L’intuition, la conscience,
l’agape
M à j : août 2024 – 1
Plan de la page :
° « Intuition & Action », est-ce un site « New-âge » ?
° L’intuition
° La Conscience,
° L’Agape
Quelles affinités ou distances d’avec le #New-âge ?
L’intuition est un concept ancien, plus récemment repris par le New-âge.
C’est grâce à un livre d’inspiration New-âge que j’ai entendu parler sérieusement d’intuition.
Tout comme pour le concept de loi d’attraction, de chakras, de mandalas, de Kundalini… autant de concepts qui ont été pris dans des cultures antérieures et ont été remodelés à la sauce New-âge.
Cela n’a rien de surprenant que ce soit ce courant de pensée qui me soit parvenu (plutôt qu’une tradition ésotérique occulte multimillénaire) :
une très grande partie des livres de spiritualité et de développement personnel en vente sont New-âge ; et ils sont formulés dans un langage facile.
C’est un nouveau terrain culturel pour beaucoup d’entre nous, je suis simplement devenu lecteur pendant une phase d’essor de ce courant.
Les questions qui demeurent, puisque je suis conscient d’avoir baigné dans ce moule, sont :
y a-t-il un problème avec la pensée New-âge, et, qu’est-ce que j’en fais ?
Avant d’accéder au New-âge, j’ai bénéficié d’une éducation religieuse classique (Jésuite au collège, Dominicaine au lycée). Contenu éducatif que j’ai peu à peu délaissé, faute de trouver un interlocuteur qui accepte de débattre des contradictions que je soulevais les unes après les autres.
Mes sources éducatives diverses (dont le New-âge, dont la langue française, dont l’Education Nationale Républicaine, dont très peu d’accès à la télévision) me permettent de poser un cadre de départ, d’acquérir des outils conceptuels.
Ce que j’en fais ?
Je remets tout en question, je suis le cobaye volontariste de mes expériences de vie, et j’affine, voire contredit au besoin, les postulats idéologiques répandus.
Il m’est arrivé de répéter hâtivement quelques poncifs. C’est de moins en moins le cas : à chaque mise à jour d’une page, grâce à toujours un peu de minutes de méditation et davantage de lectures éclectiques au compteur, je modifie en profondeur mes textes, mes hypothèses, avec le maximum de lucidité dont je suis capable sur le moment.
Historique de ce livre devenu blog :
oOo 2016 : quelques notes pour moi même, pour ne pas oublier quelques compréhensions éclairantes sur ce monde.
oOo première édition 2017 : je veux partager mes réflexions avec quelques amis.
oOo plusieurs éditions papier déposées. Quelques exemplaires vendus, la majorités donnés. .
oOo 2023. Conscience que la pensée évolue trop vite pour la figer dans un livre. Envie de rompre complètement avec l’acte d’achat culturel, donc ouverture du présent blog gratuit.
oOo août 2024. Environ 70% des pages du site ont été entièrement mises à jour (pensée plus précise, explications plus claires).
Je ne voue aucun culte à aucun égrégore ni entité, fut-elle présentée comme salvatrice dans divers ouvrages ou par divers thérapeutes ou prêtres. Je critique sévèrement l’usage égotique et néolibéral fait de la loi d’attraction (dans la page dédiée à ce thème).
J’écoute les thèses sur les civilisations anciennes avec intérêt -thèses qui sont à la fois perchées, et à la fois moins invraisemblables que les versions officielles enseignées à l’école et dans les grands médias.
Mais je reste prudent quant à toute conclusion à en tirer (et n’étale pas dans ce blog ces conclusions qui appartiennent à d’autres chercheurs -au sujet de l’Atlantide, de la Lémurie, des Extra terrestres. etc.).
J’apprécie de rencontrer les croyances non prosélytes d’autrui : telles un conte, elles peuvent être source d’inspiration à envisager diverses approches sur un même sujet..
Certains dogmes religieux ont tendance à nous situer extérieurs au plan divin (et le prêtre comme intermédiaire), et le new-age a tendance à nous faire croire être directement Dieu (ou en devenir).
Aucun de ces deux extrêmes ne me convainc.
Le new-âge est-il un abuseur de réappropriation culturelle, un monstre de simplification outrancière, une machinerie de l’oligarchie mondiale ?
Pour répondre à cette question, encore faudrait-il des éléments de comparaison :
° croire en la pensée positive, est-ce davantage naïf que de croire que le journal télévisé dit la vérité ?
° croire que les grottes de Barabar ont été créées par une civilisation avancée est-il plus absurde, que de croire qu’elles ont été réalisées au marteau burin (alors que même aujourd’hui notre technologie ne permet pas de réaliser de tels chefs-d’œuvre technologiques) ?
° croire qu’une manifestation divine est en nous : est-ce plus absurde, que de croire que Dieu passe par l’intermédiaire d’une Église qui a tué pour acquérir son pouvoir dans le monde ?
° croire en un État vendeur d’arme et défenseur des capitaux, est-il plus sain que de croire qu’il existe une voix intuitive sage en nous ?
…
Dénonçons les dérives du New-âge autant que nécessaire, mais n’oublions pas de regarder :
° ce qui a favorisé notre essor (le New-âge a joué une part, donc merci),
° en quoi c’est tantôt notre naïveté, tantôt notre fermeture d’esprit qui, au cours des siècles, quelle que soit l’idéologie dominante en place, nous a mis dans le pétrin.
Toutes les cultures auxquelles j’ai accédé m’ont apporté quelque chose d’utile (même s’il a fallu faire du tri pour ne pas succomber aux poisons contenus dans chaque culture :
° culpabilité et insanité religieuses,
° naïveté et néo-libéralisme New-âge,
° nihilisme guerrier et matérialisme ravageur républicains,
etc.)
Je veux co-bâtir une intelligence ouverte, au service de notre meilleur scénario évolutif possible, en tant qu’humanité, sans naïveté ni fermeture stérile.
L’intuition
#intuition
Je pars d’une démarche consistant à ne pas réfuter a priori l’existence de l’intuition :
à observer ce qu’il en est (que ce soit satisfaisant ou insatisfaisant).
Si j’en ai fait la moitié du titre de mon ouvrage, c’est parce que ce concept m’ a aidé mettre le doigt sur une conscience intérieure à laquelle je ne prêtais aucune valeur auparavant (de par l’éducation scientiste et nihiliste reçue à l’école et dans cette société marchande).
Ce concept d’intuition (fut-il exagérément déifié par certains auteurs) m’a aidé à entamer une démarche d’éveil intérieur.
Ensuite c’est cette démarche (et non pas ce concept, ni ces auteurs) qui m’ont aidé à surmonter des idéologies dogmatiques ou athées stériles, dont la société dominante essayait de me gaver.
Je suis prêt à abandonner ce concept le jour où une meilleure compréhension viendra.
Que disent les personnes que j’ai lues ou côtoyées, avant d’initier ma propre quête de vérité au sujet de l’intuition ?
Pour beaucoup, l’intuition se réfère à des ressentis justes et aidants, sous des formes variées (auditive, visuelle… parfois prémonitoire), qui transcendent nos conditionnements cognitifs et instinctifs, et qui proviennent d’au delà de ce que nous connaissons par l’observation biologique du corps -observation se refusant à explorer le champ de la métaphysique.
Pour quelques irréductibles d’une « science » qui rejette tout ce qu’elle ne sait pas expliquer, l’intuition serait juste un signal neuronal ayant court-circuité la partie émotive du cerveau. Autrement dit, ce serait une sorte d’instinct.
(le mot métaphysique est utilisé ici pour désigner ce qui serait à la fois scientifiquement étudié et spirituel, c’est-à-dire les phénomène jusqu’ici inexpliqués, sans le recours à une foi invérifiable).
Je considère le message intuitif comme une suggestion, ensuite je réalise quelque chose qui s’approche ou s’éloigne de ce message, et j’observe le résultat.
Je prends le risque de ne pas suivre que mes connaissances établies. Mais est-ce là une voie intuitive ou instinctive ?
L’intuition interroge l’existence du libre arbitre : est-on libre d’agir comme on le veut, ou seulement de choisir entre l’action intuitive la plus juste et autre chose −qui se révèlera moins rapidement satisfaisant au bout du compte ?
Quelle que soit notre liberté, j’apprécie la paix obtenue par la sagesse intuitive, même si j’ignore la provenance de l’intuition. Je préfère une vision spirituelle (non prouvée), qu’un nihilisme matérialiste qui a prouvé sa capacité à ravager la planète.
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Pour que le message intuitif soit apprécié (et non pas perçu comme concurrent de notre libre arbitre), probablement faut-il être en paix avec notre ego.
Il en va probablement de même dans tout enseignement, afin que le maître soit apprécié (et non pas perçu comme condescendant).
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La métaphore de la calèche nous invite, en tant que cocher, à traiter correctement nos chevaux, mais seulement en vue d’atteindre la destination souhaitée par le voyageur installé dans la calèche. (Le voyageur représente notre dimension spirituelle).
Ce n’est pas parce qu’une expérience est accessible simplement, qu’elle l’est tout le temps.
Parfois on ne perçoit pas ce qui est sensé, fluide et aidant, en nous, et je ne vois pas pourquoi s’entêter à vouloir être en contact à tout prix avec une intuition visiblement absente -n’en déplaise notre ego spirituel (qui veut nous faire croire à tout prix qu’on converse avec Dieu).
Notamment parce qu’en s’entêtant, on pourrait confondre la sagesse avec :
une peur,
une douleur appelant à une immobilité n’ayant aucune signification,
une ambition,
une addiction,
un désir inopportun (alimentaire, sexuel, consumériste, revanchard…),
un souvenir ou une pensée non à propos ;
tout cela en particulier lorsque l’on manque d’ancrage.
Nous qui avons soif de merveilleux, de divin, de fluidité, de légèreté de vivre, … évitons de nous mettre en danger par naïveté, en croyant illusoirement contacter une sagesse profonde, lorsque ce n’est pas le cas.
Je tente une forme d’équilibre entre ma volonté, ma raison, et ma réceptivité.
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Lorsque l’intuition est inaudible, ou lorsque nous choisissons de ne pas la suivre, nous pourrions nous demander :
- Qu’est-ce que je désire profondément ?
- Qu’est-ce qui m’en éloigne ?
- Puis-je pardonner ou lâcher ce qui rend mon cœur malade et endurci, afin qu’il redevienne réceptif à l’amour et à la lucidité ?
- Que dit mon intelligence et ma volonté de ne pas nuire ;
- que ferait une personne non-violente et sensée dans une telle situation ?
Même en l’absence de ressenti intuitif, nous sommes humains et dotés de capacités −notamment l’intelligence, qui peut aussi nous aider.
Amorces de réflexions (en vrac)
Parfois, l’accueil de l’intuition et l’acceptation inconditionnelle de ce qui existe me fait peur : peur de n’être qu’une coquille vide, un récepteur passif obéissant, ce qui n’est pas plus rassurant que la peur d’être un ego ignorant semeur de destruction.
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L’intuition est-elle un pouvoir ?
- Que se passerait-il si je (je générique) captais des messages provenant d’au delà de ma rationalité bornée par le matérialisme ?
- Est-ce que cela m’aiderait à m’épanouir,
- ou à dominer autrui -comme le ferait un.e souverain égotique épris de sa puissance,
- ou à créer un mouvement sectaire avec plein d’adeptes délaissant leur propre quête intérieure au profit d’écouter mes révélations ?
Il y a, en accès libre sur Internet, des interviews passionnantes réalisées par « Tistrya ». Une qui m’a beaucoup fait réfléchir est :
« Christelle, montée en vibration »
https://tistryaproductions.com/portfolio/christelle-montee-en-vibrations/
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J’ai parfois l’impression que je comprends certaines choses très vite ; mais c’est peut être l’inverse qui est vrai : combien de vies aurais-je vécu pour que certaines choses me paraissent des évidences aujourd’hui ?
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Dans une vision en fractale de la vie, où ce qui est grand est similaire à ce qui est petit, si nous recevons des messages d’une autre dimension que notre mental, cela voudrait dire que ce phénomène de transmission continue à diverses échelles : si on reçoit, probablement émet-on ; auprès de… qui ?
Quelle est notre part à jouer dans un vaste réseau circulation d’information, de conscience ?
Avons-nous tout un cosmos en nous-mêmes, et sommes-nous une cellule d’un organisme plus grand ?
Attention, c’est souvent autour de ce fameux rôle à jouer qu’on a commis les pires atrocités (guerres culturelles sanglantes…).
Il est peut-être plus prudent de considérer que nous n’avons pas de rôle. Du moins pas nous en tant que porteurs d’une conscience étroite et d’un émotionnel cadenassé, donc un émotionnel prêt à libérer des foudres des que ses chaînes relâchent la tension.
- Comment saurai-je …
~si je perçois une intuition personnelle (provenant de mon âme, ou de quelque chose de moi-même, même si je n’ai pas les mots et la compréhension de ce dont il s’agit),
~ si je perçois une information collective (par exemple une mémoire collective),
~ou si je perçois un message extérieur aidant et/ou trompeur ?
Qui nous enverrait des messages ?
Certains auteurs parlent d’anges, d’entités* du bas astral, d’extra ou intra terrestres, …
autant de sujets que je ne sais ni infirmer ni confirmer.
*qu est ce qu une #entité ?
je n’en sais rien, mais voici une video qui en parle et je ne saurais confirmer si c est vrai ou faux
Une autre manière de formuler le précédent questionnement est quel est mon niveau :
~ d’ancrage (de profondes racines pour que les branches de « l’arbre » puissent monter haut -sans que l’arbre succombe sous leurs poids,
~ de lucidité vs naïveté,
~ de désintéressement vs quête égocentrée ?
Ou encore :
Sur quoi repose mon enthousiasme dans la vie (rôle de sauveur, de dominant absolu, de contremaitre, ou réalisation authentique ?)
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Se donner le temps d’un questionnement méditatif (détendu, sans attentes) pourrait modifier le point de vue selon lequel une absence de message intuitif serait un abandon de Dieu.
Les réponses peuvent être variées. Une simple hypothèse :
un silence intuitif pourrait être aidant, car sollicitant implicitement un préalable rééquilibrage de l’ego (lâcher la soif dirigiste pour ne pas disposer mal à propos d’une capacité transcendantale).
autre hypothèse : le concept de Dieu est compris de travers.
D’où la question :
Où en suis-je / qui suis-je,
et donc que veuillai-je faire maintenant,
vis à vis de mes perceptions diverses, depuis cette situation,
et de ce que je désire en termes de paix/guerre,
abstraction faite des rôles sociétaux fantasmagoriques que l’on m’a enseignés ?
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Extrait du livre « Musiques » de Jean Yves Leloup
Je cherche ce qui est vrai car je cherche ce qui existe vraiment ; et je cherche cela parce que la parodie me laisse affamé de vérité.
Les sociétés affabulent, même la conscience du moi (ego) ne semble pas certaine.
Alors les BD, les films, les livres ont longtemps parus plus vrais que la vie, car ils étaient là, sous la main, sous le regard.
Bien évidemment ils sont faux aussi. Les personnages de séries télé peuvent prononcer des perles de sagesse, mais iels ne sont pas de réels amis.
Le choix du vrai se pose, non pas entre deux récits pour en déterminer le vrai, mais en tant que poursuite ou pas dans des récits imaginaires.
Les récits, les convictions, les certitudes morales, les faits admis, sont tous faux depuis au moins un point de vue. Une illustration de cela est l’étonnante consistance avec laquelle des groupes humains peuvent avoir une conviction opposée (basée sur ce qu’ils estiment être des faits), et être persuadés que ce sont les autres qui ont tort. cf. le récit.
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Je souhaite prochainement mettre le texte ci-après à jour, à partir de ressentis davantage affinés. Mais ce n’est pas chose évidente. En attendant, voici quelques remarques.
La Conscience
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Le mot « conscience » ne se réfère pas qu’au fait de ne pas être endormi.e, mais à quelque chose* de différent de nos cinq sens, quelque chose* a priori intègre et inaltérable, ni corruptible par un message publicitaire, ni par une autre forme de séduction.
La #conscience n’est a priori pas ces conclusions enthousiasmantes auxquelles on parvient, en sortant d’un meeting politique, après un journal télévisé, une fable ou une hypothèse scientifique relatant la genèse de l’univers, ni après un film exaltant ou désespérant… Les révélations issues de ce genre d’évènement sont −a priori− des opinions fabriquées par autrui, suscitant une émotion car faisant écho à quelque chose de notre vie.
* J’emploie le mot « quelque chose » car la conscience, ainsi que l’amour, sont encore des mystères pour moi.
Après les moments d’exploration et d’introspection, si nous n’accomplissons pas l’action qui émerge à notre conscience, nous fuyons dans le paradoxe « je veux être conscient.e, mais je refuse d’incarner ce que la conscience me révèle ».
Or, agir est l’indispensable talent de notre corps
(dans une définition large de l’action et du corps : comprenant pensées, ressentis, parole, mobilité, non action… en fonction de nos corps et de notre état de conscience).
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La conscience pèse… tant qu’on ne sait pas quel usage sensé faire de nos prises de conscience.
Notre sensibilité nous permet de ressentir le dégoût de notre gavage avant même d’être gavé.e.s ; de ressentir une plénitude, une joie d’être en vie, sans devoir tout ravager par surconsommation ; de comprendre le message émotionnel de la colère au lieu de tout casser pour comprendre qu’on est en colère ; etc.
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A-t-on le sentiment de tourner en rond dans notre vie (routine un peu morbide), ou de ne pas repasser exactement au même endroit : d’évoluer en spirale ?
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De nombreux thérapeutes invitent tout un chacun à élever son niveau vibratoire, sa conscience. Mais dans quel but ; est-ce juste ? Si quelqu’un désire regarder des scènes de tueries dans des films, écraser autrui économiquement, ou jouir de la souffrance d’autrui : à quoi rime le vœu pieu, quelle conséquence d’être paradoxal dans une démarche spirituelle ? Sur quoi repose le désir d’élévation ?
Si j’ai bien compris Yvan Amar, dans le livre « L’effort et la Grace », il distingue le vœu d’en finir avec la souffrance ordinaire, et « l’aspiration à l’être ». Le premier, souvent au départ d’une quête spirituelle, n’est qu’une étape (la prolonger peut amener à la quête d’un bonheur chimérique), ensuite il y a une quête de réalité, d’essentiel, et une foi. Un contact avec la réalité, un ressenti de sa présence, est une motivation durable pour cette quête.
d’autres points de vue
La vidéo suivante n’est pour moi ni vraie ni fausse : elle est un conte, qui peut aider, ou pas ; quoi qu’il en soit un conte est toujours à écouter avec un certain recul.
« Comment de désengluer de la matière » Patrick #Burensteinas. video en deux parties
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L’ #écopsychologie
http://ecopsychologie-pratique.fr/ecopsychologie.htm
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vision d’un autre orateur à propos de la conscience et de l’intuition
NB. Je ne partage pas cette video au titre d’information vérifiée, mais de point de vue (tel un conte inspirant)
« Nous devons cultiver 3 choses pour nous relier à notre âme » – Philippe #Guillemant
L’amour (l’ #agapé)
Il y a probablement toujours au moins un peu d’amour qui circule dans un corps en vie.
Pour arriver à s’aimer, il est parfois plus simple de commencer par #aimer ce qui nous entoure, par repérer les qualités des gens, puis par nous inclure dans ce regard porté sur le monde : si on peut s’émerveiller de tout, on peut s’émerveiller de nous.
« Nous aimer » consiste peut‑être à lâcher ce qui entrave notre connexion à un #amour naturellement présent.
Une vision matérialiste nous amènerait à penser que l’amour est une ressource extérieure à acquérir, ou bien que nous en aurions une certaine quantité disponible. L’amour est probablement hors d’atteinte de nos concepts.
Sommes-nous avec l’envie de vivre (ou juste la peur de mourir) ?
- Savons-nous considérer avec justesse notre attachement à des personnes ?
Agissons-nous en fonction de nos sentiments envers autrui ?
Savons-nous défaire nos attachements au profit d’interactions remplies de vie ?
Nos réflexes d’attachement servaient probablement à ne pas tomber, lorsque nous étions bébés, transportés de la hauteur de nos parents, voire de nos parents dans un arbre.
Nous ne sommes pas propriétaire de l’amour, mais nous pouvons être plus ou moins sincère avec nos ressentis.
Notre ego semble avoir ce choix : aimer ce qui existe, ou apprendre à l’aimer par divers chemins détournés (ou laisser le cœur aimer).
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- S’endurcir par n’importe quel moyen serait-il la clef d’une vie réussie (le mythe de la violence qui rendrait fort.e) ?
Pas vraiment. La violence va réduire la santé et la sensibilité.
Certes on a besoin de renforcer le corps, et de mûrir dans sa tête. Lutter physiquement, et faire des efforts de volonté, nous renforcent.
Oui. Mais à condition que ce ne soit pas au détriment de la vie, que l’on développe notre bienveillance en même temps que nos aptitudes, avec le repos, une alimentation et un souffle adaptés, avec beaucoup d’amour (d’une manière ou d’une autre).
L’amour, dans ce livre, ne se réfère pas aux jeux de dominations économique, affective, sexuelle, professionnelle… tentant parfois de masquer un vide existentiel.
L’amour se réfère à ce qui fait de nous des êtres vraiment vivants.
« Vraiment vivants » ne se réfère pas à l’expression « bon vivant », mais veut dire relié au plus authentique en nous-mêmes, au niveau d’amour inconditionnel possible au moment présent, à l’acceptation de ce qui est, au lâcher prise d’avec les approbations et reproches permanents proposés par le mental ; c’est notamment éprouver une confiance et une joie résultantes de nos positionnements justes.
Biblio :
Documentaires :
Shamadi
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Merci de ce commentaire partagé Thierry. °°° Au sujet de l’éducation sexuelle, je pense utile de parler vrai aux enfants,…
Intéressant et apaisant … Comme le sucre, que se passe t il une fois que le diabète est là… (…
Suite de la réflexion : Après avoir laissé mon texte d’hier décanter, il me vient les idées suivantes : 1. j’ai…
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