M à j : août 2024 – 1
#liberté #émancipation #révolution #Etat
Le « système » est dans nos têtes
Le » #système » est dans nos têtes, sous forme affective et conceptuelle, avant même d’être traduit en lois, incarné en métiers, imprimé en billets, théâtralisé dans des institutions.
Tant que l’on confond #mythe et réalité, il est difficile d’agir de manière sensée.
Dans notre culture hyper mentale, l’expression « Tout au long du film de notre vie »
pourrait remplacer l’expression
« tout au long du fil de notre vie ».
C’est notre conviction −notamment collective− qui renforce, ou dissipe, une illusion, une adoration, ou une haine.
- Tant que nous nous basons sur nos illusions, pouvons-nous vivre ailleurs que dans le mensonge (que l’on soit conformiste ou rebelle) ?
On ne vénère ou haït pas une #illusion, sauf à vouloir s’enfermer soi-même à double tour dedans.
On ne combat pas une illusion. On s’en détache (par exemple, en progressant dans l’observation attentive des évènements, en se prémunissant de toute conclusion hâtive).
On se #libère d’une illusion en cherchant radicalement la Vérité −notamment les morceaux de vérité relative qui sont à notre portée, notamment ce qui est vrai en nous-mêmes.
Mais cette vérité inclut nos limites, donc si l’on manque d’amour pour soi et pour la vie (au nom d’une quête morale), on s’expose à la remontée brutale de nos peurs enfouies.
La désillusion n’est pas un but en soi, elle est la conséquence d’un éclaircissement de notre conscience. Or on n’éclaircit pas notre conscience en se focalisant trop souvent sur ce qui semble dysfonctionner.
Rechercher la Vérité est une intention, une volonté, un processus probablement infini. C’est l’inverse de figer son existence autour d’une seule révélation.
De même que #l’État ne me semble pas être une cause première (de notre malheur ou de notre bonheur collectif), notre ego ne semble pas être le maître de notre destinée, ni l’obstacle à une vie harmonieuse.
Si nous nous obnubilons avec un ennemi (qu’un média ou le smartphone nous livre sur un plateau), nous dispersons stérilement notre énergie.
Haïr est possiblement une étape utile pour sortir du déni routinier, mais plus courte est cette étape, plus vite nous pouvons nous activer à une démarche régénératrice.
(Si tenté que ce soit notre souhait. D’autres préfèrent fuir dans le déni des problématiques sociétales, et dans l’indifférence feinte).
Plus nous nous éveillons notre conscience, moins nous avons peur.
Plus nous reconnectons notre cœur, et moins nous avons besoin de déplacer notre pouvoir personnel dans des instances toutes aussi irresponsables que nous l’étions lorsque nous avions peur.
Biblio
Films :
La belle verte de Coline Serreau
documentaires
En quête de sens
o0o
video « Comment s’échapper de sa prison mentale » Auteur « Le Dolmen »
(je n’ai pas lu le livre plébiscité, ni encore testé le jeu proposé avant le lever du jour)
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