La #guerre et le fantasme vindicatif

Plan de la page :
Introduction
Les injures
Conséquences de la guerre au #cinéma
L’adversité, une bénédiction ?

M à j : août 2024

Concernant les rapports harmonieux entre femmes et hommes, on pourrait tenter de ressentir et aimer la sensibilité autant que la force en nous, quel que soit notre sexe biologique.
On a besoin d'(apprendre à )exprimer nos rancœurs pacifiquement.
Une société sensée valoriserait les métiers sains, au lieu de tenter de hisser autant de femmes que d’hommes à des métiers toxiques.

La bataille de fin au cinéma ; l’adversité

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La traditionnelle dernière
#bataille de fin











Allons-nous mener des guerres ; allons-nous mener une bataille en nous ; allons-nous emprunter une troisième voie ?

Cette bataille finale nous présente le bien comme étant la destruction du mal (symptôme d’une société empêtrée dans des concepts binaires, dans l’incapacité de gérer ses ombres, croyant que l’épandage de napalm résout tous les problèmes).

Mais dans nos vies, nos difficultés quotidiennes ne sont pas la rencontre avec des démons ou méchants absolus comme au cinéma, et nous ne sommes pas aussi purs que le cœur des héros en fin de quête ; par conséquent nous n’apprenons rien d’utile en voyant une multitude de ces scenarii clonés.

Dans nos vies réelles, nous n’avons pas intérêt à détruire ce qui nous fait peur (parce qu’on ne le comprend pas), et je doute que l’on puisse détruire ce que nous ne savons pas discerner, voire détruire la nature profonde de quoi que ce soit.

Dans nos vies nous avons besoin d’apprendre la résolution saine des conflits.

Qu’est-ce que cette bataille entre le bien et le mal sociétal révèle de nous-mêmes en nous-même ? Quelle bataille (illusoire ?) se joue en nous ?

Le retour à la case départ

Dans de nombreux films, le peu de scénario résiduel après la bataille finale présente une société revenue à la case départ, avec les mêmes travers (loi du marché, dominations en tous genres, patriotisme stérile, castes parmi la population…) à ceci près qu’il y a provisoirement un leader brave, une amitié entre nantis et pauvres, un espoir.

Autrement dit, les scenarii nous présentent une logique de soumission éternelle ;
mais nous avons le droit de rêver de mieux !

Il y a des exceptions. Par exemple, la série « 3 % » de C. Charlone et de P. Aguilera, offre un final beaucoup plus intéressant (après avoir intelligemment étudié des utopies et des dystopies).

L’adversité

Elle apparaît lorsque l’on tente d’obtenir quelque chose qui ne se partage pas (ou pas spontanément). Dans la vie, un.e adversaire est une personne qui pense ou agit d’une manière concurrentielle, gênante par rapport au but professionnel, politique, ou de séduction. Avoir un.e adversaire peut s’avérer utile, dans la mesure où iel oblige à vérifier nos convictions, à aller plus loin dans la connaissance de nous-mêmes, à reconsidérer notre but : est-il coopératif (partageable) ?

NB. « Adversaire » et « ennemi » ne sont pas synonymes : l’ennemi.e a ceci en plus qu’iel est contre notre personne (et pas seulement contre nos projets). Notre « paranoïa », ou notre jalousie, tentent de nous faire croire à un.e ennemi.e, là où il n’y a qu’un.e adversaire.

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