Plan : le Quiz > la Paix > partager pour être en paix
Il paraît évident que si tout le monde satisfait ses besoins élémentaires (manger, dormir dans un endroit sûr, se rendre utile, …) il y aura moins de tensions liées à la survie.
De ce point de vue, le programme électoral de gauche (gauche centriste social démocratie, ou révolutionnaire anti privilèges extrêmes) est logique.
Sauf que :
si le partage est mécanique, froid (impôt + redistribution administrative) :
° le but de s’enrichir comme style de vie n’est pas lâché
° la partage est conditionné au maintien d’une vraie gauche au pouvoir (et les élections se perdent souvent ; et même quand elles se gagnent, il y a des déconvenues entre le programme et son application).
° un partage issu d’une domination de classe politique reste dans une logique de fracture de la population : « chacun pour soi, l’État pour tous » (logique de la gauche). Et cette logique n’est pas si différente de celle de la droite : « chacun pour soi, Dieu pour tous » (pour le discours de façade) qui s’est peu à peu transformé en « chacun pour soi, que les perdants se contentent du ruissellement ».
Or ce n’est absolument pas possible de faire société durablement ainsi :
enjeux environnementaux, démographiques, culturels : on a besoin de retrouver confiance les uns envers les autres, une confiance éclairée, qui passe par de vrais dialogues (pas par des médias qui nous disent quoi penser d’autrui). De cette confiance on peut désamorcer les guerres natalistes, le besoin de posséder tout et n’importe quoi en surnombre. On peut ensuite procréer non pas par clanisme mais en s’intégrant dans une société démographiquement harmonieuse. On peut créer des espaces de partage d’outils et autres objets qu’on n’a plus besoin d’accaparer pour soi tout seul.
Un autre point est le rôle de l’inconscient :
si consciemment on partage par solidarité, mais qu’inconsciemment on le fait par peur (qu’on nous vole), alors on n’est pas en train de semer des vibrations d’amour mais des vibrations de peurs. Et dans une certaine mesure, on récolte ce qu’on sème.
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