Le code de la route est une invention utile pour rester en vie ; je le trouve bien fait.
Mais comment est-il utilisé ?
Il existe des panneaux appréciables qui recommandent quelle vitesse adopter

Mais pensez vous qu’on les utilise ?
Non, partout on trouve des panneaux d’interdiction de dépasser telle vitesse. partout on nous dit ainsi : vous n’êtes pas capables, on décide pour vous, et en outre on vous punit si vous désobéissez.
C’est symptomatique de notre état sociétal délabré et coercitif.
J’ai milité aux Amis de la Terre Midi-Pyrénées pour défendre les piétons en ville. je reste toujours prêt à freiner en dessous de la vitesse autorisée lorsque je vois un piéton, un cycliste, un animal… sur la route ou à côté.
Mais même là où il n’y a personne, il y a de plus en plus de ralentisseurs trop raides, comme si une vengeance s’opérait envers les automobilistes. Plus le village est mort et nul, presque, plus il met un ralentisseur de ouf.
Mais pas que.
il y a une grande répétition des injustices sociales au travers de ces ralentisseurs :
quartier riche, les pas de porte sont derrière un jardin lui même derrière une haie, elle même derrière un trottoir large… en clair, rien ne justifie de baisser la vitesse en dessous de 50km/h
et à l’inverse, traversée d’un village avec la départementale qui rase les fenêtres et… aucun aménagement.
Encore un symptôme de notre état sociétal nid de privilèges infondés.
(A cela se rajoute la probabilité que dans les garages de ces villas sur protégées, se trouve de puissantes voitures prêtes à rouler hyper vite tant que c’est pas dans LEUR quartier).
ils se croient prudents en ralentissant beaucoup dans les virages et aux ronds points, mais ils sont dangereux, ces automobilistes qui ensuite accélèrent à la ligne droite où on aurait pu les doubler (s’ils pensaient un peu à ceux de derrière).
Dangereux, car pour les doubler s’ils accélèrent à fond…
Alors, me direz vous, on ne va quand même pas remettre le culte de la voiture et de la vitesse au goût du jour ?
ce n’est pas de cela dont j’ai parlé ici, mais du fait de faire société avec intelligence;
du fait qu’une des grandes causes de l’individualisme est peut-être l’échec de penser une société en cessant d’emmerder les uns au profit des autres.
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