m à j : mai 2024 (§ sur fond noir)
juin 2024 (§ sur fond vert)
Le #scientisme
La démarche #scientifique consiste notamment en une observation sans préjugés.
Notre société n’est pas vraiment scientifique, parce qu’énormément chercheurs sont orientés par des pressions économiques, militaires, culturelles, et institutionnelles.
Le scientisme désigne l’adoration de la pseudo science. Il se répand comme s’il était la vérité.
Mais derrière quelques progrès (dus à une part de rationalité) se cachent des choix subjectifs, une vision mécaniste (voire nihiliste), un irrespect de la nature (par manque de conscience ?), et une envie de prendre la place de(s) mythique(s) dieu(x) :
créer la vie selon la volonté égotique, façonner le climat…
Les #chercheurs en quête de reconnaissance (et de financements), et les étudiants qui apprennent les découvertes d’autrui en vue d’obtenir un diplôme (puis un métier, puis de l’argent) sont embarqués (malgré eux ?) dans une conquête, et pas seulement dans une recherche.
Les étudiant.e.s qui apprennent une doctrine, ou une science, n’ont pas forcément mené d’observations eux et elles-mêmes.
Les conclusions qu’iels apprennent ne sont pas toujours démontrées, ou font l’objet de controverses. Exemples :
La croyance que le marché de l’offre et de la demande se régulerait harmonieusement seul, est une croyance qui m’a été enseignée comme une vérité, en BTS et à la fac ;
pourquoi ne pas proposer aux étudiant.e.s d’explorer d’autres pistes ?
Au collège, au lycée et à la fac, on m’a enseigné un régime alimentaire (lacté et avec viande) comme étant le meilleur pour la santé.
On ne m’a pas expliqué pourquoi des millions de gens de par le monde, en bonne santé, mangent autrement.
Pourrait‑on enseigner à observer, et à réajuster ?
La démarche scientifique est un processus, pas un dogme à apprendre par cœur.
Le scientisme n’est pas seulement l’affaire d’une poignée de pseudo experts :
qu’en est-il de notre propre rapport à ce que nous ne savons pas expliquer dans nos vies ?
- Nous raccrochons-nous à des explications rassurantes, et à des rêves dont nous doutons, au fond ?
A qui profite le scientisme ?
- Vous souvenez‑vous avoir démocratiquement voté en faveur :
de la légalisation d’additifs alimentaires (si controversés),
de manipulations génétiques (le principe de précaution est-il appliqué ?),
de la fabrication d’armes (toujours plus redoutables),
d’un vaccin hyper lourd pour les nouveaux nés -au système immunitaire pas encore mature,
d’une centrale sensée reproduire la fusion solaire sur le sol de la Terre ?
Non.
- Alors… de qui réalise‑t‑on le rêve (dans la société technologique) ?
- Quelle propagande a réussi (parfois) à nous faire croire que c’était notre rêve, notre capital culturel contemporain ?
- Qui gagne (et combien de milliards) à nous fermer les yeux sur ce que permet de financer le scientisme ?
Peut‑être avons-nous besoin de ressentir le vide existentiel, au milieu de l’abondance matérielle, pour souhaiter quelque chose de beaucoup plus profond que la pseudo amitié d’une machine.
Pour rappel, nous ne sommes pas puissants du fait d’utiliser des voitures, des réseaux sociaux, … des applis et services en tous genres.
La personne puissante est celle qui possède le capital (financier, intellectuel, et légal) pour construire et exploiter les machines.
Si nous n’apprenons qu’à consommer des outils brevetés, nous devenons inaptes à la liberté.
L’Anti technologie ?
Des mouvements associatifs ont compris l’imposture scientiste et le danger de la technologie ravageant le biotope. Faut-il s’organiser pour démonter les antennes 5G, les usines polluantes, les routes et les ports sans qui aucun développement technologique destructeur serait possible, etc ?
Je ne prétends pas savoir répondre à cette question, mais je voudrais attirer l’attention sur la recherche de causalité à l’absurdité mortifère à laquelle on est parvenus. Cela pourrait inspirer d’autres pistes de solution que l’affront aux armées enrichies de technologies militaires et qu’un inutile retour en arrière sans avoir dépassé la problématique sous-jacente.
je me souviens :
A 4 ans on m’a offert un garage de petites voitures. Quelle joie. Mais en réalité, la joie était que le père Noël ait pensé à moi. Moi moi moi moi !
En vrai, lorsque le chat acceptait de se laisser caresser, c’était bien aussi, voire davantage agréable que jouer aux petites voitures. Mais ce garage était là pour moi !
Au même âge, je regardais Albator le Corsaire de l’espace.
Ha, mais ce personnage à bord d’un vaisseau hautement technologique était un vrai justicier ! un type bien ! Il voulait défendre la Terre, pas comme mes parents qui -même si je les adorais- ne s’occupaient que de leur pomme, et de moi.
Ensuite dans la cour de l’école, et pire encore du collège, la violence, la cruauté, le mépris, la mesquinerie, la diffamation… bref l’horreur résultante de la mise en pseudo liberté dans une cour, d’humains immatures, sans apprentissage au vivre ensemble, fait que j’ai clairement préféré deux chose à mes pairs :
° mes évasions dans l’espace vert voisin, lors d’inadvertances des geôliers -pardon je rectifie, des surveillants de l’école.
° mes jeux Nintendo.
Oh j’aurai préféré avoir des amis que fuir ! Mais ce n’était pas assez souvent à mon goût à ma portée.
Quand j’ai découvert Star wars, c’était l’émerveillement. Pas comme le quotidien morose. Pas comme les récits mythologiques dont personne n’avait su m’expliquer leur vraie portée, ni comme les séries télévisées ne procurant aucune évasion de cette triste société.
Aujourd’hui je fais de la compta pour une association, je suis bien content d’avoir des tableurs informatiques. Mais en vrai, la compta (cf. la page à son sujet) est elle-même une aberration culturelle, un symptôme de la guerre permanente entre les individus.
La technologie a savamment été présentée comme salvatrice, il y a eu de multiples manipulations ou simples ignorances. Ce qui me semble pouvoir offrir une alternative, c’est de trouver une vraie saveur à la vie naturelle. Pas un juste un pauvre jardin public insipide, ni une société relationnelle immature.
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