Nous avons goûté au don dès notre plus jeune âge : nous avons reçu l’aide gratuite d’un entourage (nourriture, langes, soins, éducation, affection…)
Donner peut être une forme de gratitude pour cela.

A certains moments, on a besoin d’apprendre à s’affirmer, en faisant payer un service −tant que l’on est en interaction avec des membres d’une société marchande.

Une société construite autour du don me ferait bien davantage plaisir qu’une économie améliorée par les monnaies locales ou libres ; mais probablement est-ce anachronique. Merci à l’étape monnaie libre (G1 par exemple).

Le prix libre et conscient est une forme de transition intéressante, car il fait appel à l’autonomie, au respect, à la liberté. Ou encore, un prix débattu et convenu non pas sur la base d’un rapport de domination, mais d’un état d’esprit de bienveillance, d’équité, de soin à soi et à l’autre.

Gratuit ne veut pas dire sans la responsabilité de faire un usage sensé de ce qui est #gratuit (notamment l’eau, l’air, la terre, l’amitié, la conscience, etc).

Que choisissons-nous de donner ? Notre superflu (de vêtements, d’argent…), ou notre essentiel (par exemple l’implication sincère de nous-mêmes dans la vie) ?

Ce texte est gratuit. Je souhaite néanmoins remercier les auteur.e.s dont j’ai acheté les ouvrages. Ils m’ont été utiles ; et s’ils n’avaient pas utilisé l’efficacité du système commercial existant, je n’aurais peut-être pas eu accès à leur pensée.

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