Plan :
1. Les réactions à l’information,
les mouvements contestataires.
2. Les #médias.

M à jour : juillet 2024

La rébellion est-elle violente ?

Habituellement, ce sont ceux qui dénoncent la violence d’autrui qui sont eux-mêmes les plus violents. Exemples :

° l’accusation de terroristes intellectuels :
lorsque quelques intellectuels humanistes sont accusés d’être des terroristes intellectuels, c’est totalement contradictoire : ils ne font qu’émettre des idées dont on est libre de se saisir ou pas. A l’inverse, les leaders politiques qui ont émis cette critique sont, pour ceux que j’ai entendus, à la tête de courants idéologiques comportant des milices physiquement violentes.

° l’accusation de terrorisme écologique.
lorsqu’un État guerrier (dont les ventes d’armes, la légalisation de produits nocifs, l’injection forcée, les procès, les services secrets, ont historiquement des millions de morts sur les bras) accuse un idéaliste qui s’oppose pacifiquement à la destruction d’une zone humide pour une méga-bassine, c’est un pur retournement de vérité.

Sur certains groupes Telegram autoproclamés résistants, réinformés, je peux lire des envies de pendre haut et court untel ou unetelle qui représente « le système ».
De l’information colérique à l’acte de colère, il n’y a qu’une frontière fragile (en cas de déstabilisation de la société).
Et je parle ici de personnes qui parfois se croient éveillées du cœur, proches de la volonté divine, de l’ordre naturel, de la paix, du bien…

Tous les contestataires ne sont pas violents

Il y a des médias qui alertent sur les problèmes environnementaux ou sociaux, qui sont lus par des personnes qui ne veulent pendre personne, mais qui veulent modifier les lois, ou modifier pacifiquement les rapports de force démocratique, en vue de protéger la vie naturelle et toute l’humanité.

Il y a des médias et des mouvements qui ne croient plus du tout « au système » et qui sont dans l’éveil du cœur, en paix.

#révolte

Mon constat d’échec à me sentir bien dans de nombreuses mouvances contestataires m’a amené à de plus vastes réflexions :

1. L’information, pourquoi ?
L’information véritable, dans ce monde, sert notamment les chefs de guerre, les entrepreneurs conquérants…
Mais nous, les civils non PDG d’une transnationale avide, est-on en guerre, a-t-on besoin d’informations stratégiques ?
Oui et non…
L’information, lorsqu ‘elle n’est pas de la propagande, de l’affabulation, ou un substrat de haine, est une vraie richesse, un vrai commun. On a tous besoin d’information de qualité.
Par exemple, heureusement que des associations indépendantes m’ont expliqué le problème des sols tués par les intrants chimiques, du nucléaire et tant d’autres problèmes sociétaux.
Sans l’information vraie, on agit contre la vie sans même le savoir.


On ne se contente pas d’apprendre, on aime transmettre. Pourquoi veut on informer autrui ?
Pour l’influencer. Toujours !
Et ce n’est pas nécessairement préjudiciable :
On donne un livre pour aider l’esprit d’un enfant à s’éveiller, on donne une information en vue d’un vote ou de cocréer une entreprise…
L’information est l’élément motivationnel, ou déclencheur, des actes.

La maîtrise de soi fait alors sens : agir et non pas réagir. S’informer et non pas croire. Se centrer sur notre essentiel véritable.

Mais tant qu’on n’est pas encore un maître de maitrise de soi, l’information modifie nos trajectoires au détriment de notre meilleur scénario de vie possible.

Pour savoir quelle information aller chercher, il faudrait savoir quels actes on peut mener.

A peu près tout acte radical est puni par la loi (encercler une usine polluante, bloquer des imports douteux, lever certaines barrières pour que tout le monde mange à sa faim, penser trop différemment du système…)

Quel est donc le but réel du jeu informatif qui fait croire qu’on peut s’informer de tout (alors qu’en vrai, on a le droit légal de ne quasiment rien changer) ?

Il y a là un jeu de dupes évident, mais ce qui m’intéresse est ce que je peux faire (et non pas critiquer une fois de plus « le système » et ses conséquences).

Cela m’amène à clarifier ce que je veux, ce que je peux, et le distinguer de ce qu’on me faisait croire que je pouvais ou que je voulais.

Quelques éléments de #manipulations usuelles (cliquer)

° temps de parole disproportionné ;

° monter en épingle chaque faux pas des candidats susceptibles de changer la donne, et au contraire minimiser la toxicité des alliés du statut quo ;

° choisir les sujets qui attisent les angoisses, entretenir le défaitisme, stresser au point d’obtenir de faux consentements ;

° ignorer des pistes de solution alternatives (mentir par omission), entretenir de faux raisonnements,

° mentir simplement, présenter fallacieusement un résultat de sondage et compter sur les habitudes grégaires pour que les votes se conforment aux prévisions arrangées,

° juxtaposer deux articles sans rapport pour suggérer une idée, jouer sur les couleurs, apposer une photo choquante,

° donner l’impression que plusieurs sources indépendantes arrivent à une même conclusion
(alors qu’il s’agit de personnes d’une même idéologie qui convergent parce qu’on ne donne la parole qu’à leur courant, ou qu’on est sur un réseau social qui trie les informations selon nos affinités),

° adopter un point de vue macroscopique qui tend à rendre tout abstrait, donc à camoufler les violences :
« un seuil de toxicité admissible » (cela invisibilise le drame qu’est la pollution de l’eau).
« 1000 licenciements » ou « des pertes collatérales » résument sèchement une quantité de drames.

° Rassurer en s’appuyant sur la foi scientiste aveugle : par exemple parler d’une sûreté nucléaire théorique (mais à quoi sert la théorie lorsqu’elle cède sous l’épreuve des faits) ?

Le ratissage large et fallacieux : dire une chose et son contraire (donc ne pas dire ce que l’on pense), afin que quelle que soit l’opinion du public, celui-ci se sente compris au moins une fois. Très utilisé par les politiciens.
Exemple : « il faut signer le traité de libre échange pour s’adapter au contexte international, et il faut lutter contre le creusement des inégalités sociales ».

Mais à quoi bon dénoncer ? Bien des spectateurs savent déjà au fond d’eux-mêmes qu’on cherche à les tromper. Ce n’est pas seulement là que se joue le désamorçage de la corruption de l’opinion publique.

Confusions fréquentes
paixcesser le feuCette confusion entraîne une difficulté à penser la paix. En effet, de par cette confusion, on pourrait s’imaginer que si l’on arrête les hostilités militaires envers un peuple, celui ci serait en paix. C’est bien la première chose à faire oui, mais ce n’est pas l’obtention de la paix. Exemple en France, on a obtenu la fin de l’occupation militaire du territoire en 1945. Mais un grand nombre d’habitant.e.s ne vivent pas en paix. Se croire illusoirement en paix, génère de nombreux troubles des raisonnements quant à ce qui se joue dans le pays. Probablement en est-il de même avec les populations sous le joug des folies militaires : bien sûr qu’on ne peux que souhaiter le cesser le feu. Mais a t on seulement l’imagination de ce que pourrait être la paix ?
Les habitant.e.s du territoire américainles AméricainsJ’aurais pu citer les habitants de n’importe quel autre territoire. Mais c’est un exemple assez emblématique de la représentation que l’on se fait, de mangeurs de hamburgers, masquant toute la diversité.
La CIA, le gouvernement des USALes Américains(j’aurais pu choisir n’importe quel autre territoire) confusion entre une poignée de gardiens, et un ensemble partiellement troupeau, partiellement éveillé

(Oligargues = poignée de dirigeants officiels ou officieux).

  • Mode guerrier

Les M1 font la guerre à la nature et au gens modestes économiquement (car font élire toujours les mêmes oligarques toxiques).

Les M2 font la guerre entre endormis et autoproclamés #réveillés, entre pseudos vieilles traditions et modernisme. La paix nous appelle au contraire à trouver les chemins de la réconciliation entre citoyen.ne.s aux normes diverses, ou hors normes.

Les M5 font parfois une guerre dogmatique.

La paix,
c’est à nous de l’incarner.

Constatant la quantité de médias œuvrant jour après jour à tenter d’orienter notre #opinion pour une #idéologie ou pour une autre :
j’en déduis que rien n’est définitivement joué, que nous avons toujours une possibilité d’évoluer.

Medias M2 vs M3

#PFAS : comment les #industriels nous empoisonnent

interlude vidéo

L’origine de l’information

Les informations délivrées par les médias, les programmes scolaires, et ce dont la plupart des gens sont persuadés… tout cela a en commun d’avoir été mis en mots par un tout petit nombre de personnes.

Cela ne veut pas dire que ces initiateurs ont créé les idées :
je trouve intéressante l’hypothèse selon laquelle notre talent serait souvent seulement réceptionné (Cf. la notion de champ informationnel ou quantique, de guide, ou quel que soit le nom mis sur ce phénomène).

Les informations sont interprétées par les filtres de nos traumas non guéris, de nos sentiments, de nos état psychiques chroniques, des croyances infondées auxquelles nous nous rattachons, de notre culture générale, des toxines liées à la digestion de produits inadéquats ou surabondants…

mais aussi, à l’inverse, par le filtre de notre cœur et de notre intuition −d’autant plus que nous avons lâché nos rancœurs.

Beaucoup d’informations −vraies ou fausses− n’ont pu être obtenues que par de puissantes entités financières (capables de mener l’investigation, voire de créer un mythe de toutes pièces, puis de le diffuser).
Il y a donc un monde consommateur d’informations, et un monde créateur (et les blogueurs, sont souvent juste des répétiteurs).

La propagande nous atteint d’autant plus que notre ego croit que tout tourne autour de lui, voire de notre famille, cercle d’amis, nation, et ou groupe partageant une même croyance ou culture.

Par exemple à ne pas douter que tout tourne autour de nous, nous croyons qu’un candidat électoral est là pour servir NOTRE pays ; nous croyons qu’un journaliste est là pour NOUS informer. Ou nous croyons qu’ils sont tous là pour NOUS nuire. L’un ou l’autre sont parfois vrai, mais moins que l’ego ne le croit.

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