M à jour : mai/juin 2024


Composer avec l’ombre

Les pensées sombres

Elles nous affaiblissent, si elles stagnent ou reviennent sans cesse. Mais en tant que porteuses du message « il est temps de changer la façon de considérer le monde », elles servent.
Les pensées d’accident, de frapper autrui, de catastrophes, de vengeance, de manipulation… nous fournissent un renseignement sur notre état émotionnel.
Elles peuvent nous révéler que nous débordons de haine, et que nous avons besoin de repositionner notre intention. On peut leur prêter une courte attention −en évitant de s’en enivrer.

Exemples :
° Imaginer qu’un accident survienne à une collègue de travail m’a permis d’identifier ma jalousie ;

° imaginer la mort d’une personne aimée, et la tristesse en résultant, m’a permis de repérer ma dépendance affective…

° Je conduisais malgré l’épuisement. Une pensée de mort est survenue. Je me suis garé. Dormir m’a peut‑être sauvé la vie.

° Une pensée violente a surgi durant un jogging. Je courais machinalement, peu attentif à mon corps. J’ai vérifié mon pouls, il était bien au‑delà du raisonnable. Je me suis arrêté pour récupérer.
Dans cette situation, il aurait été malvenu de masquer ce signal d’alarme, par une pensée du style « continue, accroche‑toi, sois un champion ».

La #déception

Elle est une #frustration, qui survient notamment lorsque nous courons après des rêves, parce que nous sommes exagérément critiques de l’existant, trop confiants dans nos mentors ou dans nos utopies, ou que nous suivons des voies tracées pour autrui*. Nos déceptions peuvent nous en apprendre long sur nous-mêmes.

(* Exemples : des années à récolter des bonnes notes à l’école, suivies malgré tout du chômage ou d’un métier ennuyeux ; lecture de dizaines de livres supposés nous aider à devenir des sages, mais pas d’éveil spirituel).

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