Intuition & Action

Table des matières
(ancienne version, été 2023) :

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En fonction de mes ouvertures de cœur, et de vos retours par mail ou par commentaires, les textes évolueront probablement.
Auteur : Barthélémy

(NB. Les commentaires sont modérés a priori afin de préserver une trajectoire nécessairement bienveillante).

Mail de contact de l’auteur (à réassembler) : bonjour
@
intuitionaction.org

NB. Aucun produit ou service n’est vendu (hormis des impressions papier du texte, à certaines dates).

C’est un blog de réflexions personnelles sans aucune prétention de détenir une vérité
ni de prodiguer des conseils de médecine :
Les œuvres citées, les auteurs cités, et les liens externes le sont à titre illustratif,
mais sans connaître la totalité de leur œuvre.

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Introduction à cette partie : voir plus bas.
Précautions de lecture : voir page précédente.

Il y a des thèmes politiques que la société dénie, ou auxquels elle répond de manière néo libérale (libre commerce ou troc) ou de manière sociale (État sauveur) avec une énorme dose de propagandes médiatiques, et contre médiatiques, dont les effets sont assez catastrophiques pour le tissu social et pour le biotope (notre vie dépend totalement de la vie du biotope de la planète).
Certains milieux spirituels ne font pas mieux, selon moi, en disant que « l’argent n’est qu’une énergie comme une autre » et « l’État peut financer un revenu minimal pour tous ».
Ces deux poncifs me semblent deux manières de masquer une absence de réflexion plus poussée.
Quelles que soient mes aptitudes et maladresses à aborder ces sujets, je souhaite briser ce plafond du « le monde est ainsi on n’y peut rien » et proposer des amorces de réflexions.

Préambule (fév. 2024)

Je commence par une anecdote :
Hier, un ami m’envoie une vidéo d’espoir pour une société meilleure.
L’orateur analyse finement certains de nos comportements contemporains.
Sans se focaliser sur nos travers, il met en lumière nos capacités de résilience face à une société plus que malade.
Puis vient un moment où il nous attendrit, et s’en suit un moment où il place subtilement quelques allusions politiques, puis il revient à une place d’observateur.

Cette expérience agréable finalement désagréable m’a d’abord donné envie de rajouter à ma page « les médias » un nouveau paragraphe, à propos de la manipulation consistant :
~ à se rendre sympathique (orateur qui ressent les choses comme nous, qui veut faire le bien),
~ à se prétendre crédible (expert au langage affirmatif),
pour ensuite fourguer une tranche d’opinion biaisée, au moment où on le remarque le moins.

La démarche de regard en miroir étant l’un des thèmes centraux de ce blog, un quasi réflexe chez moi,
je me suis donc questionné :
Si cet orateur a été prétexte d’une réaction en moi, est-ce parce que j’agis comme lui, malgré d’excellentes intentions ?
Et lui-même a-t-il de mauvaises intentions, ou simplement a-t-il (comme moi) adopté sans y prêter attention, une habitude de pseudo-philosopher ?

Ma réflexion s’est poursuivie ainsi : dois-je tout arrêter ?
Non, il y a quelque chose qui m’anime profondément ici !
J’ai donc opté pour publier ce préambule, en attendant de relire tout mes textes à l’affût de toute opinion assénée par inadvertance.
Ce préambule consiste à rappeler la distinction entre réaction et action, autrement dit entre réveil et éveil.

Réveil / réaction

A certains moments de la vie, on baigne dans un conformisme rassurant, à d’autres, on voit à tout bout de champ des injustices, des violences qui nous donnent envie de nous insurger.
Et certaines conjonctions évènementielles semblent transforment ces envies latentes en un mouvement social (1789, et 2019, par exemple en France).

Sur beaucoup de réseaux sociaux, des opinions critiques sont relayées par des citoyen.ne.s en démarche de réveil (en réaction aux abrutissements médiatiques et aux dénis positivistes).

Constatant :
~un émotionnel immature généralisé conjugué à
~une manipulation idéologique quotidienne féroce,
~ les aspects dystopiques de la société,
et envisageant l’hypothèse que les débordements soient une colère facilement retournable pour se transformer en une soumission mieux consentie ensuite, je m’interroge :

faut-il alimenter le baril de poudre français ?
Une étincelle émotionnelle orchestrée dans l’ombre, une accession au pouvoir fallacieuse et légale, vont-elles nous conduire à un faux sain renouveau ?