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M à j oct. 2024.b
Le problème des buts créés par « ras-le-bol »
(Fait suite au chapitre « pour ou contre ? » de la page « but associatif« ).
« L’homme mène un combat contre la nature. S’il gagne, il est perdu : » a dit un auteur dont je ne connais pas le nom.
De la même manière, nous pouvons nous engager dans des combats associatifs exaltants mais destructeurs.
- Comment être sur un juste équilibre entre non-naïveté et paranoïa à propos des humains qui pensent différemment de soi ?
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Comme développé page des buts associatifs, être en opposition / désapprobation, dans la société, est une étape intéressante… si elle ne prend pas le dessus.
L’esprit critique, le mécontentement (et ses dangers) sont traités ici
STP à lire en préalable si possible.
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Comment être sûr qu’un but associatif apparemment salvateur, l’est vraiment ?
Il n’y a probablement pas de mauvais but dans l’absolu, mais seulement des expériences d’éveil différentes selon les parcours de vie de chacun, ou de chaque groupe culturel.
Prendre le temps de mûrir la réflexion et rentrer en phase coopérative !
Questions adressées à notre certitude de « bien agir » :
Quels sont les faits, le problème, est-il avéré ?
Cette question première et essentielle est néanmoins quasiment systématiquement sans réponses valables, étant donné les habitudes d’un très grand nombre de personnes de croire aveuglément leurs médias de prédilection (média grand public ou média alternatif, réinformatif, culture orale d’un groupe d’appartenance… Peu importe le média : l’orgueil veille à nous duper en nous faisant croire -à tort- valablement informés.).
Pourquoi ce problème existe-t-il, qu’est-il supposé apporter de positif à la société ?
Qui sont ceux que le but de l’asso propose de combattre ?
Quel lien entre ces personnes et le problème ?
Y a-t-il d’autres stratégies que l’affrontement. Notamment : quelles seraient les points qui rassemblent l’association et les personnes qu’elle veut attaquer (ou qui pourraient le devenir facilement) ?
Quels sont les points divergents sur lesquels un travail collaboratif pourrait arranger la situation ?
En l’absence de compromis, en cas de victoire des buts d’opposition de l’association, que se passerait-il comme effets induits ?
Quels sont les travers que l’asso attaquante oublie de mentionner qui ont un lien avec le sujet, en quoi faudrait-il les considérer ?
Derrière le but de façade, quelles motivations sont présentes ?
Le but est-il rattachable à un courant idéologique déjà défini ?
Chaque membre de l’association attaquante a-t-il développé une opinion propre ou se contente-t-il d’agir en soldat ? Quelle serait cette opinion personnelle ?
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Mise en pratique
Exemple à partir de la communication publique d’un réseau qui -si j’ai bien compris ?- s’oppose à toute éducation des enfants et des adolescents, en termes de vie amoureuse et sexuelle, en milieu scolaire, sans aucune forme de nuance ou de dialogue.
EVARS = Education aux Vies Affectives Relationnelles et Sexuelles. C’est une infime partie du programme scolaire.
extraits de leur site web
captures d’écran du 27 septembre 2024



Questions adressées à notre certitude de « bien agir » :
Quels sont les faits, le problème, est-il avéré ?
- Qui crée tous ces petits reportages, révélations choquantes, relayés ensuite sur Facebook ou Telegram par tout un chacun, et qui ont inspiré les réseaux militants ?
(#pédosatanisme #OMS)
Existe-t-il un plan machiavélique dans l’OMS ?
Je n’en sais rien (je ne vais pas m’amuser à affirmer que les réseaux anti EVARS ont tort, ni qu’ils ont raison). Quoi qu’il en soit, il n’est à l’œuvre par les intervenants EVARS dans les institutions scolaires françaises. Si anomalies il y a eu quelque part, je n’en suis pas informé, et mon affirmation ne vaut que pour la multitude de témoignages positifs que j’ai entendus.
Je ne promeus pas le travail d’éventuels intervenants éducatifs qui tiendraient des propos inconvenants devant les enfants, mais j’affirme que l’essentiel de ce que j’ai vu (en assistant à des séances EVARS au collège) était sensé, et utile pour répondre aux questions des jeunes.
- Les interventions EVARS représentent un infime apport dans le temps ! Deux heures d’EVARS par an, face à 365 jours de conditionnements culturels divers, c’est peu. Donc pourquoi autant d’énergie sur ce thème ?
Pourquoi ce problème existe-t-il, qu’est-il supposé apporter de positif à la société ?
A quoi sert l’EVARS en théorie ?
NB. J’emploie le terme EVARS en tant que pratique menée potentiellement par tout éducateur -parents inclus-, donc en tant que pratique non spécifique. Je ne l’emploie pas en tant que référence à un quelconque référentiel, a fortiori pas en tant que somme de savoirs définis par l’OMS, par l’Education Nationale, ou par qui que ce soit.
Ces séances sont l’une des réponses institutionnelles apportées pour réduire les problèmes sociétaux suivants :
° l’ignorance à propos de son propre corps et des sentiments naissants à l’adolescence.
° du harcèlement ou du refus d’interaction envers les personnes hors normes -ce qui nourrit les risques suicidaires.
° des besoins informatifs des jeunes pour éviter de n’avoir pour horizon limité que d’un côté l’addiction au porno théâtralisé, ou de l’autre se croire obligés de surjouer une abstinence dogmatique.
° des représentations systématiquement violentes et dégradantes de la sexualité sur de nombreux sites pornos auxquels accèdent les jeunes.
Une autre opinion consiste non pas à apporter de l’information sur les sexualités, mais à favoriser un libre épanouissement : enseigner la méditation, les outils pour vivre fluidement les émotions, pour communiquer sereinement, et tout ce qui augmente l’estime de soi, pour se découvrir soi-même en toute confiance, sans préjugés.
Il y a potentiellement pléthore d’approches éducatives possibles.
Mais cela est le cas pour tous les sujets. Par exemple, le sport pourrait être conçu autrement que pour stimuler la compétition.
Qui sont ceux que le but de l’asso propose de combattre ?
Au risque d’interpréter de manière inadéquate, il me semble que c’est une association qui se dresse contre des personnes incarnant les rôles d’instituteurs, professeurs, infirmières, intervenants associatifs, parent satisfaits que leur enfant bénéficie d’EVARS, psychologues, fonctionnaires divers…
Quel lien entre ces personnes et le problème ?
Ces milliers d’intervenants seraient tous des marionnettes abusées par l’OMS. Retour à la précédente question : est-ce avéré ?
Y a-t-il d’autres stratégies que l’affrontement. Notamment : quelles seraient les points qui rassemblent l’association et les personnes qu’elle veut attaquer (ou qui pourraient le devenir facilement) ?
Pistes à explorer qui pourraient réunir les anti EVARS et les adultes désireux que les jeunes puissent accéder à une éducation de qualité :
° Vouloir une société qui œuvre en direction de la santé psychique et physique des enfants (en tous les cas qui n’œuvre pas au contraire de cela).
° Ne pas laisser une idéologie s’imposer comme une vérité : pas de mainmise sur les enfants.
° Respecter le consentement.
° Se garder la possibilité de remettre en question les politiques imposées par une poignées de décideurs.
Quels sont les points divergents sur lesquels un travail collaboratif pourrait arranger la situation ?
Certains disent que les théories sur le genre ne sont pas au point, inacceptables en l’état.
Alors améliorons les recherches à propos du genre, oui !
Mais ne jetons pas les avancées intellectuelles de ces dernières décennies à ce sujet. La société a beaucoup appris grâce à la sortie du tabou de la transidentité. La vie de milliers de personnes a été améliorée.
En l’absence de compromis, en cas de victoire des buts d’opposition de l’association, que se passerait-il comme effets induits ?
Fin de l’action scolaire sur ce thème. Qui récupère l’éducation sexuelles et amoureuse des enfants ?
Ceux qui l’avaient déjà en dehors des rares temps d’EVARS. A savoir :
Peut-être les gênes et diverses causes biologiques (pulsions hormonales ?), assurément les films, les romans, les BD, les jeux vidéos, les rumeurs et codes de la cour de récréation et des espaces périscolaires, l’ambiance du quartier ou du village, l’éducation familiale et surtout l’exemple familial, Internet, les cours sur la reproduction-procréation…
Sans l’EVARS, les jeunes obtiendraient leurs réponses dans leurs familles respectives ?
Les informations reçues en famille, relèvent de la loterie : depuis les familles ayant un discours apaisé, informé, en passant par celles muettes sur le sujet, ou encore celles machistes, sectaires, ou désinformées.
Quelle conséquence :
En l’état de la société, ce qui précède et est déjà à l’œuvre, a conduit :
en maints endroits à une culture du viol,
presque partout au maintien de l’hétérosexisme et ses conséquences : LGBTphobies, violences sexistes, vies caricaturales non naturelles donc frustrantes.
Tout confier aux familles reviendrait à encourager l’iniquité : pour quelques jeunes ce serait la famille ouverte au dialogue, pour d’autres ce serait un plat unique : ignorance à l’arôme repli sectaire.
Cela revient aussi à soustraire de tout débat public la réflexion autour de la société que l’on désire co-construire.
Quels sont les travers que l’asso attaquante oublie de mentionner qui ont un lien avec le sujet, en quoi faudrait-il les considérer ?
Les enfants violés, maltraités, le sont majoritairement dans des familles. Il y a donc besoin de lâcher les représentations simplistes autour de la famille.
La protection de l’enfance ne se joue pas tant au niveau de l’EVARS que des familles.
La volonté d’interdire l’EVARS parce qu’un jour quelque part il y aurait eu quelques propos inconvenants devrait questionner prioritairement le rôle des familles.
Derrière le but de façade, quelles motivations sont présentes ?
Les familles ne sont pas un lieu neutre. Elles ont une/des source(s) d’inspiration éducative.
Derrière la revendication de récupérer l’éducation strictement en famille, j’entends une critique sur les idéologies véhiculées par l’Education Nationale, lorsqu’elle tente de réduire la marginalisation et la violence subie par les enfants LGBT. Ce n’est pas nécessairement présent dansles documents de communication, c’est présent dans des discussions qu’il m’a été donné de lire (sur Telegram).

Le but est-il rattachable à un courant idéologique déjà défini ?
Certains discours de réseaux apolitiques en théorie sont le copié collé de discours politiciens.
Dans le cas des théories anti EVARS, on retrouve le discours de leaders d’extrême droite, et de droite conservatrice.
NB. Je ne considère pas que les parents et autres citoyens épris du désir de protéger les enfants veuillent tous être acteurs de politique politicienne. Je me contente ici de signaler que certaines logiques ne viennent pas de nulle part, mais d’une mouvance philosophico-politique connue et nommable.
#militant #rage #reactionnaire
Chaque membre de l’association attaquante a-t-il développé une opinion propre ou se contente-t-il d’agir en soldat ? Quelle serait cette opinion personnelle ?
L’éducation est idéologique dans tous les cas, même en l’absence d’EVARS au collège et au lycée. Donc, la pluralité me semble un atout éducatif :
la prudence appelle à ne donner aucun pouvoir absolu sur les jeunes à aucune entité : ni à leurs parents, ni à l’institution scolaire et l’État, ni à une institution religieuse.
Voici quelques contradictions et autres aspects controversables que j’ai observées dans plusieurs réseaux de soutien à la jeunesse (au delà du thème EVARS) :
1. Les idéologies qui veulent abattre les théories sur le genre ignorent généralement que la base hétérosexiste sur laquelle elles s’appuient est elle aussi une théorie sur le genre : l’hétérosexisme n’est pas naturel mais culturel.
Le théories réacs sont une des sources des problème qu’ils croient combattre,
cf. la page rôles (sous partie « la modélisation hétérosexiste ») pour une explication.
2. Promotion de la société pénale (aucune ouverture au dialogue de la Justice restaurative.

3. Choquer (parler de viol des enfants, images choc) pour éteindre la raison et brouiller le cœur.
Mais choquer à propos d’un ennemi lointain et inaccessible (le N.O.M.), ce qui génère un stress permanent chez les adeptes.
Pourquoi avoir écrit cette page ?
Pourquoi est-ce que j’écris une page pour inviter à ne pas agir à tort et à travers ?
Quelle énergie m’anime à ce moment là (peut-être une peur d’agir moi même à tort et à travers, et de faire cela par sentiment d’être perdu au milieu de nulle part de satisfaisant) ?
Qu’est-ce que le fait d’écrire ces précédentes lignes pourrait révéler de ma psyché ?
Peut-être une peur de mes propres illusions sur lesquelles je m’appuie, une peur de me trouver exclu de la société ?
La rédaction de cette page m’invite à faire des pauses régulières et à méditer.

Depuis quel point de vue je m’exprime ?
Je me situe avec une expérience professionnelle d’animateur en collèges, lycées, et supérieur.
Animateur d’ateliers pour susciter la réflexion, la conscience, et délivrer des outils et quelques connaissances dont les jeunes peuvent se saisir librement pour rehausser l’estime d’eux-mêmes. Une meilleure estime de soi favorise collectivement un vivre-ensemble apaisé.
Ces ateliers en faveur de l’estime de soi, permettent de répondre aux questions des jeunes (sans tabous, des lors que leur âge le permet) à propos de l’Amour, des Relations affectives, du désir, du sentiment identitaire, de la sexualité le cas échéant.

J’œuvre avec des infirmières scolaires, des professeurs, d’autres intervenants associatifs, en vue d’apporter des éléments aidants pour les jeunes, adaptés à leur maturité, longuement réfléchis pour être constructifs, non choquants, désamorceurs des conflits, non clivants, rehausseurs de l’estime de soi. Au moins j’essaie. (Au fil des ans, j’apprends).
A partir de ces constats, lorsque je lis les pétitions qui rejettent l’EVARS en bloc et calomnient tous les acteurs éducatifs, je ne ressens aucunement un mouvement en faveur de la paix, ni du bien-être des jeunes -même si ces pétitions prétendent le contraire.
Le problème des #accusations
Cette page a débuté lorsque j’étais en colère de constater que je bosse dur depuis des années à tenter d’améliorer un peu la société, et de voir se dresser des personnes tenter de tout paralyser, à partir d’un puissant déni de toutes les choses positives qui ont eu lieu.
Mais cette colère ne peut durer car elle s’opposerait alors à mon désir de paix.
La vie est changement, et il y a toujours quelque chose à apprendre d’une adversité, et idéalement, un moyen de satisfaire tout le monde dans un cheminement vers une élévation de conscience pour tous ceux qui le veulent.
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Dans un premier temps, l’ #adversité a réveillé en moi un sentiment de découragement.
Plus récemment, j’ai compris que je m’égare des lors que mon activité professionnelle, ou ma réaction à ceux qui attaquent ma profession, se fait au détriment de mon centrage sur ce qui me tient à cœur profondément, en me faisant rentrer dans le triangle victime-sauveur-bourreau.
Je suis désolé du côté désagréable de critiquer le combat de certaines personnes -voulant a priori tout autant que moi contribuer à une société saine.
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J’ai pu voir dans ce conflit le miroir de mes propres désirs égotiques d’hyper contrôle et de décentrage de ce qui est ma place en ce monde.
Je pourrais effacer cette page du site (pour ne risquer de ne froisser personne). Mais le but de ce site n’est pas le silence. Si le silence est d’or, alors ce site ne l’est pas.
En invitant la critique, je ne solutionne rien profondément. Donc, comment coopérer entre personnes ayant des vues opposées ?
Je nous invite à dépasser le discours pro ou anti quoi que ce soit, et surtout à dépasser le jugement des personnes qui incarnent une idéologie.