiter d’heures et d heures à avoir fouillé internet + testé diverses machines sur le terrain.

Ces prix sont élevés. Les smartphones ont progressé en rapport qualité / prix côté photo, mais les boitiers photos de ayant un capteur de qualité restent très chers. Les boitiers photos plein format, les seuls vraiment qualitatifs à ce jour, sont rarement à moins de 2000€ (ou alors ils ne sont pas stabilisés).

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Conseils plus généralistes

Dans ce qui suit, étant donné que les capteurs ont des tailles différentes, pour comparer un rendu d’un objectif, je ramène la valeur à celle du plein format et parle d’équivalent.

(en savoir plus sur les capteurs)

Capteurs du plus grand au plus petit :
moyen format > plein format > APS-C > 4/3 > 1.0…)
Plus le capteur est grand, plus le boitier ET l’objectif sont gros et lourds (en moyenne, pour un rangle de vue équivalent).
Plus le capteur est grand, en moyenne, meilleure est l’image.

les capteurs à double ou triple iso natif sont a priori meilleurs en montée iso (exemple a priori : Sony FX30 et Panasonic S5 markII, Sony FX-3. A priori car je ne les ai pas testés. J’ai testé le panasonic S5 et oui il est excellent en montée iso)

Les questions essentielles à se poser avant le premier achat, pour éviter d’acheter inutilement du matériel cher (et polluant, comme tout objet industriel impliquant batteries, électronique…) :

QUESTION 1 : est-ce que je veux réaliser des FILMS PROS ou semi pros (en plus de faire de la photo) ?

si la réponse est oui (priorité à la vidéo) : cliquer ici

Il y a besoin : d’un micro réputé de qualité (ou d’une prise micro de qualité),
et un zoom fluide dédié vidéo, ainsi que d’une échelle manuelle de mise au point, et un diaphragme progressif..

D’une manière générale je recommande pour la video créative un produit dont l’écran ou le viseur fassent au moins deux millions de pixels.

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QUESTION 2 : réflex ou pas ?

Un appareil réflex est aujourd’hui désuet. L’électronique de pointe est passée du côté des appareils sans miroir. (Donc pour les débutants, ou pour capturer les scènes d’actions sans risquer de les rater, pour la vidéo, la randonnée légère, la réponse est : à éviter).
Toutefois, un appareil réflex (avec miroir), offre le cadeau inestimable d’une visée optique (au travers de l’objectif et non pas via un viseur ou écran électronique). C’est un plaisir très appréciable, mais ce sont des appareils plus lourds, nécessitant un savoir faire d’utilisateur, et seul Pentax semble vouloir durablement en fabriquer.

(en savoir plus sur les réflex)

Si cette visée est un critère pour vous, il reste peu de modèles. Seul le fabriquant Pentax est clairement dans une perspective de maintenir sa gamme de reflex. Les Canon sont en fin de vie.

Il reste quelques modèles Nikon (mais je ne les connais pas).

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QUESTION 3 : l’OBJECTIF (ou focale) désiré(e)

  • est-ce que je veux un zoom polyvalent qui couvre tout (équiv. 24-200 mm) mais qui ne donnera jamais une image pro.
    (L’équivalent 24-200 en APS-C sont des zooms du style 16-135 ; et en 4/3 des zooms du style 12-100).
  • est-ce que je veux un zoom avec moins d’amplitude, mais quand même beaucoup, pour une qualité d’image un peu supérieure ?
    exemple 28-105mm (en APS-C : 18-70mm ; en 4/3 : 14-50mm)
  • est-ce que je veux le top qualité ET la plage focale étendue, auquel cas je pars sur deux appareils photos ! un boitier + grand angle et un boitier + téléobjectif.
    Respectivement, par exemple,
    pack boitier + grand angle : un 16-35mm ou 24-70 pro en plein format.
    (11-22 en APS-C)
    ET
    pack boitier+ teleobjectif : le plus universel est le 70-200mm je recommande un 70-200 f4 pro stabilisé, ou, pour à peine plus lourd, chez Fuji, le 50-140 f2.8.
Pour d’autres options de focales ? cliquer

Il existe des téléobjectifs plus puissants que le 200mm ou équivalent.
Mais à partir de 400mm et plus, les contraintes sont élevées:
photo animalière, oui mais avec trepied et en mode camouflage, par exemple.
De nos jours je suis presque sur qu’il vaut mieux un excellent 200mm et un excellent boitier 30M pixel ou plus, et recadrer les photos en post-exposition, pour obtenir le même cadrage que si on avait disposé d’un 400mm, plutôt que de trimbaler un 400mm moyen sur un capteur 20 M pixels.

il existe des 11mm et moins (ultra grand angle), mais leur usage est tres spécifique.

Il existe des focales fixes (à la place d’un zoom, pour la legereté ou la luminosité, mais je ne les recommande pas, sauf usage très spécifique, car par rapport à jadis, les zooms ont fait beaucoup de progrès techniques (les boitiers et logiciels savent parfois corriger leurs aberrations électroniquement), et en outre, la grande ouverture n’est utile que pour deux choses et ne servent à rien pour les situations courantes (ces deux choses sont : la clarté du viseur (peut faciliter la mise au point de netteté en mode photo uniquement) et les photos avec un sujet net mais les autres plans ultra flous.
En video, ou pour avoir une image nette à plusieurs endroits : la grande ouverture n’apporte que du poids strictement inutile.
En outre, ce n’est pas parce qu un objectif est lumineux qu il a une bonne qualité optique, même en refermant son diaphragme).

Si vous prenez une focale fixe, je vous suggère qu’elle soit macro, au moins un peu (1:2 ou x0.5 ou mieux) cf. plus loin

Ouvertures et flou bougé

La profondeur de champ est la capacité à ce que ce soit net à plusieurs distances à la fois. Cependant, plus c’est net à plusieurs endroits, moins c’est parfaitement net nulle part : la profondeur de champ s’accompagne d’une perte de précision globale.
Plus l’ouverture est refermée, plus ce qui précède se vérifie.
Plus l’objectif est lumineux (grande ouverture), et utilisé en grande ouverture, plus la netteté est précise à une seule distance, et plus le flou s’installe avant et après cette distance.

En résumé : de f1 à f2.8, ce sont des ouvertures lumineuses, très utiles si et seulement si on a envie de photos aux arrières plans flous.
de f3.5 à 4.5, c ‘est à peu près l ideal des qu’il ne fait pas soleil.
f5.6 à f8 : T bien pour le soleil, moins dans les intérieurs sombres (sauf à avoir un boîtier haut de gamme à forte montée en ISO, exemple Lumix S5).
F11 et au delà : à fuir (sauf plein soleil ou équivalent)

Dans tous les cas, un objectif sombre passe mieux en grand angle qu’en téléobjectif.

détail pour chaque ouverture

En détail :
f1.4 : extrêmement lumineux (et mise au point avec très peu de profondeur de champ. Rarement utile.
f2.8 : lumineux. ouverture la plus utile à disposer. c’est l’ouverture parfaite pour les photos à arrière plan flou (sauf si luminosité trop forte). Un objectif qui ouvre a 2.8 peut se fermer a 4 ou 5.6… donc un objectif qui peut faire 2.8 n’est pas handicapé par les fortes luminosités. tandis qu un objectif qui, au plus lumineux, est 5.6, ne pourra jamais s’ouvrir à 2.8…
f5.6 : parfait pour les situation de plein soleil.
f8 : un peu sombre. parfait en cas de soleil sur surface réfléchissante style sable blanc ou neige.
f11 : sombre. utile si on veut une grande profondeur de champ et si on a assez de lumière pour cela. commence à se diriger vers l’inadaptabilité aux téléobjectifs ou aux situations sans soleil.
f22 : très sombre. peu utile.
f32 (ou +) : extrêmement sombre. très grande profondeur de champ mais image dégradée dans sa globalité. Complètement inadapté aux téléobjectifs.

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il n y a pas de limite de flou bougé :
certes il y a plus de probabilité d’avoir une image floue si la vitesse est plus lente que 1/focale (en équivalent plein format)
exemple focale 50mm ou équivalente 50mm : flou bougé probable -sauf trépied- sur des vitesses plus lentes que 1/50, (1/20 et moins…)
.
Flou moins probable sur une vitesse plus rapide que 1/50, (1/100, 1/500, etc).
mais dans l’absolu, c’est faux : on peut se retrouver avec des photos nettes malgré que l’on soit un peu en dessous de la limite flou bougé ; et on peut avoir des photos floues malgré une vitesse rapide, si on a déclenché au mauvais moment.
Il est nécessaire de déclencher lors du moment magique durant lequel notre main a complètement cessé de trembler.

Présentation détaillée des focales

ultra grand angle : intérieurs, forets, photos oeil de poisson, groupe entier + arrière plan, salle de concert entière…
+/- 15mm en plein format (7,5mm en capteur 4/3 , 10mm en capteur APS-C)

grand angle : intérieurs, groupes (taille et visage), paysages, forets, scène de théatre proche…
+/- 24mm en plein format (12mm en capteur 4/3 ; 18mm en APS-C)

standard : portraits en intérieur ; recadrage léger dans un paysage, scene de theatre eloignée…
+/- 50mm en plein format (25mm en capteur 4/3 ; 37mm en APS-C)

petit téléobjectif : portraits en extérieurs, détail dans un paysage ou sur un monument, photo sportive en extérieur, idéal photo macro (insectes, fleurs) si l’objectif permet une mise au point rapprochée,
+/- 100mm en plein format (50mm en capteur 4/3 ; 75mm en APS-C)

téléobjectif : détail précis dans un paysage ou sur un monument, sommets éloignés, photos de sports lointains… utilisation d’un trépied recommandée en l’absence de main ultra calme ou en l’absence de soleil ou en l’absence de stabilisateur
+/- 200mm en plein format (100mm en capteur 4/3 ; 150mm en APS-C)

téléobjectif puissant : espionnage, photos de lune, photo animalière. utilisation d’un trépied quasi indispensable
focales tres peu utiles de nos jours où les capteurs des boitiers atteignent 40 millions de pixel, permettant de recadrer l image prise par un 200mm voire par un simple 100 mm, si toutefois la photo est parfaitement stable et nette pour pouvoir etre recadrée.
Cela concerne +/- 400mm en plein format (200mm en capteur 4/3 ; 300mm en APS- et plus.

faut-il un filtre UV ou polarisant ?

Dès lors que l’objectif vaut quelques centaines d’euros, je trouve logique de le protéger par un filtre de protection UV haute définition (+ 25 à 50 € selon diamètre) (dans la très marque Hoya, chère, le nom du filtre doit comporter HD)
si le boitier est cher, on peut protéger l’écran arrière par un verre trempé protecteur de l’écran de l’appareil (+ 12 à 18 €).

En montagne et si la luminosité le permet, le filtre polarisant est intéressant. Mais oubliez le polarisant sur les téléobjectifs peu lumineux (f5.6, f8, f11…) ou non efficacement stabilisés, car ce filtre assombrit l’objectif.
Oubliez le aussi sur des hypers grand angle (sauf à vouloir un ciel non uniformément assombri).
et oubliez la simplicité car le filtre polarisant oblige à transporter sa boite : des qu on perd la luminosité on le démonte. on le remonte si on retrouve le soleil…

Les filtres neutres servent à assombrir délibérément (photos sur trépied, pour obtenir un arrière plan flou au maximum ou pour un effet filé sur les cascades. Je trouve ces filtres rarement utiles.

NB. le choix de la focale est déterminant d’entrée de jeu si on veut éviter de gaspiller ou de se ruiner :
par exemple, si on achète un 24-105mm cher et qualitatif (un compromis sur l’étendue des focales), c’est en pure perte si on achète l’année suivante un 16-35 et un 70-200.
Inversement c’est inutile d’acheter ces deux zoom (pour couvrir une grande étendue focale) et leurs boitiers respectifs, pour se rendre compte après quelques randonnées, que l’ensemble est trop lourd et qu’on regrette de ne pas avoir pris un 24-105 (ou un compact).

Ouverture maximale : attention à ce faux critère de qualité.
Certes, il vaut mieux une focale lumineuse (f2 max par exemple) que très sombre (f11 max par exemple). Parce que la focale qui peut ouvrir à f2 peut aussi ouvrir à f11, tandis que celle qui n’ouvre qu’à partir de f11 ne peut jamais ouvrir à f2.
Mais il vaut mieux une focale moyennement lumineuse mais pro (exemple un 70-200 f4 pro ou série L) qui est de très bonne en qualité optique dès sa pleine ouverture de f4, qu’une focale lumineuse médiocre (qui est épouvantable à f2 et f16, passable à f2.8, f4 et f11, moyenne à f5.6, et jamais tres bonne).
Quant aux téléobjectifs peu lumineux (f8, f11…) ET mauvais à pleine ouverture : ne pas acheter !
Pour les scènes au soleil, l’idéal est donc un excellent téléobjectif f4 stabilisé, et un excellent grand angle (peu importe qu il soit lumineux ou pas ; stabilisé si usage vidéo).
Pour les scènes sans trop de luminosité, il faut, en outre, un boitier à bonne montée en ISO pour pouvoir utiliser un téléobjectif (quel qu’il soit) (en premier prix deja qualitatif de ce point de vue, je pense au Lumix S5. Chez Canon, c’est seulement le R6 ou supérieur).

Avoir une focale très lumineuse ne compense pas l’absence de boitier à montée en ISO qualitative (sauf pour les photos où l’on veut avoir du flou autour du sujet principal : pour ce genre de photos seulement, la luminosité de la focale est le critère essentiel).
Je n’ai rien contre un 70-200 f2.8 pro, si ce n’est qu’il pèse le double du f4, et que cela n’a d’intérêt que si on le stabilise parfaitement (plus dur à réussir sans trépied, vu le poids). Et ça n’a d’intérêt complet que si le boitier a 30M pixels ou plus (sinon, c’est frustrant d’avoir une focale excellente limitée par le boitier). Idem pour les focales fixes pro.

QUESTION 3bis

  • Est-ce que je veux photographier des choses de près (pétales, insectes, …) ? Si oui, vérifier d’entrée si l’objectif visé est « macro » rapport grossissement au moins 1:2 (x0,5) idéalement rapport 1:1 (x1).
    A contrario, par exemple, prenons le Canon EF 50mm f1.8 que j’ai bcp pratiqué : il met au point à 45 cm, (donc PAS macro) : certes son rapprochement est suffisant dans 90% des photos, mais frustrant à plusieurs reprises (sans parler de rechercher des très gros plans). Idem avec le 100mm non macro, qui oblige à se tenir loin de la personne photographiée. Sans avoir besoin de performances macro, je trouve absurde de payer plein pot sur une focale fixe et qu’elle ne délivre pas le rapprochement nécessaire.
    NB La macro puissante est difficile à stabiliser. (Les records sont notamment 2:1, x2) Ma suggestion pour les non spécialistes macro, est seulement de penser à avoir le minimum satisfaisant.

QUESTION 4 : le POIDS

  • bien vérifier que le matériel que vous envisagez est pesé avec les memes standards pour comparer (exemple avec batterie incluse. et la batterie a une faible capacité, comptez le poids d’une batterie supplémentaire)
  • Si le poids et l’encombrement sont le dernier des soucis, on peut envisager un réflex et/ou plein format. (Moyen format en studio seulement).

QUESTION 5 : le BUDGET

NB. le coût n’est pas la première question. Pourquoi ? Parce qu’acheter un appareil qui ne convient pas, sous prétexte qu’il rentre dans le budget, est inutile : on se retrouve rapidement avec un produit mal aimé sur les bras, et il est généralement inrevendable.
Si le budget coince, peut-on acheter un appareil avec plusieurs amis, et se le prêter a tour de rôle, mais tous disposer d’un bon appareil fiable ?

Pour la durabilité, éviter de partir avec plusieurs objectifs pour un seul boitier, et de les changer sur le terrain (dommages irréversibles causables au capteur : poussières rayantes, brume salée, etc). avoir un sac molletonné adapté. Éviter tout choc, a fortiori ne jamais laisser tomber l’appareil ni le ranger sans capuchon ou sans filtre protecteur.

Certains boitiers, ou focales, sont mal réglées (frontfocus). Heureusement que mon EOS 6DII a un réglage précis, sinon, avec le 24mm Sigma, j’aurais eu des photos floues (ou du renvoyer l’appareil au SAV durant des semaines) (NB je ne sais dire si le défaut provient de Sigma ou de Canon). Un des avantages des boitiers moyen et haut de gamme, est ce genre de réglages qui permettent de corriger de petites aberrations. Avec un boitier premier prix non réglable… je me retrouvais coincé.

La qualité de montée en ISO est l’un des principaux critères de qualité d’un boitier. Mais attention aux comparaisons de performances théoriques entre deux fabriquants différents, ou de boitiers sortis à des périodes de fabrication différentes chez le même fabriquant :
Pour les appareils que je connais, cf. les tests un peu plus loin.
L’avantage est aux plein formats.

La qualité des tests disponibles sur Internet

amusant : le eos 250d testé par la Fnac : deux avis contradictoires pour le même produit (seule la couleur de l’appareil change entre les deux tests)

L’échelle des distances

pour réduire le poids et le prix, la mode est aux objectifs avec une bague de mise au point manuelle qui n’en n’est pas une : elle commande l’autofocus manuellement.
mon sigma 18-50 et mon canon rf-s 10-18 notamment.

à part la légereté c ‘est un régrès !!

° penombre ou nuit : l’appareil ne sait pas mettre au point, et on ne peut rien faire avec la bague vu qu’elle commende a l appareil et que ce dernier est largué.

° si l objectif n’est pas parafocal, on ne se rend pas compte qu en modifiant l’angle de vue (zoom), on perd la netteté (en mode manuel)

° en mode manuel, a peine on effleure la bague par erreur, ça modifie la mise au point sans qu’on s’en rende compte

plus en détail :
scènes > besoins

diner de famille : grand angle (équiv 18 à 28 mm) , boitier performant (bonne montée en ISO)

sport extérieur : standard a téléobjectif (selon éloignement du sujet) c’est à dire équivalent 50 à 400 mm. lumineux (f2.8 à défaut f4) et ultra stabilisé.
Boitier performant : bonne montée en ISO + vitesse 1/6000eme ou plus rapide + autofocus de pointe ou aides efficaces à la mise au point manuelle.
les boitiers de prédilection pour rester léger sont les capteur 4/3, voire APS-C (le plein format offrant de supers avantages de confort de visée, mais étant hyper lourds !!)
NB il vaut mieux un bon 135mm avec un boitier haute résolution (on recadre l’image ensuite sur logiciel), qu’un 300mm et boitier médiocres.

foret : 14 à 90 mm + viseur précis ou bonne aide a la mise au point manuelle (autofocus automatique probablement hors jeu car des branches s’talent sur différents plans, et l’autofocus ne vas pas nécessairement choisir celle qu’on veut)

haute montagne sous le soleil : 15 à 400 mm (le plus souvent utile : 100 à 200mm)
montagne par temps gris : 15 à 135 mm, boitier performant (montée en ISO) (le plus souvent utile : 85mm)
(500mm et plus pour photo d’animaux sauvages, mais rajouter le trepied, la tente de camouflage, l’attente prolongée en silence)

paysages de campagne : 15 à 105mm (+ boitier performant, ou trépied, si en manque de lumière)

arrières plans flous : ouverture f2.8, ou encore plus lumineux (f2)

groupes, amis « de pied » : 20 à 50mm (focale fixe 28 ou 35 mm ok)(+ boitier performant si manque de lumiere ou groupe mouvant)

portraits de visages : 40 à 135mm (focale fixe entre 70 et 105 mm : super) ouverture max f2.8 (a défaut f4 ; ou encore mieux f2)

Architecture & ville : 12 à 135mm
mais dans l’absolu : de équivalent 9mm à 35mm pour les vues d’ensemble et intérieurs. de 50mm à 400mm pour les détails.

photos en gros plan : objectif macro (50, 70, 90, ou 105mm),
ou objectif non spécifié macro, mais de haute qualité + capteur 30 millions pixel ou plus. + trepied + stabilisation + montée ISO elevée


NB. données équivalentes plein format 35mm.
exemple, un 18 mm en capteur 4/3 = equivalent 36mm (x2)
un 18mm en APS-C = équivalent 28mm (11,5ou x1.6)
un 18 mm en plein format = 18mm

conseils divers

Achat d’occasion :
je n’hésiterais pas à acheter une focale solide (style Canon L) à partir du moment où je l’ai testée (bruit, fluidité des bagues, absence de défaut, choc, prise de vue et agrandissement à l ‘écran pour vérifier soigneusement la qualité)
à l’inverse, sauf à avoir des raisons de faire confiance à un utilisateur précautionneux, je n’achèterais d’occasion ni objectif fragile, ni boitier.

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Il est possible d’acheter un super objectif sur un boitier moyen (exemple KF + 100mm f2.8 ou Lumix 4/3 desuet + leica 12-60 ou un 24-105 L sur R50…)
pour réduire le budget et avoir des photos pros tant que l’on ne doit pas affronter de scènes trop sombres.

Sauf exception, un zoom très étendu, par exemple equivalent 24-300 (300/24 = 12,5x d’amplitude) sera mauvais en qualité. Les zoom de haute qualité optique font au mieux une amplitude 3x (lorsque haut de gamme) et au mieux 2x (lorsque premier prix)

Un bon boitier avec un excellent zoom standard (style 28-90 f2.8 pro stabilisé), si on s’en contente, revient moins cher que deux objectifs obligeant à acheter deux boitiers, ou mettant en péril le fragile capteur lors de chaque changement d’objectif sur le même boitier.
A l’inverse, un boitier médiocre avec un zoom médiocre revient cher car :
soit on le délaisse une fois observé qu’un bon smartphone fait aussi bien l’affaire
soit on le délaisse au profit d’un plus haut de gamme, des qu’on a pris gout à une visée précise dans un viseur.
Dans les deux cas, l’achat se révèle inutile.

Plus le capteur est gros, plus les objectifs sont chers (à service presque égal). Donc, si on a un petit budget, et si on n’envisage pas les sitautions de penombre : choisir un excellent compact ou un tres bon 4/3, plutôt qu un APS-C moyen ou un plein format médiocre. pour la penombre, plein format + focale lumineuse ou stabilisée uniquement.

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Avant de rentrer dans le systeme de montures specifique à une marque, je recommande d avoir soigneusement étudié quel objectif on veut ou on voudra ensuite.
il est frequent , et dommage, de se tromper à ce niveau.
Des exemples courants :

° partir sur une amplitude de zoom de 14 à 300mm au total des focales acquises, pour se rendre compte que de 14 à 20mm, les perspectives sont bizarres et qu’on s’en lasse vite ; et qu’au dela de 200mm, les conditions météo ou de lumière ne permettent que très peu d’utiliser de telles focales, ou en devant trimballer un trépied.

° a contrario partir sur un 50mm pro, la focale « du milieu », pour se rendre compte qu a part des portraits de visage, on est hyper limité avec cette focale : ni paysages entiers, ni lointains accessibles !

° ou accepter un zoom f5.6- 7.1 pour se rendre compte qu’il est décevant des le moindre manque de lumière.