Plan : Le Quiz > Je trouve le monde parfait > un homme et une femme comme base de la société.
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J’ignore tout de l’origine du monde, et ne vais pas me perdre en suppositions -fussent-elles couramment répandues dans des cultures encore présentes. Mais il y a de nombreux discours, présentés comme vrais, qui ne reposent sur rien de bien sérieux.
Voici, colonne de gauche, ce que diverses cultures, ou parties d’une plus large culture ou religion, affirment comme si c’était vrai.
Voici, colonne de droite, un résumé de ce que des professionnels de santé, des articles sérieux, et mes observations, mettent en évidence.
| concept imaginaire répandu : | Ce qu’on peut observer (en dehors des mythes) : |
| tous les humains se répartissent entre hommes et femmes, biologiquement parlant. | des bébés arrivent au monde avec des caractéristiques biologiques réunissant ce qu’on a l’habitude d’attribuer exclusivement aux hommes ou aux femmes. |
| tous les humains se répartissent entre hommes et femmes, culturellement parlant. | La définition d’un homme ou d’une femme reconnu.e comme tel.le par ses pairs varie selon l’époque et le continent. Et la distinction binaire H/F concerne une partie des cultures humaines seulement. Certaines cultures ont plusieurs genres. (il y a peut-être un lien entre les religions monothéistes qui se sont imposées par la force, et la perte d’une diversité des genres, mais je n’ai pas trouvé assez d’éléments sur ce sujet). |
| tous les hommes sont à peu près les mêmes, biologiquement parlant. | tous les hommes ne sont pas identiques (différentes tailles et formes de pénis, de développement musculaire, de pilosité, de caractères et de personnalités…) |
| tous les femmes sont à peu près les mêmes, biologiquement parlant. | toutes les femmes ne sont pas identiques (différentes tailles et formes de vulves et de poitrines, de développement musculaire, de pilosité, de caractères et de personnalités…) |
| ce que les hommes n’ont pas, les femmes l’ont, et inversement | naturellement, tous les êtres humains développent leur potentiel propre de sensibilité, force, aptitude à exprimer la colère, la tristesse, etc. Mais il est vrai qu’après le formatage d’une éducation sexiste, les hommes sont plutôt restreints à n’exprimer que force et colère, et les femmes restreintes à n’exprimer que sensibilité et tristesse. Ce n’est a priori pas là leur nature. Difficile de savoir ce qui est naturel, chez une espèce sociale ! Cette manière de décréter que les hommes n’auraient pas accès (ou ne devraient pas avoir accès) à la sensibilité et à la fragilité, et cette même manière pour les femmes concernant le dynamisme et la force de caractère, est une construction sociale. Certains auteurs nomment cela la société hétérosexiste : qui éduque en privant l’homme et la femme de la moitié de leur potentiel. Une fois privé de la moitié de leur potentiels, ils se mettent à chercher leur moitié : le couple hétérosexuel. cf. la ligne de tableau suivante. NB. Je ne suis pas en train de dire que le couple hétérosexuel est nécessairement fabriqué de toutes pièces, mais d’expliquer en quoi l’éducation freine la diversité des autres modes de vie. |
| puisque l’homme et la femme sont complémentaires, ils forment donc le seul couple viable (hétérosexuel) | Les couples basés sur la dépendance (il apporte ce que je n’ai pas, elle apporte ce que je n’ai pas) sont assujettis à la peur de perdre l’autre, à la peur de se retrouver seul. Ce mode de survie atrophie largement le plaisir d’être complètement soi-même, et de partager un temps de vie avec une autre personne complètement réalisée elle aussi. D’autre part, les attirances naturelles ne sont pas toutes hétérosexuelles. Cf. la page LGBTI. |
Une foi aveugle dans les croyances formulées colonne de gauche peuvent provoquer :
° un stress permanent de comparaison : « suis-je un homme assez viril et assez hétéro aux yeux du monde ? » et « suis-je une femme assez féminine et hétéro aux yeux du monde ? »
° un rejet d’autrui (des personnes hors de la norme hétérosexiste), des violences allant jusqu’au meurtre.
° une peur d’assumer ses propres désirs (exemple peur d’un homme que sa copine masse sa prostate, même si c’est agréable, de peur d’être pas assez conforme au modèle viriliste), allant jusqu’au suicide, en passant par le blocage de sa propre évolution.
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