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Diverses choses peuvent obstruer la pleine santé émotionnelle, spirituelle et psychique

Par exemple, pas nécessairement, et selon ton contexte culturel :
° un sentiment de culpabilité exacerbé par l’éducation reçue,
° des phénomènes métaphysiques non connus de la science actuelle,
° des perturbations liées à la pollution environnementale (perturbateurs chimiques résidus de l’industrie, des armes, et/ou de l’agriculture conventionnelle),
° …

A partir de là, selon les croyances ou les faits établis :

il paraît logique d’y remédier :

° s’autoriser à lâcher une éducation toxique, (ce qui ne veut pas dire foncer dans le nihilisme, l’absurde débridé… ce qui veut juste dire ne pas prendre au pied de la lettre tout ce qu’on nous a dit, prendre du recul, trier ce dont on a subtilement hérité).
° prier ou méditer de manière saine, sans nourri d’égrégores,
° habiter dans un endroit sain, ne pas le polluer, manger sain, arrêter de voter pour quasiment tous les candidats de droite, d’extrême droite, du centre, ainsi que d’arrêter de voter pour plusieurs personnes à gauche, qui ont toutes en commun de légaliser la destruction, parce qu’ils sont corrompus par des lobbies pollueurs et/ou inconscients des enjeux vitaux planétaires. Ils font croire qu’ils gèrent la société, mais en vrai, ils ne font que distraire et contraindre le peuple, pendant qu’ils laissent la Terre et les créatures se faire polluer.
° ne pas procréer sans sagesse. Si on a quand même enfanté, s’assurer que la descendance soit mise en relation avec suffisamment de personnes et de cultures saines d’esprit pour disposer de modèles inspirants variés.
° jeûner (lorsque c’est approprié, et avec une méthode et une durée adaptée, avec une surveillance : pour ne pas empirer l’état de santé en croyant l’améliorer)…

Mais ce serait trop simple si la réflexion s’arrêtait là

Se sentir impur / parasité / squatté / envahi / possédé… tout cela est une vision du verre à moitié vide. Le verre à moitié plein, c’est qu’il existe d’autres personnes -ou que nous-mêmes furent auparavant- dans un état bien plus dégradé.
Un des dangers de voir ce qu’il nous reste à accomplir vis à vis d’un idéal de pureté, plutôt que la capacité d’harmonie à savoir aussi considérer ce qui va déjà bien en nous-mêmes, c’est de s’enfermer dans un très mauvais et inutile trip.
Notamment :
° s’appuyer sur un credo, un dogme, un idéal abstrait… au détriment d’une pleine conscience de ce dont nous pourrions avoir conscience, et par là même devenir fanatique, dangereux pour soi-même, voire pour les autres. Dangereux dans le sens de mettre en œuvre des solutions théoriquement bonnes mais concrètement désastreuses. Pour rappel, les sociétés humaines regorgent de fausses bonnes idées et de fausses vérités : des mensonges éphémères et d’autres déjà multi centenaires.
° s’épuiser par manque de capacité à repérer nos forces, et à agir au delà de nos moyens,
° se marginaliser au delà de ce que notre psyché peut supporter, étant donné qu’un très grand nombre de cultures et de sociétés humaines sont toxiques : si on rompt complètement avec elles, avec qui communique-t-on ?
Ou bien, si on communique que dans un entre soi restreint, on laisser grandir le risque d’un choc culturel futur, voire de discriminations, meurtres ou carrément d’une guerre entre groupes, voire ethnies, qui auront durablement pris des chemins différents et refermés.
° s’enrôler à tort et à travers, et faire gonfler l’orgueil : se croire « je suis un rebelle mieux informé que les autres, méritant, pur, et déterminé à pourfendre le vice partout », mais être le bouffon de fakes news et de croyances diffusées dans le but de déstabiliser un territoire.
° mourir (y compris par ce qui est en apparence à un accident, ou en apparence « la faute à pas de chance ») parce qu’avec la croyance que la vie actuelle contient du vice et du sale + une détermination inébranlable à tout nettoyer tout de suite, ou sans véritable sagesse : aucune vie n’est possible.
° recourir à des charlatans, mais ce n’est pas le pire : on peut aussi tomber sur des thérapeutes puissants et nocifs, et/ou qui vont nous rendre dépendants.
Cela ne veut pas dire « ne pas se faire aider », cela est un appel à bien cerner les enjeux de l’aide, de l’autonomie, de la dépendance à autrui, des dangers de certaines méthodes, avant de chercher de l’aide.