Plan :
1. Les réactions à l’information,
les mouvements contestataires.
2. Les #médias.
M à jour : juillet 2024
Les réactions émotionnelles aux informations
Il est habituel de se demander si un média est de qualité, pour décider de lui prêter attention, ou pas. Mais cette démarche passe à côté de ce qui me semble encore plus important : qu’est-ce qui nous pousse à nous informer ?
- A-t-on un émotionnel fluide, ou va-ton rechercher les #informations qui vont nous maintenir dans une addiction aux scandales provoquant tantôt des montées d’adrénaline, tantôt une accoutumance au défaitisme, mais dans les deux cas : ne faisant pas avancer d’un iota la paix sur Terre ?
- Est-on aptes à comprendre les informations de #géopolitique et leurs non dits ? #politique
- Et si nous étions en train de nous détruire en croyant nous informer ?
o0o
Saturation = guerre
L’orgueil veille à minimiser les conséquences désastreuses de ce qu’on entreprend d’insensé : notamment une agitation mentale permanente, amplifiée par certaines séries télévisées et les nouvelles stressantes incessantes.
Dans la série, le méchant est créé puis neutralisé ou tué à la fin.
Dans le scénario fabriqué et diffusé dans les médias, le méchant est fabriqué et une vraie guerre sévit…
La méditation, les pratiques de vie saine (sans frustration), un sommeil dans un lieu sain sans ondes et avec de l’air frais… semblent de bons outils pour mettre fin aux excès mentaux quotidiens.
Puisque l’orgueil n’est pas encore désamorcé en l’humain, nous croyons accomplir notre plus haute destinée en nous informant en vue de juger ce qui est dans le camp du mal et du bien ; mais ce n’est pas ainsi.
o0o
Les médias grand public agitent les peurs propices à rejeter la gauche et l’Islam, et à élire les pro capitalistes. Je développerai ultérieurement. En termes de réaction émotionnelle à leur discours, c’est la passivité et la soumission à de faux sauveteurs, qui semble émerger.
A l’opposé, il y a les médias contestataires. C’est là que je vais m’attarder, car ils peuvent ressembler à une solution, mais ne le sont que très partiellement : la colère et la dépression sont les réactions émotionnelles qui semblent les émerger de leurs discours.
Les médias et les mouvements de foules contestataires fonctionnent en synergie :
on agit en foule si on est informés en masse d’un problème ; et quelques uns créent un média parce qu’ils veulent agir.
Dans ce qui suit, je ne sépare donc pas les médias contestataires des mouvements contestataires.
La rébellion est-elle violente ?
Habituellement, ce sont ceux qui dénoncent la violence d’autrui qui sont eux-mêmes les plus violents. Exemples :
° l’accusation de terroristes intellectuels :
lorsque quelques intellectuels humanistes sont accusés d’être des terroristes intellectuels, c’est totalement contradictoire : ils ne font qu’émettre des idées dont on est libre de se saisir ou pas. A l’inverse, les leaders politiques qui ont émis cette critique sont, pour ceux que j’ai entendus, à la tête de courants idéologiques comportant des milices physiquement violentes.
° l’accusation de terrorisme écologique.
lorsqu’un État guerrier (dont les ventes d’armes, la légalisation de produits nocifs, l’injection forcée, les procès, les services secrets, ont historiquement des millions de morts sur les bras) accuse un idéaliste qui s’oppose pacifiquement à la destruction d’une zone humide pour une méga-bassine, c’est un pur retournement de vérité.
Sur certains groupes Telegram autoproclamés résistants, réinformés, je peux lire des envies de pendre haut et court untel ou unetelle qui représente « le système ».
De l’information colérique à l’acte de colère, il n’y a qu’une frontière fragile (en cas de déstabilisation de la société).
Et je parle ici de personnes qui parfois se croient éveillées du cœur, proches de la volonté divine, de l’ordre naturel, de la paix, du bien…
Tous les contestataires ne sont pas violents
Il y a des médias qui alertent sur les problèmes environnementaux ou sociaux, qui sont lus par des personnes qui ne veulent pendre personne, mais qui veulent modifier les lois, ou modifier pacifiquement les rapports de force démocratique, en vue de protéger la vie naturelle et toute l’humanité.
Il y a des médias et des mouvements qui ne croient plus du tout « au système » et qui sont dans l’éveil du cœur, en paix.
#révolte
Savoir ou adorer accumuler le #savoir ?
S’informer des dysfonctionnements de la société est quasiment un impératif, si on veut être les acteurs d’un monde soutenable.
Mais il y a un soucis si on centre sa vie autour de la contestation :
On pourrait consacrer tout son temps à dénoncer les impostures des médias gouvernementaux et antigouvernementaux, de l’industrie, de nombreux dogmes religieux, de nombreuses pensées athées, des faux rapports de pseudos experts scientifiques… et rien ne changerait. On s’épuiserait. On mourrait de déprime ou de colère avant de mourir du cancer provoqué par telle particule industrielle.
Des qu’on a compris que le discours habituel est faux, pour ne pas imploser en dépression ou en colère mal dirigée, il y a besoin de recentrer notre énergie sur tout autre chose, trouver le courant intérieur qui va nous permettre de réaliser une harmonie intérieure -source de paix avec le monde.
NB1. L’harmonie intérieure ni n’oblige à se rebeller, ni n’en empêche. Le propos ici n’est pas d’appeler à, ni d’appeler à ne pas, agir concrètement, sociétalement.
NB2. La détermination n’a rien à voir avec l’harmonie suscitée :
être un guerrier patient et inébranlable opposé à un aspect de la société ne constitue pas un acte d’harmonie et de paix intérieure. C’est seulement une forme contenue de colère, voire parfois, une organisation rationnelle de la haine.
J’ai passé des dizaines d’années à avoir compris que le » #système », alias la société, est fou (depuis l’âge de huit ans environ), tout en ne voyant pas clairement que faire de sensé dans ce contexte.
J’ai donc rejoint divers mouvements rebelles (associations de défense de l’environnement, combats anti discriminations…) et ai voulu trouver des médias intéressants à lire.
J’ai trouvé des mouvements intéressants, mais l’énergie déployée à lutter contre le système est très très peu efficiente, m’ayant conduit à m’oublier (oublier mon emploi, ma santé, ma sociabilisation) pour de piètres résultats.
NB. Les combats #militants ne sont pas vains. Mais ils sont difficilement efficaces face à une foule préoccupée par sa survie, occupée par ses distractions, conformiste ou hostile.
J’ai trouvé et médias intéressants.
Mais le message de paix, les recommandations pour coopérer… tout cela est virtuel.
A contrario, ce qui m’intéresse, c’est de l’incarner : de vivre dans une société épanouissante (comme preuve que j’ai assimilé le message, et comme satisfaction relationnelle quotidienne).
L’expérience a été de constater la difficulté de passer de la théorie à la pratique. Au point de douter que la stratégie d’apprendre une méthode pour l’appliquer soit une manière pertinente d’appréhender la vie. C’est la méthode que m’a enseigné l’institution scolaire.
Peut-être est-ce une bonne méthode pour devenir artisan, comptable, répétiteur… mais pour ce qui est de s’éveiller, je suis presque arrivé à la conclusion que c’est l’inverse de ce qui fonctionne. Sur moi du moins.
Il est difficile de co-œuvrer nos égos manipulés et manipulateurs, colériques, apeurés, endoctrinés.
Ces échecs à réaliser des collectifs sains remettent en question les théories mentales : trop lire semble une perte de temps, tout comme expérimenter sans prendre le temps de tirer les conclusions n’amène pas non plus à évoluer.
Une théorie peut venir expliquer la vie, mais la vie ne naît pas d’une théorie.
S’informer ou vivre ? Voilà une question. (Vivre n’étant pas synonyme de se distraire sans arrêt, ni de travailler sans sens).
o0o
Faire pire que la société déjà malade ?
Plus récemment, en rejoignant des groupes de solidarité de proximité, hors système social, j’ai pu constater qu’être rebelle pouvait aussi conduire à vouloir créer pire que la société existante.
Exemple des parents anti EVARS.
Mon constat d’échec à me sentir bien dans de nombreuses mouvances contestataires m’a amené à de plus vastes réflexions :
1. L’information, pourquoi ?
L’information véritable, dans ce monde, sert notamment les chefs de guerre, les entrepreneurs conquérants…
Mais nous, les civils non PDG d’une transnationale avide, est-on en guerre, a-t-on besoin d’informations stratégiques ?
Oui et non…
L’information, lorsqu ‘elle n’est pas de la propagande, de l’affabulation, ou un substrat de haine, est une vraie richesse, un vrai commun. On a tous besoin d’information de qualité.
Par exemple, heureusement que des associations indépendantes m’ont expliqué le problème des sols tués par les intrants chimiques, du nucléaire et tant d’autres problèmes sociétaux.
Sans l’information vraie, on agit contre la vie sans même le savoir.
On ne se contente pas d’apprendre, on aime transmettre. Pourquoi veut on informer autrui ?
Pour l’influencer. Toujours !
Et ce n’est pas nécessairement préjudiciable :
On donne un livre pour aider l’esprit d’un enfant à s’éveiller, on donne une information en vue d’un vote ou de cocréer une entreprise…
L’information est l’élément motivationnel, ou déclencheur, des actes.
La maîtrise de soi fait alors sens : agir et non pas réagir. S’informer et non pas croire. Se centrer sur notre essentiel véritable.
Mais tant qu’on n’est pas encore un maître de maitrise de soi, l’information modifie nos trajectoires au détriment de notre meilleur scénario de vie possible.
Pour savoir quelle information aller chercher, il faudrait savoir quels actes on peut mener.
A peu près tout acte radical est puni par la loi (encercler une usine polluante, bloquer des imports douteux, lever certaines barrières pour que tout le monde mange à sa faim, penser trop différemment du système…)
Quel est donc le but réel du jeu informatif qui fait croire qu’on peut s’informer de tout (alors qu’en vrai, on a le droit légal de ne quasiment rien changer) ?
Il y a là un jeu de dupes évident, mais ce qui m’intéresse est ce que je peux faire (et non pas critiquer une fois de plus « le système » et ses conséquences).
Cela m’amène à clarifier ce que je veux, ce que je peux, et le distinguer de ce qu’on me faisait croire que je pouvais ou que je voulais.
Un autre problème de l’énergie contestataire répétée est la condescendance. C’est un problème partagé avec le conformisme !
L’un et l’autre (se croire la saine norme, ou se croire meilleur que la norme) conduisent au mépris d’autrui.
Mais on n’est pas habiles de par notre haine. (La haine a une utilité, de courte durée). On est habile de par nos qualités de cœur, notre lucidité, notre cohérence.
Pour développer ces qualités, il y a besoin non pas de se croire supérieur, divinement inspiré, fidèle à la tradition, ou contradicteur des normes, mais d’oser questionner nos propres parts d’ombre (regarder sa « poutre » au lieu de se focaliser sur la « paille dans l’œil d’autrui ») et encore plus de réveiller nos potentiels (au lieu de rester centré sur ce qui semble ne pas aller).
o0o
En quoi cela m’a-t-il aidé de rencontrer des mouvements épris de bien mais en train de saccager le peu de progrès sociétal existant ?
Cela m’a aidé à comprendre que si j’ai croisé ces réseaux, et ressenti de l’effroi, c’est probablement que mes propres abus familiaux subis dans l’enfance ne sont pas tous nettoyés, ni même mes propres colères, ni toutes mes propres superstitions irrationnelles.
Cela m’a aidé à comprendre que mes désirs pédagogiques éducatifs doivent être questionnés jusqu’à la moelle pour être sur de ne pas véhiculer moi-même une info toxique sans m’en rendre compte.
Cela m’amène à identifier l’information non plus comme un réservoir de vérité (puisque celle disponible ne l’est pas), mais comme une rencontre avec d’autres humains, leur récit, leur idéologie, et parfois un miroir de mon propre récit de vie.
Le rôle de l’information, et plus largement de la rencontre avec l’altérité, n’est peut-être pas de déterminer qui a tort ou qui a raison, mais d’observer nos propres blessures sous un autre angle de vue.
L’information m’apparait un outil pour notamment apprendre à observer mes réactions émotionnelles, en vue d’agir sereinement ultérieurement.
Tant que je réagis, je suis potentiellement sous le joug d’une propagande.
Lorsque divers personnes réagissent simultanément, elles créent un mouvement (officiel ou officieux, peu importe).
Un mouvement, un courant de pensée, pourrait donc se résumer à « ce qui donne la satisfaction de réagir émotionnellement comme autrui ».
Il y a des causes rationnelles me direz-vous ?
Peut-être… mais le déclencheur semble toujours émotionnel (à notre stade de maturité émotionnelle collective).
Le premier facteur de qualité informative est nous-mêmes : le travail de détachement d’avec nos réactions émotionnelles, et d’avec le sentiment conformiste d’être choqué, ou pas, comme autrui, devant une situation.
o0o
La suite (un classement des médias) me semble moins importante que ce qui précède (la manière dont on réagit à l’information).
Je distingue sept types de médias
M1 : le média informatif normatif allié du système dominant (poursuite du train vers l’enfer).
M2 : le média informatif rebelle faux et nocif (veulent en apparence rétablir un ordre naturel sain, mais provoquent l’anomie -car tout le monde ne peut se ranger à leurs idées extrêmes, et parce qu’ils incorporent autant de fausses informations que les M1).
M3 : le média informatif rebelle vrai mais seulement critique (donc épuisant, passe à côté de la volonté d’incarner ce que l’on veut vraiment).
M4 : le media informatif inspiré positif (au risque d’entretenir du déni). ils s’emploient à relayer les outils susceptibles d’aider l’émancipation de l’humanité.
M5 : le média informatif qui assume le courant de pensée qui le sous-tend (partisan, ou religieux…) Leurs paroles semblent vérités aux personnes qui croient en ce courant (religieux ou athée), mais elles semblent inappropriées aux personnes qui n’y adhèrent pas.
M6 : autres médias (distractifs, consuméristes, musicaux …).
M7 : les médias qui ne rentrent pas dans ces catégories simplifiées.
« Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités ».
Source de la citation, selon Wikiquote.org :
- Paraphrase de « Certainement qui est en droit de vous rendre absurde est en droit de vous rendre injuste » issue de Questions sur les miracles (1765), traduite en 1961 par Norman Lewis Torrey « Certainly anyone who has the power to make you believe absurdities has the power to make you commit injustices »
- « Questions sur les miracles » (1765), dans Œuvres Complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Garnier Frères, 1879, t. 25, lettre Onzième: ecrite par le proposant à M. Covelle, p. 412
- Les Philosophes. The Philosophers of the Enlightenment and Modern Democracy, Norman Lewis Torrey, éd. Capricorn Books, 1961, p. 277-278
o0o
Les ploutocrates aux commandes
Les médias grand public (M1) sont aux mains de quelques décideurs ; et pour la plupart d’entre eux, ils sont au service des idéologies de maintien du système économico-philosophico-politique en place.
j’ai placé l’adjectif philosophique, parce que l’économie, bien que totalitaire, se base sur des idées (cf. les chapitres sur le scientisme, la paix, l’argent, les rôles…)
Ce soutien passe par :
° l’absence, ou la ridiculisation, des penseurs qui pourraient réellement aider l’humanité à s’émanciper,
° la minimisation des crimes commis par certains dirigeants ou PDG protégés,
° la superficialité des analyses,
° des erreurs involontaires (ignorance + imperméabilité à l’intuition),
° ou tout simplement par le mensonge pur et dur (corruption du métier de #journaliste).
Les médias distractifs (M6) font aussi le jeu du système (occuper l’esprit avec le foot, le choix d appareils photos, les performances des voitures, la mode….) tout cela est une énergie déployée à ne surtout pas penser.
NB. Un peu de distraction est utile à un équilibre de vie.
Ce dont je parle ici est de la préoccupation futile encouragée de toutes parts.
Le mainstream encourage le désastre intellectuel (lequel est favorable à l’économie du « vendre n’importe quoi tant que ça rapporte dans l’immédiat ») et hisse au pouvoir législatif quasiment qui ils veulent (grâce à leur influence quotidienne).
Quelques éléments de #manipulations usuelles (cliquer)
° temps de parole disproportionné ;
° monter en épingle chaque faux pas des candidats susceptibles de changer la donne, et au contraire minimiser la toxicité des alliés du statut quo ;
° choisir les sujets qui attisent les angoisses, entretenir le défaitisme, stresser au point d’obtenir de faux consentements ;
° ignorer des pistes de solution alternatives (mentir par omission), entretenir de faux raisonnements,
° mentir simplement, présenter fallacieusement un résultat de sondage et compter sur les habitudes grégaires pour que les votes se conforment aux prévisions arrangées,
° juxtaposer deux articles sans rapport pour suggérer une idée, jouer sur les couleurs, apposer une photo choquante,
° donner l’impression que plusieurs sources indépendantes arrivent à une même conclusion
(alors qu’il s’agit de personnes d’une même idéologie qui convergent parce qu’on ne donne la parole qu’à leur courant, ou qu’on est sur un réseau social qui trie les informations selon nos affinités),
° adopter un point de vue macroscopique qui tend à rendre tout abstrait, donc à camoufler les violences :
« un seuil de toxicité admissible » (cela invisibilise le drame qu’est la pollution de l’eau).
« 1000 licenciements » ou « des pertes collatérales » résument sèchement une quantité de drames.
° Rassurer en s’appuyant sur la foi scientiste aveugle : par exemple parler d’une sûreté nucléaire théorique (mais à quoi sert la théorie lorsqu’elle cède sous l’épreuve des faits) ?
Le ratissage large et fallacieux : dire une chose et son contraire (donc ne pas dire ce que l’on pense), afin que quelle que soit l’opinion du public, celui-ci se sente compris au moins une fois. Très utilisé par les politiciens.
Exemple : « il faut signer le traité de libre échange pour s’adapter au contexte international, et il faut lutter contre le creusement des inégalités sociales ».
Mais à quoi bon dénoncer ? Bien des spectateurs savent déjà au fond d’eux-mêmes qu’on cherche à les tromper. Ce n’est pas seulement là que se joue le désamorçage de la corruption de l’opinion publique.
Confusions fréquentes
paix | cesser le feu | Cette confusion entraîne une difficulté à penser la paix. En effet, de par cette confusion, on pourrait s’imaginer que si l’on arrête les hostilités militaires envers un peuple, celui ci serait en paix. C’est bien la première chose à faire oui, mais ce n’est pas l’obtention de la paix. Exemple en France, on a obtenu la fin de l’occupation militaire du territoire en 1945. Mais un grand nombre d’habitant.e.s ne vivent pas en paix. Se croire illusoirement en paix, génère de nombreux troubles des raisonnements quant à ce qui se joue dans le pays. Probablement en est-il de même avec les populations sous le joug des folies militaires : bien sûr qu’on ne peux que souhaiter le cesser le feu. Mais a t on seulement l’imagination de ce que pourrait être la paix ? |
Les habitant.e.s du territoire américain | les Américains | J’aurais pu citer les habitants de n’importe quel autre territoire. Mais c’est un exemple assez emblématique de la représentation que l’on se fait, de mangeurs de hamburgers, masquant toute la diversité. |
La CIA, le gouvernement des USA | Les Américains | (j’aurais pu choisir n’importe quel autre territoire) confusion entre une poignée de gardiens, et un ensemble partiellement troupeau, partiellement éveillé |
type de média | Qui les influence ? |
---|---|
M1 info Gd public | > Quelques oligarques ? |
M2 anti vrais et faux complots | > Quelques oligarques (les mêmes que M1 -qui misent sur plusieurs chevaux à la fois-, ou > des oligarques concurrents, ayant un intérêt économique et militaire à faire exploser le pays concurrent de l’intérieur, ou > des passionnés de vérité … ? |
M3 spécialistes | > Des militants, des experts ? |
M4 pédagogues | > Des humains spirituellement éveillés ? |
M5 crédo | > Des personnes très diverses, ayant en commun un crédo. |
M6 loisirs | > l’argent, l’addiction ? |
(Oligargues = poignée de dirigeants officiels ou officieux).
type de média | Ce qu’ils disent ouvertement / #subliminalement |
---|---|
M1 info Gd public | > ça va mal partout, mais on est quand-même le meilleur pays au monde / c’est la faute aux anarchistes et aux gens de gauche |
M2 anti vrais et faux complots | > ça va mal, c’est la faute aux gouvernements pro américains, aux membres de réseaux d’influence concurrents, aux riches, aux LGBT, à ceux qui n’ont pas une foi austère. / confions l’avenir à des milices militaires du bien, qui vont dégommer tous les méchants du monde. Pendons haut et court tous ceux qu’on n’aime pas. |
M3 spécialistes | > la société est folle, preuve à l’appui sur divers domaines / (je n’ai pas identifié de message subliminal) |
M4 pédagogues | > Comment mener notre travail intérieur et notre travail coopératif pour sortir des ténèbres / L’humain est destiné à retrouver sa splendeur, au fur et à mesure qu’il guérit son cœur |
M5 crédo | (très variable) |
M6 loisirs | > amuse-toi / oublie la réalité, ne t’intéresse pas à vraiment comprendre le monde |
type de média | Ce qu’ils ne disent pas (typiquement) |
---|---|
M1 info Gd public | > Comment sortir des aspects nocifs de notre société (éveil, quête d’intégrité, « effet miroir »…) > les abus commis par leurs sponsors directs ou cachés, ni même qui sont ces influenceurs |
M2 anti vrais et faux complots | > Comment sortir des aspects nocifs de notre société (éveil, quête d’intégrité, « effet miroir »…) > les abus commis par leurs sponsors directs ou cachés, ni même qui sont ces influenceurs > dans l’Histoire, les coups d’État militaires n’ont pas apporté la paix mais la terreur et de multiples assassinats d’innocents |
M3 spécialistes | > Comment agir en synergie |
M4 pédagogues | > toutes les horreurs du monde |
M5 crédo | > là où leur crédo s’effondre. Par exemple, un média religieux dira volontiers « nous avons une religion de paix, nous sommes victimes d’islamophobie/ de cathophobie/ d’antisémitisme… » mais dira rarement « c’est vrai que dans tel et tel aspect de nos croyances, il y a ceci qui pose problème, ceci qui est méchant, ceci qui est interprété différemment selon les époques et les endroits sur la planète, ceci qui soumet au lieu d’affranchir, ceci qui est historiquement contesté. Nous demandons pardon aux victimes des guerres saintes du passé… » |
type de média | crédo sous-jacent |
---|---|
M1 info Gd public | > on est faits comme des rats, on ne peut pas s’opposer aux puissants de ce monde, donc consommons addictivement des objets inutiles et des nouvelles choquantes. Passons nos loisirs cyniquement tantôt à se distraire sans fin, tantôt à se défouler sur quelques boucs émissaires. > il n’y a aucun sauveur possible, notamment car on a déjà le meilleur système possible (même imparfait) |
M2 anti vrais et faux complots | > « L’ennemi de mon ennemi est mon ami » (stratégie de guerre dont l’Histoire a prouvé qu’elle ne fonctionne pas, mais que l’orgueil des fans de ces médias continuent de suivre, les amenant à chérir n’importe quel voyou, du moment qu’il s’oppose au gouvernement officiel, à la CIA, au N.O.M., etc.) > ceux et celles qui regardent ce média sont plus éveillés que les autres > on ne va pas se faire avoir, on peut s’opposer aux puissants de ce monde, tuons les ou neutralisons les. > les sauveurs sont des gens bien |
M3 spécialistes | > C’est notre devoir à tous d’agir au quotidien dans le rejet total des systèmes toxiques ou abusifs |
M4 pédagogues | > chaque pas vers la paix et l’éveil est un pas vers la paix et l’éveil |
M5 crédo | (variable) |
M6 loisirs | > je consomme donc je suis |
type de média | L’idée sous-jacente qui fait leur succès |
---|---|
M1 info Gd public | c’est rassurant de se tenir informés (sans chercher à réfléchir, sans tout remettre en cause, tant que ça permet de se sentir normal, intégré dans la société). |
M2 anti vrais et faux complots | c’est rassurant de se tenir informés (en remettant tout et n’importe quoi en cause, tant que ça permet de se sentir important) |
M3 spécialistes | (ces médias n’ont aucun succès de masse) |
M4 pédagogues | pour partie l’envie de s’améliorer et ainsi améliorer le monde ; Pour partie l’envie de fuir nos parts d’ombres (ce qui n’aidera pas) |
M5 crédo | S’appuyer sur des croyances, pour ne pas se trouver émotionnellement désemparé.e |
M6 loisirs | jouir et fuir nos parts d’ombres |
- Mode guerrier
Les M1 font la guerre à la nature et au gens modestes économiquement (car font élire toujours les mêmes oligarques toxiques).
Les M2 font la guerre entre endormis et autoproclamés #réveillés, entre pseudos vieilles traditions et modernisme. La paix nous appelle au contraire à trouver les chemins de la réconciliation entre citoyen.ne.s aux normes diverses, ou hors normes.
Les M5 font parfois une guerre dogmatique.
La paix,
c’est à nous de l’incarner.
Constatant la quantité de médias œuvrant jour après jour à tenter d’orienter notre #opinion pour une #idéologie ou pour une autre :
j’en déduis que rien n’est définitivement joué, que nous avons toujours une possibilité d’évoluer.
Medias M2 vs M3
#PFAS : comment les #industriels nous empoisonnent
interlude vidéo
L’origine de l’information
Les informations délivrées par les médias, les programmes scolaires, et ce dont la plupart des gens sont persuadés… tout cela a en commun d’avoir été mis en mots par un tout petit nombre de personnes.
Cela ne veut pas dire que ces initiateurs ont créé les idées :
je trouve intéressante l’hypothèse selon laquelle notre talent serait souvent seulement réceptionné (Cf. la notion de champ informationnel ou quantique, de guide, ou quel que soit le nom mis sur ce phénomène).
Les informations sont interprétées par les filtres de nos traumas non guéris, de nos sentiments, de nos état psychiques chroniques, des croyances infondées auxquelles nous nous rattachons, de notre culture générale, des toxines liées à la digestion de produits inadéquats ou surabondants…
mais aussi, à l’inverse, par le filtre de notre cœur et de notre intuition −d’autant plus que nous avons lâché nos rancœurs.
Beaucoup d’informations −vraies ou fausses− n’ont pu être obtenues que par de puissantes entités financières (capables de mener l’investigation, voire de créer un mythe de toutes pièces, puis de le diffuser).
Il y a donc un monde consommateur d’informations, et un monde créateur (et les blogueurs, sont souvent juste des répétiteurs).
La propagande nous atteint d’autant plus que notre ego croit que tout tourne autour de lui, voire de notre famille, cercle d’amis, nation, et ou groupe partageant une même croyance ou culture.
Par exemple à ne pas douter que tout tourne autour de nous, nous croyons qu’un candidat électoral est là pour servir NOTRE pays ; nous croyons qu’un journaliste est là pour NOUS informer. Ou nous croyons qu’ils sont tous là pour NOUS nuire. L’un ou l’autre sont parfois vrai, mais moins que l’ego ne le croit.
Laisser un commentaire