M à j : août 2024
Relâcher la pression
On peut #relâcher les pressions en nous, au fur et à mesure qu’on en prend conscience :
> par certains moments dédiés à une simple attention à notre respiration, sans contrôle dessus a priori.
(Ici comme pour d’autres pratiques, les résultats ne sont pas les mêmes selon notre intention et selon notre mise en œuvre).
> Collectivement, en élaborant des réponses appropriées, des espaces et des temps adaptés à nos besoins divergents ; en prenant des décisions lorsque nos cœurs sont apaisés.
Je me sens plus équilibré lorsque mes repères moraux sont indicatifs (et non coercitifs), et lorsque je peux exprimer mes sentiments et mes émotions. J’ai alors la motivation d’être heureux, et que les autres puissent l’être aussi.
Tant que cela reste juste pour nous (que cela ne bloque pas autre chose qui aurait besoin de remonter à notre conscience), arborer un sourire est un moyen de remonter notre satisfaction de vivre.
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Relâcher est souvent plus facile en se disant à soi-même
« je m’autorise à relâcher* »
que
« je veux #lâcher* »
* (une pression psychique, une tension musculaire…, peu importe de quoi il s’agit)
De la désescalade à la décroissance
La #décroissance matérielle est possible si elle est désirée. Elle est désirée si compensée par un plus grand bien-être : société amicale, joie de vivre gratuite, ressentis subtils, reliance à la nature, etc.
Cela nous amène à la question du sens de la jouissance…
…
° est-elle sexuelle, affective, spirituelle, subtile… réelle ou illusoire ?
° est-elle notre splendeur naturelle, notre justesse relationnelle, l’harmonie de notre corps et de notre esprit, le mouvement, le ressenti, la maîtrise des opposés, l’alternance qui évite l’ennui, une illusion de plus ? Est-elle la capacité à tout aimer sans rien planifier ?
° est-elle notre souffle débarrassé de tous traumas ; la cohérence de notre âme, esprit et actes ?
° Y a‑t-il différents niveaux ou qualités de jouissance, voire des faux besoins de jouissance ?
- Sait-on cultiver des amitiés pouvant déboucher sur ce qui nous fait plaisir (sans que cela soit en recourant à un cycle achat/ente et une relation client/fournisseur) ?
- Par exemple si on aime les massages (en dehors du cadre amoureux), se donne-t-on les moyens d’en échanger ?
- Qu’en est-il de tous les moments gratuits de rire (a-t-on besoin d’acheter une plateforme de streaming riche en comédies pour pouvoir rire ?)
- Qu’en est-il de l’expression de nos peines et de nos joies (a-t-on besoin de payer une écoute pour pouvoir nous exprimer ?)
- Qu’en est-il des moments de silence en présence bienveillante
- Sait-on trouver satisfaction devant la gratuité et la beauté de la vie ? (cf. la gratitude)
- … etc.
- (Aimez-vous aller dans un coin de nature préservée, admirer, constater l’intemporalité cycliquement changeante (au contraire des gadgets démodables que nous achetons et qui nous laissent chaque fois plus dépendants et frustrés) ?)
Un autre monde existe déjà
Devant un film, on se défoule au travers des personnages qui crient, agissent, se touchent, explorent des contrées nouvelles… Notre vie se résume-t-elle à rester assis.e.s, sans rien faire ?
Que ce soit à l’occasion d’un camp nature*, d’une occupation militante et sensée d’un espace public, d’un festival écologique**, dans certains villages, et pour peu que les personnes en présence aient une expérience de vie bienveillante :
on peut expérimenter de multiples ressentis d’une existence intense, spontanée, naturelle…
on peut ressentir que la vie est possible, et agréable, loin du consumérisme et des rapports (économiques) de pouvoir.
Il y est plus facile de ressentir que le respect d’autrui est notre meilleure option de co-existence.
* il y a notamment certaines formes de scoutisme qui initient la jeunesse à une vie dans la nature. On peut trouver des mouvements scouts de diverses religions, athées, et de divers bords politiques sous‑jacents (donc inutile de subir une idéologie que l’on réprouverait).
** par exemple un « Rainbow Family », un festival « Terre de convergence ». Ce sont des lieux où travailler bénévolement pour construire les toilettes sèches, l’espace restauration, l’espace sommeil…, où expérimenter un point de vue opposé à celui du confort citadin, de la fiction d’aventure vécue via le cinéma, et de la vie sociale par écrans interposés. Ce sont des célébrations de la fraternité humaine, de la reliance avec la nature.
A-t-on envie de construire, d’ouvrir, des lieux ressource, gratuits ou à prix libre et conscient, où se reconnecter avec la nature, avec soi, avec autrui dans la bienveillance ; et où réapprendre à cultiver sainement quelques plantes, la joie, la parole guérisseuse… ?