m à j août 2024
Le #mérite, la bravoure…
L’humain est capable de #bravoure : affronter une mer déchaînée sur un radeau, des regards moqueurs ; sauver une personne d’un incendie ;
mais l’humain est aussi capable de dénigrer les personnes estimées moins braves (ou simplement différentes d’une norme sociale).
- Pourrait-on reconnaître la bravoure des uns sans dénigrer les autres ?
Le mérite peut facilement diviser les gens, au lieu de les unir. Par exemple, des gens ont distillé l’idée que « ceux qui le veulent, le peuvent », donc que les riches mériteraient leur fortune.
Mais qu’est-ce qui pourrait justifier que quelqu’un gagne 10 ou 100 fois le SMIC, à part un fantasme égotique ?
En outre, le revenu n’est pas proportionnel à l’utilité sociale ou environnementale de l’emploi.
C’est souvent le contraire.
Un héritier d’une fortune est seulement un humain, pourquoi part-il dans la vie avec un énorme pécule ?
Ce prétendu mérite, tente de dissimuler une domination matérialiste brutale, un accaparement outrancier injustifiable.
La finance, l’argent, le montant du salaire… sont une des fa(r)ces de ce prétendu mérite ; la pauvreté est une autre face.
Nos parents (ou nos éducateurs, ou notre entourage) peuvent nous aimer tel.le que nous sommes, y arriver à l’avenir, ou pas.
Mais comprenons que leur réaction ne nous appartient pas, ni n’est de notre faute (ni de notre mérite).
- Mérite‑t‑on de l’aide ; les autres devraient-ils mériter notre aide ?
Le mérite sportif ?
Si nos efforts sportifs nous ont aidé à obtenir un corps performant, c’est parce qu’au départ, nous avons reçu cette capacité.
Notre volonté consciente n’est pas la seule clef de notre réussite.
- L’humain a‑t-il honte de son animalité ; se sent-il indigne de faire l’amour, de respirer… ?
Nous avons besoin de reconnaître les hontes issues de notre éducation, de notre culture, d’observer leurs effets en nous, pour mieux les lâcher.
Les lâcher non seulement pour nous alléger, mais aussi pour nous libérer du consumérisme (matériel, alimentaire, sexuel…) :
nous nous tournons vers ce dernier avec d’autant plus d’entrain que nous voulons fuir notre animalité ou fuir la difficulté à trouver une voie spirituelle juste.
Durant la pandémie #COVID de 2020 et suivantes
Le discours dominant ne s’est pas contenté de saluer la bravoure du personnel soignant ; il a flatté les citoyens consentants à se priver de liberté (de circuler, et de respirer sans masque).
Comme effet secondaire de ce discours méritant, il y a eu des délations (comme sous l’occupation dans les années 40) envers les gens ne respectant pas les « règles sanitaires ».
Ultérieurement, avec la vague suivante et l’émergence d’un traitement génétique expérimental, l’expérimentation de dictature, à prétexte complexe**, a révélé un visage encore plus sévère.
** un prétexte complexe tout à la fois à consonance sanitaire, basé sur un mérite illusoire et une citoyenneté dystopique.