Essai à base de clichés. SVP ne rien prendre au pied de la lettre.
thème | vu par une personne athée et/ou matérialiste et/ou rationnelle | vu par une personne reconnaissant la Bible comme ancienne parole de Dieu | vu par une personne ayant une démarche spirituelle autre, ou non dogmatique | vu par moi |
Perception intuitive. Histoire vraie : lors d’un stage de travail social, je suis mis en présence d’une femme dont je ne connais pas le dossier. La conversation est banale mais je me sens mal de par sa présence, au point que j’invente un prétexte pour sortir de la pièce et ne pas revenir. Ultérieurement on me révèle son dossier : en attente de jugement pour viol sur mineurs. | Réponse d’un ami : Je suis attentif sans m’en rendre compte à différentes mimiques, postures, et autres éléments de communication non verbale, et j’ai inconsciemment fait le lien entre cette femme et d’autres situations similaires rencontrées auparavant | Toutes les hypothèses sont entendables, étant donné que je n’ai pas le souvenir d’une conscience claire à ce sujet ! Depuis l(hypothèse de l’ami rationnel, en passant par les hypothèses que j’aie perçu quelque chose d’invisible et inaudible, | ||
Les 4 films Matrix | Réponse d’un ami : C’est un film de science fiction qui se situerait après le soulèvement des machines dans Terminator. | (réponse d’un ami Bouddhiste dans cette case ; après la sortie du premier film : ) C’est une métaphore de l’éveil spirituel | C’est une source de réflexions, une ode à la liberté spirituelle (tout en adoptant des archétypes chers aux dogmes, tels la croix, la chambre 101… et des scènes de violences tout à fait inutiles au scénario). J’ai regardé les 3 premiers plusieurs fois (en sautant les 20 minutes de guerre patriotique du 3eme opus) jusqu’au jour où je me suis dit : Barthélémy, vas-tu rester encore longtemps assis à regarder un film qui te suggère de te lever ? | |
Qu’est-ce que la spiritualité (ou la métaphysique, selon les définitions adoptées) | Réponse d’un ami : La spiritualité, comme les religions, est à base de pensée magique (des pensées rassurantes ou farfelues) qui ne riment à rien mais séduisent certaines personnalités. | Réponse imaginaire créée à partir de souvenirs de plusieurs rencontres : C’est mon chemin : en suivant les principes de ma religion, je serai jugé une bonne personne à la fin de ma vie. Ce à quoi se rajoutent l’une ou l’autre vision : Version zen : au pire, si j’ai cru à des foutaises, j’aurai au moins la satisfaction d’avoir fait le bien. Version flippante : si je n’obéis pas, je subirai un terrible châtiment divin et/ou serai capturé à tout jamais par le mal. | Réponse synthèse de diverses auteures New-âges : C’est la compréhension que nous sommes Dieu (tu es Dieu, je suis Dieu). Nous ne sommes limités que par nous-mêmes. Réponse synthèse de phrases d’un ami inspiré de tradition taoïste : C’est la démarche de dépouillement des illusions de ce monde (notamment de notre ego, des dogmes religieux, du New-âge, des consumérismes en tous genres), afin de réintégrer le Soi, d’être réellement qui nous sommes, de nous libérer de cette prison égotique et matérialiste dans laquelle nous nous réincarnons jusqu’à libération. Réponse d’un channeleur : c’est être à l’écoute du monde invisible qui veut nous aider (pas celui qui veut nous exploiter) | C’est le parcours vers ce qui ne saute pas au yeux, ni ne relève du scientifiquement expliqué, qui me concerne profondément. Cela dans une quête de vérité, sans croire a priori les réponses dogmatiques toutes faites, sans croire a priori ce qui émanerait de mon ego ou de fausses intuitions. C’est donc un mystère évoluant, mais avant tout un chemin sur lequel je me sens vivant, conscient (parfois suite à une expérience plaisante, ou déplaisante, des rêves, des actes posés, ou par la méditation et le détachement). |
La philosophie et les sciences que l’on m’a enseignées au lycée | On m’a plus ou moins dit que c’était une éducation au raisonnement, une construction d’un adulte rationnel compétent. Avec le postulat que le cerveau rationnel humain est le sommet de la création universelle, laquelle est le fruit du hasard de l’évolution. | Un apprentissage de réflexions toutes faites, à peu près toutes fermées aux dimensions spirituelles, à beaucoup d’hypothèses à propos de la vie, à ce que l’on ne sait pas expliquer, et à ce qui contrarierait l’ordre établit. | ||
L’enseignement religieux dans le collège Jésuite privé sous contrat EN dans lequel où j’étais scolarisé | Ils ont prétendu m’apprendre des bases de connaissances indispensables (que j’aie la foi ou non), et notamment l’amour de Jésus qui se serait laissé sacrifier pour nous. | case transférée ci dessous. |
Contenu de la dernière case : Indubitablement, que ce soit au collège Caousou, ou à l’Institut Limayrac, il y avait une plus-value humaniste, un supplément d’âme dirait la chanson, par rapport aux établissements publics impersonnels et froids que j’ai fréquentés pour moitié de ma scolarité.
Cependant, en terme de catéchèse, je n’ai pas trop compris le message d’amour, j’ai plutôt entendu celui de culpabilisation et de peur de la tentation du mal.
Stratégie éducative archi nulle car :
sur des jeunes sensibles comme je l’étais, cela induisait beaucoup de stress malsain (« vais je aller en enfer si je me masturbe », par exemple), et sur les rebelles meurtris en famille, cela n’avait aucun effet adoucissant leur violence en cours de récréation.
Bref… je comprends les parents qui choisissent l’éducation à domicile, sauf que pour que cette dernière soit un succès, je croise rarement des parents dont l’organisation, le réseau non sco, et la pertinence de la posture soient à la hauteur pour faire mieux que l’école. Ces parents sont rares mais existent. Hors de question de les interdire donc.
Tout en souhaitant que demeure la diversité des parcours, je souhaite contribuer à améliorer le collège et le lycée (je l’ai fait dans mon métier d’animateur de prévention du harcèlement sexiste et homophobe, mais… écoper une barque percée avec une cuillère à café, c’est peu encourageant et plutôt enrageant).
On dirait que la majorité des familles laissent infuser la haine sexiste et homophobe dans le cœur de leurs enfants. Peu importe le prétexte de la haine, au fond : la haine est de la haine.
Face à cela, l’école, manque de moyens d’inverser cet aspect de la violence humaine.
Et par ailleurs, l’institution scolaire génère elle aussi d’autres violences… (c’est un autre sujet).