Attention, cette page peut déconstruire certaines des certitudes sur lesquelles vous vous appuyez pour vous sentir bien, sans pour autant arriver à un nouveau paradigme, car il s’agit de recherches inabouties.
Page publiée dans le but de co-rédiger en intelligence collective.
Diffusion interdite. Thèmes psychologiques.
En chantier. Diffusion interdite. ne pas lire si vous êtes perturbable. sortie
Les dogmes
Plan :
les dogmes
le bien
faut-il enfanter, élever les enfants en famille classique ?

J’ai été religieux, et pas à moitié (envie de gravir la montagne de Lourdes à genou, comme preuve de mon engagement), et je ne le suis plus.
Ceci précisé pour signifier que je comprends au moins les raisons qui ont fait que je me suis attaché à la religion, et celle qui ont fait que je m’en suis détaché.
Je ne souhaite pas nous opposer, a fortiori pas à propos de nos croyances spirituelles.
Je voudrais reprendre prochainement mes écrits en vue de mieux séparer et identifier ce qui est du témoignage personnel, ce qui est une réflexion philosophique, ce qui est une revendication pour un meilleur vivre ensemble en paix.
Quant à la réflexion, je souhaite la laver de tout reliquat de peur.
Quelle peur ?
Que l’humanité, après avoir gouté à la violence d’une société nihiliste destructrice de la nature, veuille faire marche arrière dans une théologie forcée non souhaitable.
Je préfèrerais qu’on aille de l’avant, vers le juste, le réellement salubre.
Cependant, la trajectoire collective sera le fruit d’une multitude de volontés parmi lesquelles je ne suis qu’un faisceau.
Un autre facteur m’interpelle : les dérives religieuses violentes surviennent souvent lorsqu’on est désemparé.e, à la fois vide et rempli de pensées dangereuses.
Je souhaite donc consacrer moins d’énergie à démontrer la violence induite par certaines interprétations religieuses, et davantage à partager les outils qui nous aident à nous élever sainement -rendant les abus désuets.
En attendant, vous trouverez les points de vue que je nourrissais précédemment dans ce sous-menu « religion ». Les thèmes abordés restent d’actualité, les raisonnements développés restent pertinents ; mais je souhaite les présenter différemment dès que possible.
Qu’est-ce qu’un #dogme?
Un dogme est un concept (une idée), ou un ensemble de concepts, vrais, partiellement vrais, ou totalement faux, qui se prétendent vrais.
Un dogme est souvent #religieux (ensemble de #croyances et de règles prétendues émaner de Dieu, directement ou via une ou des personnes s’appuyant sur un écrit).
Mais un dogme peut être politicien, économique (publicité), athée (conclusions fausses présentées à tort comme scientifiques).
Un dogme est un cas particulier de récit.
Un des soucis lié au phénomène de dogmatisation, est d’avoir transféré un message susceptible de toucher subjectivement certains cœurs, de manière unique (en fonction de leur étapes de vie), vers l’intellect seulement. L’intellect fait ensuite loi (à la place du cœur).
La connaissance n’est pas nécessairement à rejeter, mais lorsqu’on additionne cet exil du cœur et un apprentissage à la culpabilité, on peut se retrouver avec le cœur endolori.
Mais une reconnexion, une méditation pour prendre du recul, semble toujours possible pour réapprendre à exister en synergie entre cœur et intellect.
Précisons » #interprétations » religieuses
Une #religion est supposée relier au divin.
Certains parlent de « l’amour de Dieu ».
Mais au nom de l’amour divin, certains ostracisent, violentent, tuent, d’autres font la paix.
Ce sont des manières différentes d’interpréter le divin.
« Interprétation », car les socles idéologiques s’appuient souvent sur des traductions de textes symboliques (sujets à interprétations), de textes qui ont séjourné dans certaines instances de pouvoir (de pouvoir humain), de textes sur lesquels il existe de nombreux points de vue différents, voire opposés ;
des points de vue différents qu’il s’agisse d’historiens, de théologiens, de philosophes… et selon le niveau culturel et l’ouverture de cœur et d’esprit.
La Bible, comme d’autres textes #sacrés, ont toute une Histoire (le texte a été conservé par certains hommes de pouvoir qui ont notamment choisi -quelles évangiles conserver, lesquelles renier).
Les textes sont traduits d’une manière puis parfois d’une autre grâce aux évolutions de la linguistique…
Par exemple, chez les #Chrétiens, on trouve une #Église #catholique qui refuse le mariage homosexuel, mais on peut trouver beaucoup de Temples protestants qui acceptent de marier des couples homosexuels.
Dans les deux cas c’est au nom de la Bible, la même Bible !
Autre exemple,
Certains courants définissent le péché comme une faute morale condamnant à l’exil en enfer ; et d’autres le définissent comme un objectif non atteint (donc comme un simple retard, un apprentissage dans nos réussites, quasiment un passage obligé).
Parfois, certains courants se présentent comme l’unique vérité, et disqualifient les autres interprétations d’une même religion, ou les autres religions. Mais un courant est une somme d’humains.
Existe-t-il seulement un seul humain légitime à affirmer qu’il détient LA vérité ?
#Islam #Bouddhisme #Judaïsme #Paganisme #Musulmane #Juif #foi #natalité #démographie
Le bien, la famille, la procréation
Qu’est-ce que « le bien » ?
Certaines personnes, et institutions (publiques ou privées) affirment ce qui est bon, bien, et par opposition mal, condamnable.
Mais leurs conclusions sont une construction sociale d’une époque et d’un territoire -comme les lois.
C’est une notion dont la relativité est importante à comprendre pour tout ce qui concerne nos engagements personnels, et surtout, nos engagements à servir une cause.
La page « buts associatifs » expose différents buts généralement targués de bons, mais dont la « bonté » est toute relative.
Procréer et élever « ses » enfants en couple, un bien-fondé ?
Une des idées reçues les plus répandues est qu’il serait bon de fonder une famille sur le modèle classique.
Ce soit-disant bien-fondé est probablement favorisé par l’attachement au texte qui relate comment Adam et Eve eurent plein d’enfants.
Dans un contexte urbain athée nihiliste, dans une République laïque…. on pourrait croire que les populations se sont détaché de cette légendaire histoire. Consciemment peut-être. Mais cela ne veut pas dire qu’elle soit absente des injonctions inconscientes transmises de génération en génération.
Le problème de tout modèle est l’absence de conscience. Par exemple, si je donne un euro par jour, charité, parce que c’est un bon modèle, cela ne veut pas dire que je donne nécessairement en étant attentif aux élans de mon âme, cela peut aussi signifier que je donne par conformisme, par peur de ne pas reproduire l’enseignement appris, etc.
Le problème d’un modèle vieux de plusieurs milliers d’années, c’est qu’il y a, en outre, une forte probabilité que sa pertinence ait décru.
Ainsi, le problème du modèle injonctif de faire beaucoup d’enfants cumule ces deux travers.
NB. je ne suis pas votre âme, votre conscience, ni le directeur de votre chemin de vie personnel ; donc je ne suis pas en train de dire à un autre humain quoi faire ou ne pas faire.
Cependant, puisque nos cultures conscientes ou préconscientes s’autorisent à nous dire quoi faire -à savoir enfanter sans conscience-, je ne fais pas comme s’il s’agissait d’une parole en l’air, je l’examine minutieusement : je cherche en quoi elle est pertinente ou absurde à notre époque.
1. L’appui à cette injonction culturelle demeure contemporain :
Films et romans -depuis la douce romance jusqu’à l’horreur très basse en vibrations- qui ramènent quasi constamment à l’idée que fonder et préserver une famille avec plusieurs enfants serait le but ultime de la vie. Lois sur l’autorité parentale qui mettent des bâtons dans les roues aux tentatives d’imaginer la société avec une pluralité d’adultes prenant part à l’éducation des enfants ; Histoire qui met le focus sur les familles royales ; cultures -notamment religieuses- qui sacralisent le mariage classique et tout le mode de vie qui va avec…)
NB. Les liens familiaux, dans ce qu’ils ont de naturels, sont une chose que je ne remets pas en question : l’enfant à des besoins affectifs, d’allaitement naturel, etc.
Mais ce sont des besoins qui ne sont pas nécessairement pourvus par le modèle classique de famille.
2. Le modèle familial a probablement des vertus ; s’agit-il d’éviter la surpopulation et le chaos pour cause de sexualité hétérosexuelle et de procréations erratiques ? (Je ne connais pas les motivations profondes de ceux qui promeuvent le modèle unique de couple enfanteur classique. Mais à notre époque il a un grave défaut : il ne permet pas de freiner l’expansion du nombre d’humains sur Terre au même moment.
3. « au même moment » : à ceux qui prêchent que la Terre pourrait accueillir encore beaucoup plus d’humains sur son sol, je réponds : oui, mais pourquoi autant de nos jours, à une époque où on est pris dans des guerres, des problèmes de pollution sévères, et qu’on se demande même si on n’est pas à l’aube d’une extinction de masse ?
NB. Les reproches et la culpabilité ne sont pas invités dans cette page :
Le propos est de critiquer l’érection d’un prétendu BON modèle à suivre par tous, pas de juger les personnes qui fondent, ou refusent de fonder, une famille classique.
- Continuer à présenter l’enfantement comme « une bonne chose a priori », alors que domine un mode de vie tel que le notre (concentration urbaine d’un côté, étalement pavillonnaire de l’autre, surconsommation individualiste et polluante quasi partout, guerres, migrations climatiques…) ???
Ce n’est pas parce que la procréation est un acte quasi magique et merveilleux, qu’elle doit devenir un projet de vie vers lequel inciter les gens à s’enrôler.
- Quel bien y aurait-il à s’entasser plus encore, à réduire plus encore les zones sauvages, à augmenter encore notre impact désastreux sur le biotope ?
4. Les alternatives au dogme désuet
- Pourrait on concevoir et élever les enfants dans un modèle à démographie plus douce ? Par exemple, une communauté d’adultes qui élèvent une poignée d’enfants ? Autrement dit, peut on passer du ration un adulte engendre un enfant, au ratio 3, 4, 5 ou 6 adultes engendrent un enfant ?
Et pourrait-on passer du paradigme « papa et maman ont autorité sur toute la vie de l’enfant (ou presque) » à une communauté d’adultes bienveillants et responsabilisés autour d’enfants ?
NB. Sans créer un nouveau dogme à ce sujet !! Il ne s’agit qu’une piste de solution illustrée, mais la seule solution fiable en laquelle je crois est le chemin vers la conscience : évoluer au point de ne plus confondre :
° notre meilleure option de vie
° la peur de désobéir à une injonction culturelle (fut-elle satisfaisante ou pas).
° l’appel de l’âme à vivre en couple
° le devoir de vivre en couple (pour les avantages fiscaux, l’approbation de la famille et de l’entourage, etc).
5. Il reste du chemin à parcourir pour sortir des vieilles logiques possessives :
combien de fois j’ai entendu « ce sont MES enfants », hélas pas toujours avec détachement, parfois avec accaparement, désir de contrôle de leur trajectoire de vie ?
6. Quels sont les sous-entendus communs à diverses injonctions culturelles encore présentes ?
| discours fiers que j’ai entendus hélas souvent | ce qu’ils révèlent à demi mots de sordide |
|---|---|
| j’élève mes enfants comme je veux ; mes enfants sont Musulmans -comme moi : mes enfants sont athées -comme moi, mes enfants sont Juifs -comme moi, etc. | l’égo personnel et culturel clanique aux commandes, incarnation des guerres de religions larvées ou explicites. |
| Chacun s’occupe de sa famille ; au moins ainsi, je m’occupe bien de mes enfants. | et ceux élevés dans des familles de tarés, d’intégristes, de méchants, de laxistes, de démunis complets… c’est pas mon problème. |
| Depuis que je suis mère et que je ne porte plus de mini jupe, je suis respectée. | la société ne m’a pas laissée libre de vivre la vie que je voulais. |
| la famille c’est une institution sacrée. | alors faisons lui confiance aveuglément, ne cherchez pas à savoir si c’est un lieu de violences conjugales, d’inceste et autres violences, bande de profanateurs universalistes (ndlr : La dogmatisation et la sacralisation du concept de famille ont induit de nombreuses violences conjugales ou infantiles longtemps restées tabous ou admises comme allant de soi). |
Il y a une pression culturelle paradoxale :
| D’un côté | D’un autre côté, en même temps |
|---|---|
| la société à la fois ne souhaite pas que ses membres se réalisent pleinement (s’ils se réalisent, ils ne sont plus aussi facilement enrôlables), | La société invite à procréer, donc à « réaliser » un ou des autres humains à partir de parents non réalisés eux et elles-mêmes. |
| L’État français distribue des allocations familiales incitatives par nature à procréer. | L’État permet un commerce d’armes dont on sait bien que certaines tueront des enfants quelque part dans le monde. |
Si on n’a pas trouvé réellement qui on est (sous les masques sociaux), alors enfanter volontairement revient à entretenir une parodie de vie.
Une parodie morbide dans le cas présent :
° vivre artificiellement en sabotant la nature de toutes parts,
° vivre de manière nihiliste ou au contraire dogmatique -en condamnant ceux qui pensent ou vivent différemment de la norme dominante…)
NB. la société n’est pas qu’un cauchemar : il y a des familles qui respirent le bon vivre, des personnes qui ont un moindre impact écologique…
On peut même, avec un état d’esprit de pardon universel, d’amour inconditionnel, arriver à ne voir qu’un monde parfait tel qu’il est, avec ses épreuves -oui mais sensées, nous permettant d’évoluer.
L’idée ici n’est pas de cautionner ni de s’opposer aux concepts « la société est vile » et « le monde est parfait ». C’est juste de ne pas cautionner le mensonge qu’il serait toujours bon de faire des enfants, et en outre, de le faire dans le cadre d’une famille exponentielle (plus de 1 enfant par parent).
Oui, on peut voir la perfection du monde. Mais cela ne signifie pas continuer à agir comme les siècles précédents. Dans cette perfection, il y aussi les voix qui appellent à faire une société plus solidaire et moins exponentielle.
NB. on peut voir les travers de la société, agir plus sagement qu’on nous a enseigné à vivre, et sans pour autant laisser la moindre place pour la haine du terreau humain qui nous a permis de naître :
regardons notre moule culturel avec un regard indulgent -ce qui ne signifie pas lui obéir sans examen de conscience préalable.
- Quel bien y-a-t-il a enfanter de nouveaux enfants, si on ne sait déjà pas nourrir et aimer tous ceux déjà nés ?
- Est-ce le bien en jeu, ou plutôt un dogme de nataliste conquérant ?
La culture de « faire gagner son camp, sa religion, sa culture athée ou plus simplement les siens » n’a rien à voir avec un idéal de « bien », ça a à voir avec les trophées et la toute puissance de l’égo, et de l’orgueil.
La compétition nataliste, l’indifférence envers les non-siens, la discrimination jusque dans la chair… tout cela ensevelit la fraternité universelle ; ensuite, son absence génère une frustration puissante. Ensuite, cette frustration engendre : surpopulation, guerres, consumérisme.
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- Sommes nous à la veille de cataclysmes ? Beaucoup le pensent. J’y vois un appel à réaliser autrement nos sociétés: moins de compétition, plus d’entraide, moins besoin de faire grandir un clan culturel, davantage besoin de créer un collectif humain planétaire, et donc moins besoin de croissance exponentielle.
Par mes écrits, je souhaite contribuer à requalifier un faux bon modèle à suivre pour ce qu’il est : une injonction guerrière.
Mais ce n’est pas pour le remplacer par un autre modèle. C’est juste pour arrêter de mentir encore et encore aux nouvelles générations.
L’abandon des dogmes vieillots interdisant de repenser la #famille peut faire peur dans un monde scientiste-nihiliste individualiste et financier. Mais c’est au contraire un appel à la conscience qui me motive :
la conscience de notre unité, l’abandon des visions fragmentées de l’humanité.
- Tout dogme qui ne nous apprend pas à écouter notre propre intuition, qui nous dicte une marche à suivre grégaire, et qui est sacralisé au point que le remettre en question est mal vu, peut-il être bon ?
Voir aussi la page sur le pardon.
essai 2025
comme autrui n’est pas sous notre controle, et comme on souffre d’hyper controle
-> on crée des Etats policiers
-> on conçoit « nos » enfants
On va mourir de surpopulation parce qu’on se sent seuls. si on communiquait, on se sentirait pas seuls. mais nos verbiages de roles sociaux ne nous font pas sentir entourés pour de vrai, alors on crée des familles tant et plus.
L’hyper contrôle a deux dérives : d un coté interdire de faire des enfants, de l’autre en faire par incapacité à accepter qu’on ne controle pas le destin d’autrui.
Démographie / guerre nataliste / paix plurielle
m à j : déc 2024 b

Chaque fois que l’on néglige un enfant, (qu’on le prive d’affection ou de nourriture, par exemple), c’est un acte violent. Idem quand on lui envoie une bombe dessus (ou qu’on laisse un État ou une organisation criminelle le faire).
Mais cela ne veut pas dire que mettre au monde des enfants et s’en occuper selon le modèle familial habituel (un ou deux parents qui s’occupent de un ou plusieurs enfants) soit le projet le plus sensé possible. Multiples sont les propagandes pour ce modèle : au travers de romans, films, interprétations religieuses, modèles parentaux, allocations…. cf. la page des dogmes pour ce qui est de l’aspect injonctif culturel.
1. parce qu’il y a tellement d’enfants déjà nés, malmenés en ce moment même, que mettre au monde ses propres enfants (en ignorants ceux déjà là et non pourvus d’amour et de liberté) est un acte d’indifférence envers ces derniers.
L’indifférence est l’inverse de l’amour (dans un schéma où la haine est l’opposé de l’amour et également l’inverse de l’ #indifférence).
La croyance que les enfants que nous enfantons sont tout, et les autres enfants rien, est l’une des bases d’une société divisée et occupée à des affrontements permanents.
2. parce que l’idée qu’il faut se multiplier est un récit inadapté à notre époque.
Une observation de la situation sans le filtre de mythes divers, montre une société engluée dans divers problèmes qui sont d’autant plus difficiles à résoudre que la densité humaine -et son territoire- augmentent.
Le territoire humain augmente au détriment des forêts primaires, des espaces sauvages, et même des terres agricoles aux sols préservés.
La densité augmente au détriment que chaque humain puisse avoir au quotidien un accès à un espace de nature préservée.
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Devant l’horreur du massacre des Palestiniens ou de tout autre peuple ou individus, devant l’horreur de la malbouffe qui nous stérilise et de l’agriculture intensive qui tue la vie dans les sols, devant l’industrie et les armes qui tuent la vie…
je vois parfois fleurir l’idée que l’opposé de ces horreurs serait de faire des enfants (dans une logique de contrer les pertes).
Absolument pas. Faire des enfants en surnombre, comme c’est le cas sur la planète depuis des décennies, cela revient précisément à subtilement inviter ces industries de destruction à exister.
L’opposé de ces meurtres civilisationnels est probablement de chérir chaque vie : de prendre soin les uns des autres, sans se limiter à nos familles, sans prosélytisme culturel ni religieux.
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Voici quelques observations plus précises pour expliquer cette opinion. Opinion qui ne consiste pas à dire ce que vous devriez faire -enfanter ou pas-, mais qui consiste à réfuter le soit-disant bienfondé d’enfanter sans réfléchir aux conséquences.
Chaque nouvel être humain :
° est le plus souvent éduqué par une culture guerrière (interprétations religieuses ou athées conquérantes, fausses vérités propagées, allégeances à des personnes non fiables, faux sauveteurs en tous genres…).
° va acquérir une grande quantité d’objets nocifs pour l’environnement naturel (le biotope) au cours de sa vie :
une multitude de smartphones, de voitures (et même s’il ne fait que prendre le métro tous les jours : ce n’est pas sans externalités négatives),
de vêtements et matériaux de construction de maison fabriqués violemment (et même s’il vit en immeuble, ce n’est pas sans conséquences environnementales),
ainsi que des tonnes de suremballage et sur-transport quotidien des aliments achetés,
° va le plus souvent contribuer au défrichage global et à la perte de la biodiversité et des espaces sauvages par ses achats alimentaires -viande en tête- ; et par le tourisme confortable (bétonisation touristique).
° va le plus souvent payer des impôts et/ou une redevance à des organisations de malfaiteurs, et ainsi contribuer à un effort de guerre (a minima de coercition, surveillance injuste, d’exécutions et d’iniquité globale) contre un peuple ou contre un individu marginal.
° va lui-même enfanter un ou plusieurs autres êtres humains.
° et s’il est comme pas mal de mes contemporains locaux, il va en outre surconsommer par gaspillage et obsolescence des richesses aberrantes auxquelles il a accès.
Donc non, le concept de faire des enfants et les aider à s’insérer dans la société n’est absolument pas « un concept sain »le bien à l’état pur ». C’est totalement à questionner en vue d’améliorer notre monde culturel.
Quand au mythe du couple parfait, il est lui aussi sans rapport avec la réalité. Cela pose la question du meilleur format pour élever des enfants (j’expose mes hypothèses de réponses plus loin, mais elles ne prétendent pas clore cet utile questionnement).
Bien sûr, les humains sont des être attachants, capables de bravoure, d’évolution spirituelle et intellectuelle, de donner, de secourir, de travailler pour l’intérêt commun…. Il ne s’agit pas de dire que nous sommes la peste, il s’agit de dire que notre mode de vie dominant ne justifie pas de qualifier de « bien » de continuer à croître.
Quelles solutions ?
Celles imposées à autrui sont violences.
Culpabiliser autrui revient aussi à exercer une forme de violence.
A ce sujet : ce qui est fait est fait : ce texte a pour but de faire réfléchir aux choix à venir, pas condamner les actes procréatifs (déjà commis ou à venir). Si tu es déjà parent, ou le deviens, je suggère seulement de faire au mieux avec ta réalité…
Alors que reste-t-il ?
Vois ce qui est à ta portée, sans stress culpabilisant…
Mettre au monde des enfants non consuméristes ? (mais tu ne maitrises pas leur destin, et tant mieux).
Des lois liberticides (imposer un quota d’enfants maximum, ou l’inverse, interdire un mode de vie sans enfants) ? A fuir : les dictatures ne sont jamais saines (cf. la page sur la frustration).
Je crois en l’éducation, non pas en tant que formatage -cela se fait déjà et on voit le résultat !- mais en tant qu’accompagnement protecteur tandis que chacun.e peut apprendre à révéler le meilleur en lui/elle-même.
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Je m’imagine élever quelques enfants à plein d’adultes (par adoption et/ou par procréation, avec à un ratio maximal de 1 enfant pour 4 adultes afin de participer à la désirée décroissance numéraire).
Cela en développant une communauté éducative plurielle et solidaire, et en rompant avec tout esprit compétitif entre les foyers éducatifs.
Une vie collective épanouie permettrait aussi de prendre soin des plus âgé.es, sans que ça repose sur trop peu de personnes, et sans recourir à la sous-traitance des institutions pour personnes âgées.
Pour le moment, je n’y suis pas parvenu, ni n’en fais pas une obligation de vie. J’agis déjà via mon métier éducatif qui tente de partager quelques clefs de compréhension pour une vie épanouie et pacifique. Cela auprès d’enfants que je croise lors d’ateliers en classe.
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J’ai échoué à vivre sobrement puisque j’ai acquis de nombreux appareils électroniques, véhicules à combustible fossile, et accessoires à batteries (mais je les ai choisi le plus durables possibles : quasi jamais d’achat de produits peu fiables. C’est peu, mais c’est déjà ça. Voyons le positif, tant qu’il ne nous dispense pas de voir le reste).
Aimons la vie.
Aimons-nous
(je ne parle pas de narcissisme).
#procréer #procréation #famille #mariage #surpopulation #population #natalité #pollution #civilisation #effondrement #enfanter #clanisme #enfants #propriété #mythe #injonction #clanisme
Le récit
Oct. 2024 a
Précédemment, les chapitres sur les rôles présentaient ces postures toutes faites que l’on adopte, parfois en s’oubliant.
Les chapitres sur les médias, l’Histoire et les croyances, montraient comment la manipulation est la norme.
Les chapitres autour du système sociétal montraient comment un grand nombre d’institution et d’obstacles prennent leur source dans des illusions qu’il est vain de combattre sans comprendre qui projette les ombres (cf. le chapitre sur le miroir).
Le présent chapitre continue le constat du côté illusoire de nombreuses certitudes, mais en recourant le moins possible à la figure de l’Autre -laquelle risque d’accaparer en vain notre attention (« le système », la droite vs la gauche, les médias, les promoteurs de dogmes, l’État, etc).
La focalisation est dirigée sur la quête de vérité (et non pas sur une vérité figée, ni sur un obstacle circonstanciel à cette quête).
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Un roman, une série, une #fable… sont des récits qui assument d’être ce qu’ils sont. Mais les récits qui se font passer pour « ce qui va de soi » ou « la réalité » sont nombreux.
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NB je ne rejette pas le récit. Je sui addict aux récits (à ce jour). Je me sens mieux avec un récit dans lequel je développe des aptitudes, plutôt qu’un récit déprimant dans lequel je ne considère que ce que je n’ai pas réussi.
Mais vivre uniquement de récits, comme je l’ai fait jusqu’ici, n’est peut-être pas ma seule option de vie.
Quelques aspects du récit
Le mental croit que le connu va se reproduire, il stocke donc un récit du connu (alias des souvenirs réarrangés).
Écouter le mental revient à croire en notre récit de vie.
Mais ne pas l’écouter, si c’est pour croire que refaire exactement la même chose donnera un résultat différent, ne semble pas judicieux.
L’Éducation Nationale est gardienne et promotrice d’un récit ; et l’éducation en famille aussi.
Être en retard, faire confiance (ou se méfier) des personnes avec un grand patrimoine, ou des personnes économiquement pauvres, c’est la conséquence d’une croyance en un récit.
Le temps semble être une composante du #récit.
Enfanter est une réalité de ce monde ; nourrir, protéger, être attentif à un enfant sont des actes ; mais se dire maman, papa, cousine frère… sont des récits.
Se croire dans le vrai (ou dans le faux) d’enfanter est un récit, cf. la page démographie).
Ressentir une émotion, un sentiment, est une sensation réelle à moment donné. Se dire ami, ou amant, ou mari ou femme, est un récit.
Un ami.e qui nous trahit, est-il en train de faire autre chose que de changer le récit auquel nous croyions ?
Que c’est agréable de partager un récit ! C’est souvent ressenti comme un bonheur d’être compris et accepté en présence d’un.e ami.e.
Mais s’agit-il vraiment de l’acceptation de qui nous sommes, ou d’une participation à un même récit ?
Avoir un pénis, une vulve, ou autre, est un constat dans le registre de ce qui est observable et palpable. Ensuite, se genrer avec il, elle ou iel, est un récit.
Se croire légitime est un récit.
Se croire légitime à haïr les gens différents de nous n’est qu’un cas particulier de ce genre de récit.
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Ce que je pense est un récit, ce que j’exprime à partir de ma pensée est un récit à partir d’un premier récit ; et ce que tu comprends d’un auteur, ou d’un interlocuteur, est encore un nouveau récit.
L’orgueil est un gardien du récit personnel.
Les lois, l’État, les organisations confessionnelles, sont les gardiens d’un récit plus vaste.
Les vastes récits peuvent organiser une société dans laquelle chacun.e peut trouver un rôle interactif qui respecte son propre récit, le récit d’autrui, et le récit collectif.
Mais (cf. le chapitre sur les utopies), quel humain est vraiment capable de créer un récit durable et satisfaisant pour tous ?
Le libéralisme économique était supposé être le récit par excellence qui respecte le récit de chacun (chacun pouvant faire ce qu’il lui plait, tant qu’il en a les moyens -moyens qui étaient supposés être acquis légitimement grâce au Dieu « libre marché » aidé de son récit publicitaire).
L’observation de la réalité montre une opposition entre le récit (le mythe, le rêve américain) et la la réalité :
une stabilité partielle et éphémère qui repose sur une iniquité profonde et des ravages du biotope.
NB. j’ai conscience de critiquer la branche sur laquelle je suis assis : je jouis du rôle de celui qui peut acheter l’appareil photo et la voiture bourrés d’électronique. Mais quel autre humain a fabriqué ces composants, et dans quelle législation du travail ou quelle absence de bientraitance au travail, et dans quelle absence de respect environnemental ?
Si je veux être cohérent avec mon récit de justice et de respect du biotope, je dois plus sévèrement boycotter de nombreux produits de mon quotidien.
Existe-t-il un devoir moral ? Cf. ci après.
Cette précédente réflexion m’amène à préciser que les injonctions, les ordres donnés à autrui ou à soi-même, le sont vis à vis d’un récit que l’on considère réel et impératif en lui-même.
Sans sacralisation d’un récit : aucune motivation à (se) donner des ordres.
Ce constat est repris par les tyrans aimant faire croire que « sans ordres (ceux du tyran seulement), point d’ordre ».
Cependant, les tyrans s’appuient généralement sur un récit religieux, sous-entendant qu’un ordre divin existe, et qu’ils n’en sont que le serviteur.
Une fable.
Un récit opposé à la tyrannie, au fascisme, est la croyance de nombreux philosophes en la raison : celle-ci est supposée structurer nos actes et rendre chaque être autonome, une fois doté d’une méthodologie cognitive lui évitant le chaos personnel.
Un autre récit d’opposition est le new-âge -et l’idée que nous sommes tous Dieu en devenir (je commente plus subtilement le New-âge au chapitre « Intuition, agape, conscience« ).
Un récit relativement récent est celui de l’intelligence artificielle qui devrait être aux commandes de tout -dans le déni que nous ne sommes pas des machines, et que la machine est dépendante de ses concepteurs.
Très souvent, le discours d’opposition à un tyran est un autre discours tyrannique ; un discours explicite ou larvé.
Exemples de discours explicite : un empereur qui veut détrôner une noblesse, un État totalitaire juridictionnel qui veut détrôner un empereur.
Un tribunal international qui veut débouter une Justice étatique.
Exemples de discours à la tyrannie larvée :
° la télévision, supposée apporter facilement la culture partout, mais qui permet à quelques acteurs privilégiés de contrôler le récit subjectif servi au plus grand nombre.
° les militants qui -au nom d’un idéal apparemment sain- versent dans la censure de ce qui leur déplait.
Ceci étant dit, je viens de m’autocensurer, de ne pas citer d’exemples précis de militants de la censure, car je constate que leurs idéaux m’affectent. J’ai encore des contradictions internes à explorer : pourquoi ai-je si peur de leur récit normatif, tandis que je prétends me rendre compte du côté #illusoire de tout récit ?
A propos de censure, cf. la réflexion de Coluche : « la dictature c’est ferme ta gueule ; et la démocratie c’est cause toujours ».
Les récits collectifs qui tentent de s’imposer appellent généralement à haïr les personnes perçues comme des ennemies de l’organisation sociale -laquelle est décrite comme permettant à des millions de personnes de vivre. Sous-entendu que toute déstabilisation du récit fédérateur pourrait engendrer un fin de la coopération des masses au système, ce qui engendrerait ensuite le chaos.
L’épouvantail transversal à tous les régimes autoritaires est le chaos, et les ennemis du régime sont de deux sortes :
les adeptes d’un autre régime autoritaire -susceptibles de hisser au pouvoir leur chef à la place du dirigeant déjà en place.
Et toute personne susceptible de casser le récit fédérateur, au profit d’un apprentissage à l’horizontalité hiérarchique.
La réalité est loin d’être aussi simple, parce que d’une part les régimes organisés (capitalisme, stalinisme, royaume, empire fasciste…) génèrent eux aussi du chaos et des meurtres par millions, et d’autre part, tant qu’on confond récit et réalité, on n’est pas encore aptes à l’autonomie tant rêvée.
En réalité, on n’a aucune certitude de ce qui se passerait si on interrompait les récits supposés organiser au mieux le réel. On a le récit des films américains post effondrement, les théories survivalistes, et j’ai le souvenir relaté ci après.
La révolution brutale qui change le récit mais n’améliore rien.
Au cours d’une université d’été (que je préfère ne pas citer explicitement), un putsch a éjecté une direction que j’adorais (car derrière sa hiérarchie verticale, elle permettait la pluralité des opinions et des participant.e.s au sein des ateliers).
Le récit qui présidait à ce putch était plus d’horizontalité (démocratie), de liberté pour tous. Mais ce qui est survenu en vrai est une ambiance délétère, un tremplin pour des guerres de sous-chefs, ainsi que des procès populistes autour de chaque événement indélicat (notamment un homme qui avait giflé une femme). La gifle a choqué, conduit à des propos sexistes androphobes haineux. Mais ultérieurement, lors de divers simulacres de procès de Justice, et véritables assemblées vindicatives, on a appris que cet homme et cette femme avaient un long historique de se gifler, tantôt l’un, tantôt l’autre. Tous ces procès populistes avaient été le symptôme d’un chaos émotionnel et intellectuel, et avaient été amplifiés par des prétendant.e.s leaders jouant sur la libération des instincts agressifs latents.
En résumé de ce souvenir : il y avait une organisation non démocratique permettant à quelques leaders de structurer un événement culturel éclectique, permettant à toute personne, de n’importe quelle opinion, de coexister ; et la révolution a généré des violences et des régressions multiples. Etait-ce là une étape vers un mieux ultérieur ? Pas de mon point de vue : cette université d’été est devenue le fief des vainqueurs d’une idéologie. Elle n’a pas atteint plus de lucidité, elle a changé un récit pour un autre, un chef autoritaire pour une dictature d’une certaine partie du peuple.
Etait-ce une expérience nocive ? Pour l’événement culturel oui. Mais ce fut aussi une expérience très instructive. Merci.
Ce dernier exemple vient appuyer ceci :
je ne suis pas du tout en train d’appeler à interrompre les récits fédérateurs du « vivre organisés en société ».
Cependant, je n’exclue pas que lorsque la maturité individuelle le permet, on ait intérêt à délaisser divers mensonges supposés nous aider à coexister.
Par conséquent, je suis intéressé par les régimes qui n’obligent pas à s’aligner avec l’état d’esprit du plus ignorant des chefs, ni du plus avide des riches.
Et puisque l’émancipation cognitive et spirituelle ne se décrète pas (c’est un processus), je suis en faveur, pour ce qui me concerne, de continuer à arpenter le chemin, notamment de continuer à apprendre à observer la vie sans formuler de récit-jugement rigide à propos de ce que je rencontre.
A-t-on seulement la possibilité de regarder la réalité sans recourir à un récit ?
Les récits à propos de Jésus ou de Bouddha semblent dire que quelques rares êtres y sont parvenu.
Le récit biblique nous dit qu’au commencement il y avait le verbe (à ne pas traduire hâtivement par le mot « mot ». Le verbe se réfère à un concept qui échappe à notre simple entendement, et se rapproche lointainement de ce que nous concevons comme un mot, une parole, un son).
L’expérience de nombreux mouvements militants qui n’ont vu qu’un aspect d’un problème, donc ont créé du désordre en même temps qu’ils réparaient quelque chose, attire notre attention sur les écueils de quitter un récit sans savoir discerner la nature du récit elle-même.
La question que je pose n’est pas « Existe-t-il une vie satisfaisante sans récit ? » Car cette question, en elle-même, suppose que le récit est un problème potentiel, et cette supposition est en elle-même un récit affirmatif à peine déguisé en question.
Le questionnement philosophique semble une vertu au sein d’un récit -pour élever ce dernier. Mais il est probable que le discours tourne nécessairement en boucle sur lui-même, de par sa nature mentale.
Un empilement de récits mensongers et/ou imaginaires ne semblent pas conduire à la vérité.
Comment être sur de ne manier que de vrais concepts et des observations irréfutables ? Je ne vois pas comment. Donc je ne prends pas mes conclusions, ni celles d’autrui, pour des vérités absolues.
Ce n’est pas une question mais un ressenti qui m’anime. Un ressenti agréable lorsque se distinguent les contours des #illusions qui m’animaient précédemment, laissant une place à une observation moins teintée de récit.
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L’idée ici n’est pas de rejeter un récit nocif (telle idéologie, tel régime). Cela je le fais dans d’autres pages.
Ici, j’invite à s’extraire de la confusion entre soi et un récit à propos de soi ; entre l’hypothétique réalité et l’illusion criarde.
Notamment parce qu’une quête de liberté qui se limiterait à échapper à un dictateur, mais qui ne voudrait pas apprendre à considérer le côté illusoire du récit en lui-même, serait probablement vouée à retomber dans les filets d’un autre tyran (le tyran conséquence de notre propre désir d’être manipulés).
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Les rêves nous font entrer dans une autre forme de récit.
La méditation semble être l’outil pour sortir du récit.
Les violences et meurtres proviennent-ils…
° d’un récit culturel prosélyte et invasif (comme l’Histoire et les actualités semblent le montrer),
° d’un manque de récit modéré (comme l’État et les religions modérées le prétendent en montrant du doigt tout extrémiste, voire simplement toute personne radicale)
° de facteurs économiques et politiques (comme les journalistes d’investigations le révèlent),
° ou de raisons moins connues (que la psychologie effleure et catalogue hâtivement) ?
L’être humain est-il l’ancêtre du système d’exploitation d’un ordinateur moderne, et les récits sont-ils les ancêtres des logiciels de jeux vidéos ?
Certains récits affirment que nous arrivons sur Terre avec une suite logicielle invisible (un karma) ;
d’autres affirment que notre logithèque opérationnelle est palpable (notre ADN) ;
le new-âge promeut l’épigénétique : la capacité d’un récit choisi volontairement de modifier notre destinée….
Mais qui est notre ancêtre ? Le concept de filiation est-il lui-même teinté de récit ?
L’ego est-il un récit ou un auteur, les deux, ou rien de tout cela ?
Dénoncer un mensonge (par exemple une fausse expertise ou une corruption d’une institution ou d’une entreprise privée) demande un certain courage.
Ce courage s’arrête souvent (dans un premier temps parfois très long) au déni préconscient des propres mensonges nous habitant (cf. la page « le miroir »).
Nommer le récit n’est pas une dénonciation d’un mensonge, c’est la mise en lumière d’un fondement de vie basée sur une notion assez proche du mensonge.
Comprendre la nature du récit peut soulager de nombreuses souffrances issues de l’attachement au récit (puis du nocif récit de ratage qui en découle dès lors que la réalité ne conforte pas notre récit intériorisé).
Ce site est lui-même un récit. Intentionné positivement, mais un récit quand-même.
Le recueil de photos en est un aussi : ces photos ne reflètent pas ce que je ressentais durant les randonnées, ni les énergies invisibles en présence, mais seulement une partie de ce que j’ai vu.
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Une analyse autour des défenseurs de la Terre plate :
La pensée positive
M à j : oct. 2024 b (en cours de m à j) (cette page inclut des remises en question de la pensée positive)
La #pensée #positive
(Le vœu #positif) :
soin ou duperie ?
#pensée-positive #new-age
Dans cette réflexion, je pars du constat que nous sommes habitués à réfléchir en terme de positif (bien) / négatif (mal).
Mais il y a d’autres cultures, parfois plus subtiles, par exemple la vision en termes de Yin / Yang (qui n’impose pas la culture du jugement en bien/mal).
- La vision binaire (et notamment celle positif / négatif) est-elle une manière de se rapprocher de la vérité, ou est-elle une simplification mensongère (une déformation de notre perception) ?
Je laisse cette question ouverte et viens ici partager des pensées fondées depuis la perspective de l’accoutumance au jeu de cette dualité.
Intuitivement, je pressens que c’est un modèle à dépasser des que possible.
Mais avant que de s’en détacher, et surtout pour ne pas s’en détacher illusoirement (cf. l’ego spirituel), je trouve intéressant de questionner cette vision duelle, voire de l’utiliser (si c’est juste de le faire, pour nous, à moment donné).
Je pars d’où nous en sommes collectivement pour le moment, semble-t-il :
il y a souvent quelque chose perçu d’une manière, et autre chose perçu d’une manière antagoniste. Qu’en fait-on ?
- Mieux vivre consiste‑t-il à créer de la joie,
ou juste à lâcher ce qui obstrue notre joie naturellement présente ?
- Sait-on porter sur le monde un regard neutre,
apprécier ce qui existe, tel que ça existe ?
- Ce que l’on veut cacher (sous du « positif » ou quoi que ce soit d’autre) risque de nous revenir en pleine face plus tard…
Un vœu positif nous aide-t-il,
nous fait-il planer,
ou nous nuit-il carrément ?
Ce qui est habituellement nommé « pensée positive » est plus souvent un vœu, un désir, qu’une pensée inopinée.
Les pensées qui consistent à affirmer être ce que nous voudrions être, ne sont pas nécessairement connectées au réel. Par exemple, prenons les deux affirmations suivantes, souvent utilisées par des personnes en quête de guérison psychique et financière :
« je suis lumière », « je suis abondance ».
Ces deux affirmations sont deux désirs.
Ces deux affirmations sont-elles déjà vraies, au moment où on les prononce ?
Selon un point de vue, oui :
° car il est vrai de dire que nous sommes lumière, étant donné que les atomes qui constituent nos corps sont vibratoires (or la lumière est décrite comme une vibration par divers observateurs),
° car nous sommes déjà dans l’abondance, étant donné que nous jouissons déjà de milliards de cellules en vie.
Mais au moment où on émet ces affirmations-désirs, il se peut que notre ego ne nous trouve ni assez lumineux, ni assez riche.
Cette affirmation positive vient alors entériner la sensation d’être dans l’ombre et de manquer de quelque chose.
En outre, elle vient renforcer l’apparente importance des désirs égotiques.
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Si nous étions les pieds sur terre, le cœur apaisé, et heureux, nous ne formulerions probablement pas de vœu de changement. Nous souhaiterions probablement continuer à être nous-mêmes, tel.le.s que nous sommes et tel.le.s que nous deviendrons.
Cela veut dire que la quête de pensées négatives est souvent la résultante de s’être laissé envahi par des idées sombres, et que la quête de sombres desseins est probablement la résultante de s’être laissé envahi par une fausse harmonie.
La quête de construction / destruction est une étape de vie.
La vie vraie et harmonieuse est bien davantage dans le lâcher prise que ne le sont les méthodes de pensées positive ou les conciliabules de guerres.
La pensée positive n’est donc pas une panacée mais une étape dans le cheminement vers l’équilibre, lorsqu’un déséquilibre obscur empêche de se rendre directement à la case harmonie entre volonté et lâcher prise, acceptation et choix inspirés.
La pensée en elle-même est tantôt une interprétation de ce que nous captons, tantôt une formulation consciente, et je ne sais pas tout sur la pensée !
La pensée positive fait généralement référence à quelque chose de construit artificiellement, et cette page s’intéresse à cela, mais je précise que c’est un outil dangereux sur le long terme si on s’y enferme : l’hyper contrôle mental est une forme de disharmonie, probablement au même titre que l’absence de volonté, d’un autre côté.
Cette volonté de nous métamorphoser facilite la création de souhaits extravagants.
Par exemple, une personne sans aucun.e amant.e, peut rêver d’avoir un harem (et affirmer « je fais du sexe sans limites chaque jour »).
Une personne prompte à haïr peut se croire dans l’amour inconditionnel et affirmer qu’elle est un nouveau Jésus.
Cela ressemble à un glissement vers une forme d’aliénation de soi.
Le désir sous-jacent, lui, ce qu’il représente, par exemple une intense satisfaction de vivre, dans les exemples ci-dessus, est révélateur de quelque chose dans notre psyché. Nous pouvons observer ce quelque chose sans chercher à y répondre précipitamment.
NB. La pensée fantasmagorique ne sévit pas seulement dans le New-Age.
Voici un exemple personnel : dans une formation de travailleur social, les enseignantes aimaient nous répéter qu’en tant que professionnels (en devenir), on savait émettre un avis légitime dans le champ du social.
Mais je ne trouve aucun fondement solide derrière cette affirmation :
Le fait d’apprendre des dispositifs législatifs sur le droit social, d’observer des professionnels plus ou moins compétents et pétris de croyances du « système », et de rédiger des dissertations en vue d’un examen, tout cela ne nous a pas transformés en sages.
Je suppose qu’on fait croire à beaucoup de jeunes qu’en obéissant aux directives de leur métier, ils agissent au mieux.
Le décrochage d’avec la réalité n’est pas une création des méthodes « positives » ; il est la base de toute propagande pour créer une sorte de sentiment de clan, de patrie, de civilisation évoluée…
Cela m’amène à préciser la motivation initiale de ce chapitre sur la pensée positive et sur la loi d’attraction :
* s’affranchir des idéologies consuméristes New-âge,
* ne pas s’inscrire dans l’habitude de gonfler nos égos spirituels.
Comment les gonfle-t-on ? Notamment en feignant une humilité devant Dieu, tout en demandant à l’Univers, ou à Dieu, de pourvoir à tous nos caprices.
Mais il ne s’agit en aucun cas d’un rejet de ce qui fonctionne dans ces techniques :
je témoigne de bénéfices sur ma santé, à #remodeler ma manière de penser, notamment concernant les a priori sur la réalité, en lâchant toute prétention d’absolu.
Cela m’aide que de regarder mes ombres, sans m’y accrocher, en m’appuyant sur une foi en ma vie.
Le recours à des phrases positives, dans certains moments de crise, m’a aussi beaucoup aidé.
Le contexte des phrases +
et si nous recourrions à des phrases positives PARCE QUE nous aurions sombré loin de notre scénario d’âme ?
Autrement dit pour compenser un chemin ténébreux.
Chemin à la fois à accepter, à la fois à délaisser -mais gare aux phrases positives qui vont masquer l’endroit où l’on chemine vraiment)
La conscience de nos cellules
En écoutant la série pédagogique « l’évolution intérieure (par le changement biologique) » de Bruce Lipton, et malgré une incapacité de vérifier chaque information, je vois encore plus clairement le bénéfice à ne pas vivre en permanence stressé par nos propres reproches adressés à nous-mêmes, notamment par ignorance de ceux à l’œuvre dans notre préconscient.
L’auteur propose des méthodes pour s’émanciper de nos réflexes conditionnés « négatifs » (mais je ne les ai pas testées).
Le yoga du rire
Il s’agit de provoquer son rire, pour ensuite rire vraiment, et ainsi obtenir les bienfaits du rire sans devoir attendre une situation comique.
Je m’interroge cependant sur la promotion d’un yoga du rire mais pas d’un yoga des pleurs.
( « #Loi d’ » ) #attraction : le conscient vs l’inconscient
« Qui se ressemble s’assemble », selon le dicton.
L’affirmation qu’il existe une « loi » #d’attraction est de plus en plus répandue. Je trouve ce point de vue intéressant à considérer (que la « loi » soit vraie, ou qu’il en soit autrement).
En résumé de ce que j’ai compris des idées contemporaines à ce sujet : l’Univers nous envoie ce qui vibre à la même fréquence que nous (dans le paradigme que nous sommes énergie vibratoire, que la matière n’est que la manière dont nous le percevons).
Exemple typique : si on est pauvre, malgré un vœu de richesse, ça serait à cause d’un vœu de pauvreté inconscient (l’Univers vibrerait en écho de ce que notre #inconscient vibre, car ce dernier serait profondément ancré).
Et diverses personnes expliquent comment aligner le conscient et l’inconscient, se mettre à vibrer comme la personne satisfaite que nous voudrions être*, et ainsi attirer ce que l’on désire vraiment.
*Par exemple, si l’on a froid, affirmer, se persuader !, que l’on a déjà chaud.
Ce point de vue me plaît en tant que prétexte à réfléchir sur nos désirs profonds et sur notre libre arbitre (et non pas à comment à vivre dans le luxe via une méthode new-âge).
Ce que j’observe, c’est que ces techniques nous incitant à faire comme si l’objet de notre désir était déjà acquis, nous font rentrer en conflit avec nos précédentes convictions contradictoires.
Par exemple, supposons qu’on affirme : « je suis totalement libre sexuellement », alors qu’on n’aurait pas encore guéri d’un traumatisme consécutif à une agression sexuelle, et dont le souvenir serait refoulé.
Une telle affirmation ferait probablement remonter le traumatisme à la conscience. Dans l’un des meilleurs scenarii possibles, la prise de conscience permettrait d’entamer une démarche de soin.
La réaction de notre psyché à un désir sortant de la routine, est comme un message d’un ordinateur auquel on commande de supprimer une donnée :
« confirmez‑vous la suppression de l’ancienne croyance » demande‑t-il ?
Cet avertissement est utile, pour éviter d’écraser par erreur une information.
Les affirmations positives me semblent efficaces à révéler des croyances inconscientes (mais actives en nous).
Mais peut-on transcender ces dernières ainsi ?
Le mythe de la loi de l’attraction et les méfaits de la pensée positive
Copiés collé d’un article intéressant sur le sujet. Cliquer ci dessous pour dérouler la partie souhaitée.
NB Je n’ai pas lu tout ce à quoi renvoient les liens inclus dans ce copié collé, je n’apprécie pas certains contenus liés à certains liens Internet présents dans ce copié collé, donc :
le seul matériel informatif que je souhaite partager est le texte reproduit ici et rien au delà.
Plan :
Le mythe du contrôle,
Risque de création d’une obsession
Risque pour les personnes ayant une faible estime d’elle même,
La culpabilité,
L’éthique dans tout cela ?
17 juillet 2020
Le mythe de la loi de l’attraction et les méfaits de la pensée positive
Source : SOTT
https://fr.sott.net/article/35890-Le-mythe-de-la-loi-de-l-attraction-et-les-mefaits-de-la-pensee-positive
La théorie de la pensée positive repose sur l’idée que notre vie est le simple reflet de nos pensées : en les contrôlant, on pourrait avoir tout ce que l’on désire. Nos difficultés viendraient donc du fait que nous pensons négativement.
La solution apportée par la pensée positive est donc de contrôler les émotions et pensées négatives, de les supprimer et de ne plus avoir que des pensées positives, afin de diriger notre vie vers la réussite et le bonheur.
Les pensées positives peuvent en effet produire des émotions positives (et encore, pas systématiquement) mais, comme le rappelle justement Matthieu Ricard, « l’univers n’est pas à notre disposition ». Par ailleurs, pouvons-nous véritablement contrôler nos pensées ?
Ilios Kotsou propose dans son livre Éloge de la lucidité de déconstruire la théorie de la pensée positive et le mythe de la loi de l’attraction en s’appuyant sur des études de psychologie et de neurosciences.
Le mythe du contrôle
Ilios Kotsou soutient que pouvoir se débarrasser de pensées inconfortables, dites « négatives », et les remplacer par des agréables, dites « positives » n’est pas aussi évident que cela.
Ilios Kotsou cite l’expérience de Daniel Wegner, professeur de psychologie à Harvard, au cours de laquelle il a demandé à des individus de décrire verbalement ce qui leur passait par la tête pendant cinq minutes après qu’on leur ait donné la consigne de ne pas penser à un ours blanc. Ces individus étaient repartis en deux groupes :
- dans le premier groupe, les individus devaient essayer, tout en continuant de décrire ce qui leur traversait l’esprit, de ne pas penser à un ours blanc (chaque fois qu’ils pensaient à un ours blanc, ils devaient appuyer sur un bouton) ; ensuite, pendant un temps supplémentaire de cinq minutes, on leur demandait de faire le contraire et de penser à un ours blanc ;
- dans le deuxième groupe, la consigne était inversée (on demandait aux individus d’abord de penser à un ours blanc puis de ne plus y penser).
L’étude a montré que les participants pensaient beaucoup plus à l’ours blanc quand on leur demande de ne pas y penser. Wegner en conclut que la tentative de supprimer une pensée conduit à une intensification de celle-ci : cela s’appelle « l’effet rebond ».
Risque de création d’une obsession
Ilios Kotsou continue en écrivant qu’un bon moyen de se créer une obsession est de porter exagérément attention à toutes ses pensées et d’en débusquer une qui nous rend honteux (« je ne devrais pas avoir cette pensée, pourquoi je n’arrive pas à la maîtriser, je fais tout pour la contrôler mais je n’y arrive pas »).
Or la honte comporte des dangers pour notre santé mentale :
- la honte, c’est s’assigner l’étiquette « je suis mauvais/e » (plutôt que séparer identité « je suis nul/le » et action « j’ai fait ci/ça »);
- la honte a un pouvoir destructeur pour soi et les autres parce que la douleur engendrée par la honte rend plus susceptible de s’engager dans des comportements autodestructeurs ou d’agresser et d’infliger de la honte aux autres;
- la honte érode le courage et alimente la démotivation.
Être obsédé par une pensée, c’est se persuader qu’il est terrible d’avoir cette pensée, qu’elle est vraiment indésirable et qu’elle doit absolument disparaître pour ne pas avoir de conséquences néfastes et ruiner notre journée, voire notre vie ! Mais, comme vu plus haut, supprimer nos pensées n’est pas si facile !
Là encore, Wegner a conduit une expérience pour valider ce mécanisme : il a demandé à un groupe de participants de choisir une personne de leur entourage avec la consigne de penser à ce qu’ils voulaient avant d’aller dormir, sauf à cette personne précisément. Un groupe de participants témoins n’avait pas cette consigne (il ne devait pas supprimer cette pensée). Au réveil, les participants devaient noter leurs rêves. Il est apparu que penser à la personne augmentait sa présence dans les rêves des membres des deux groupes, mais cet effet est exacerbé par le fait d’essayer de ne pas y penser !
Il est difficile de contrôler ses pensées et cela l’est d’autant plus quand une personne ne va pas bien.
Nous ne sommes quand mêmes pas naïfs au point de ne pas avoir remarqué qu’il était préférable et plus agréable de penser positivement. Mais s’il suffisait de le vouloir pour y parvenir, comme le suggèrent les tenants de la pensée positive, nous n’aurions tout simplement pas besoin de ces livres ! – Ilios Kotsou
S’il était si facile de se « débarrasser » des pensées négatives, les personnes déprimées ou dépressives seraient très rares…
L’auto suggestion positive : un risque pour les personnes ayant une faible estime d’elle même
Dans une étude canadienne, Joanne Wood, enseignante-chercheuse en psychologie, a testé l’effet des auto-affirmations positives. Elle a comparé un groupe de participants à l’estime d’eux-mêmes faible à un autre groupe à l’estime d’eux-mêmes élevée. Il était demandé à tous les participants d’écrire toute pensée ou toute émotion qui leur traversait l’esprit pendant 4 minutes puis la chercheuse mesurait leur humeur. Pour évaluer l’effet de l’auto suggestion positive, Joanne Wood divisa chaque groupe en deux :
dans le premier groupe, une cloche retentissait toutes les 15 secondes et les participants devaient se répéter à ce signal : « Je suis une personne digne d’être aimée » ;
dans le deuxième groupe, aucune consigne n’est donnée.
Les personnes ayant à la base une faible estime de soi se sentaient encore plus mal après avoir répété cette phrase. En revanche, cela fonctionnait un tout petit peu pour celles et ceux qui avaient déjà une bonne estime d’eux-mêmes.
Ilios Kotsou en déduit amusé : « L’auto suggestion positive fonctionne donc… uniquement pour ceux qui n’en ont pas besoin ! »
La culpabilité
L’idéologie de la pensée positive peut avoir comme effet « pervers » possible de faire reposer toute la responsabilité d’une situation sur l’individu au détriment des déterminants sociaux et du contexte, écrit Kotsou.
Kotsou regrette ainsi que des employés en situation d’épuisement professionnel soient incités à suivre un stage de pensée positive au lien de chercher à améliorer les conditions de travail…
Les tenants de la pensée positive ont tendance à oublier que l’environnement dans lequel nous évoluons a un impact considérable sur nos vies.
Présupposer que nous pouvons choisir librement le contenu de nos pensées présente donc un autre potentiel effet secondaire négatif : la culpabilité.
– Ilios Kotsou
Quand une croyance devient une prison idéologique et fait peser des risques sur la santé
Ilios Kotsou regrette que les croyances en une pensée magique soient à même de susciter des attentes de guérison irréaliste qui peuvent amener une personne malade à négliger ou abandonner un traitement prescrit par un médecin. Il ajoute que, jusqu’à maintenant, aucune recherche scientifique n’a pu montrer d’effets probants de la pensée positive.
Par ailleurs, faire de la pensée positive une idéologie risque de nous conduire à un état appelé « fusion cognitive ». Cet état intervient quand nous ne parvenons plus à nous distancer de nos états mentaux et à en devenir esclaves. Une pensée, une croyance, quand elle est prise au pied de la lettre, influence et modifie la perception de la réalité ainsi que nos comportements. Être en fusion avec nos pensées rétrécit nos possibilités et entrave nos choix. Combiné au biais cognitif de confirmation, notre flexibilité mentale et notre esprit critique en deviennent de plus en plus réduits.
Croire aux idéologies peut nous aveugler au risque de ne plus nous permettre de prendre le recul nécessaire face à nos émotions et à nos pensées.
– Ilios Kotsou
De plus, Ilios Kotsou rappelle que nous souhaitons tous avoir un sentiment d’identité positif, stable et sécurisant (théorie de l’identité sociale). Cela nous amène à valoriser et à défendre ce dont cette identité dépend (groupe d’identification, idées, objets matériels symboles d’appartenance…). Cette défense se fait malheureusement souvent au détriment de celles et ceux qui n’en font pas partie ou qui n’adhèrent pas à cette idée.
Ainsi, Ilios Kotsou nous avertit des dangers de ce « nombrilisme » : plus nous nous identifions à quelque chose (ici la loi de l’attraction), plus cette chose nous fige, clôt notre identité à quelques descriptions limitées de nous-même, nous enferme et nous coupe des expériences contradictoires et des apprentissages que nous pourrions en faire. Cela revient à nous accrocher à l’histoire que nous nous racontons sur nous-même, envers et contre tout… faisant le lit de la violence.
Source : https://www.reseauleo.com/le-mythe-de-la-loi-de-l-attraction-et-les-mefaits-de-la-pens%C3%A9e-positive/
NB Je n’ai pas lu assez des autres articles de ce site pour m’en faire une opinion, a fortiori je ne peux pas les recommander.
Les émotions désagréables,
Intelligence émotionnelle
Empathie,
Mémoire traumatique
Emotions
Et l’éthique dans tout cela ?
La pensée positive ne porte pas de valeur éthique en soi : on peut souhaiter être riche sans pour autant développer un état de compassion (au risque d’écraser les autres), on peut souhaiter être aimé sans pour autant chercher à devenir une personne plus empathique, plus « aimable »…
Chercher à cultiver une relation amoureuse avec une personne irrespectueuse ou en étant soi-même irrespectueux n’apporte ni sens ni plaisir. Conserver un travail qui propose des conditions de travail dégradantes va à l’encontre du bonheur, de même qu’être chef d’entreprise et proposer des conditions de travail dégradantes (même en proposant des séances de méditation à côté) ou avoir recours au harcèlement (tout ou en affichant des valeurs progressistes sur le site internet de l’entreprise).
Le rôle des émotions dites « négatives » — L’importance de cultiver l’intelligence émotionnelle
Il n’y a pas de raison, ni sur le plan sociologique ni sur le plan psychologique, de séparer les émotions positives et négatives. La vie est faite de sentiments mêlés et ambivalents et les émotions sont toutes des messagères au service de la vie.
Il est utile de savoir à quoi servent les émotions et quelle en est la véritable nature. Les émotions saines durent quelques minutes (rarement plus de 5 minutes) et sont des réactions physiologiques qui servent la vie humaine en attirant l’attention sur des besoins fondamentaux insatisfaits (que les émotions durent plus longtemps, il s’agit d’autre chose que d’émotions primaires : de stress, de sentiments parasites socialement apprises, d’émotions élastiques ou encore de mémoire traumatique).
Chaque émotion est ressentie en lien avec des causes et des besoins différents :
- la colère : – cause => frustration, injustice, impuissance, violation de l’intégrité (psychique ou physique) – besoin => écoute, compréhension, décharge de l’énergie, changement, réparation
- la tristesse : – cause => perte, séparation, échec – besoin => réconfort, acceptation, expression émotionnelle (ex : pleurer), amour inconditionnel
- la peur : – cause => danger, inconnu, insécurité, menace – besoin => protection, aide, compréhension sécurité, réassurance
- la joie : – cause => réussite, émerveillement, rencontre, gratitude; – besoin => partage, lien, réjouissance
- le dégoût : – cause => nocivité, irrespect pour l’intégrité physique (dont viol) – besoin => sécurité, respect, accueil des émotions, justice
- la honte : – cause => non alignement avec les valeurs, moquerie, jugement – besoin => restauration de l’estime de soi et de la valeur personnelle, acceptation, amour inconditionnel.
Accepter les émotions désagréables est une composante du bonheur
Dans l’étude IRM « Putting Feelings into Words », des participants ont été invités à regarder des images de personnes dont les visages portaient des émotions visibles et fortes. L’amygdale du cerveau (centre des émotions dans le cerveau qui détecte et alerte sur les dangers) s’active en fonction des émotions représentées. Mais quand ces mêmes participants ont été invités à nommer les émotions perçues, le cortex préfrontal (centre de décision et de raisonnement du cerveau) s’est alors activé et a réduit l’impact de l’amygdale. En d’autres mots, reconnaître et nommer les émotions en réduit leur impact.
Nommer les émotions est à l’opposé du fait de réprimer, nier ou enfouir les émotions : c’est justement le fait de chercher à supprimer les émotions qui va en augmenter l’impact (« tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »).
Les neurosciences nous invitent donc à gagner en intelligence émotionnelle :
- identifier les émotions, notamment à travers les sensations corporelles qui alertent sur la présence de telle ou telle émotion – voir ici ;
- comprendre les émotions : on a tendance à confondre le déclencheur (une remarque, une critique) et l’émotion elle-même (la colère, la peur, la tristesse). Par ailleurs, les émotions sont comme des visiteuses qui nous alertent sur un besoin non satisfait et repartent quand le besoin est comblé ;
- exprimer les émotions : mettre des mots sur les émotions permet de les exprimer de manière constructive pour amener à la satisfaction du besoin insatisfait et au retour à l’équilibre. Exprimer ses émotions à la bonne personne, au bon moment, de la bonne manière et à la bonne intensité n’est pas facile !

Vocabulaire des émotions
Des méthodes anciennes nous ont largement devancés dans ce domaine : la pleine conscience consiste justement à accepter les émotions telles qu’elles se présentent sans chercher à les chasser mais en les accueillant comme des visiteuses. La pleine conscience propose également d’accueillir les sensations corporelles présentes en les nommant et en ressentant pleinement les manifestations sans chercher à censurer ou juger quoi que ce soit.
Remplacer la négation des émotions douloureuses par l’empathie
Souvent, une personne qui raconte ses soucis à une autre ne demande ni solution ni conseil mais a simplement besoin de compréhension et d’empathie, c’est-à-dire d’une oreille « amie » ou d’une épaule sur laquelle pleurer.
Chaque être humain, homme ou femme, veut être compris et recevoir de l’empathie, attend de la connexion émotionnelle plutôt que des conseils, des jugements ou la minimisation de son problème. Cette empathie peut prendre la forme d’auto empathie.
Ainsi, dans toute relation humaine, le rôle de chaque protagoniste n’est pas de résoudre les problèmes de l’autre (surtout pas en le chassant à coups de « sois positif – pense positivement ») mais de lui offrir un soutien, un soulagement, de l’empathie en validant ses émotions, en lui donnant le droit d’être triste, en colère ou encore d’avoir peur.
Il est possible de recourir à une métaphore : quand nous voulons qu’une fleur grandisse, nous ne lui ordonnons pas de pousser, nous l’arrosons, veillons à la luminosité à laquelle elle est exposée, nous enrichissons éventuellement sa terre. De même, quand nous voulons qu’une personne s’épanouisse, nous ne pouvons pas juste lui ordonner de s’épanouir. Nous devons là aussi l’arroser : avec de l’écoute, de l’empathie, de la validation des émotions, du soutien, de la présence.
Voici quelques exemples de pensée positive toxique et comment reformuler des phrases incitant à la positivité en phrases empreintes d’intelligence émotionnelle :

Quand la croyance en la loi de l’attraction prend la place du travail sur la mémoire traumatique
De nombreuses personnes qui s’engagent dans le développement personnel qui s’appuie sur des croyances telles que la loi de l’attraction ou le pouvoir de la pensée positive souhaitent donner du sens à leur vie et bien sûr aller mieux, réduire le niveau de souffrance psychologique. Ces croyances agissent (parfois) comme un remède mais masquent malheureusement souvent les origines du mal-être, comme si on traitait les symptômes d’une maladie – comme la fièvre – mais pas les symptômes – en l’occurrence, la mémoire traumatique.
Donner un sens à sa vie est un besoin tout aussi fondamental que le besoin de certitude et de contrôle. Les croyances en la loi de l’attraction ou en la pensée positive a un rôle psychologique dans la personnalité des personnes qui s’y accrochent : elles apportent des certitudes, du contrôle et du sens. Cela me fait penser au modèle du stress développé par Sonja Lupien, neuropsychologue. Cette dernière a conçu le modèle SPIN, chaque lettre correspondant à un facteur important de stress :
- Sens du contrôle diminué
- Personnalité menacée
- Imprévisibilité
- Nouveauté
Ainsi, croire à ces « lois » reviendrait à se rendre capable de maîtriser ces facteurs de stress pour maintenir sa santé mentale. Pourtant, accepter de se confronter à sa mémoire traumatique permettrait de traiter à la fois les symptômes et les origines du mal-être.
De même, Anthony Lantian, docteur en psychologie, écrit que les personnes qui recherchent intensément à se distinguer des autres ont tendance à ressentir une forte attraction envers ce qui est présenté comme secret ou inaccessible. Cela explique probablement le succès du livre de Rhonda Byrne faisant la promotion de la loi de l’attraction intitulé Le Secret (ce titre n’étant probablement pas choisi par hasard… marketing, quand tu nous tiens). Or un travail sur la mémoire traumatique permettrait de remettre à sa juste place le besoin de se sentir spécial en se reconnectant à sa valeur en tant qu’humain, qui est assez tel qu’il est.
Censurer les émotions dites négatives (tristesse, peur, jalousie, honte et surtout colère), c’est nier la nature politique des émotions
Eva Illouz, sociologue et autrice du livre Happycratie, dénonce le fait que gommer les émotions dites négatives (tristesse, peur, jalousie, honte et surtout colère), c’est nier la nature politique et la fonction sociale de ces émotions pourtant utiles.
C’est que toute émotion fournit une information essentielle sur la manière qu’a l’individu de construire son récit de vie, sa manière de nouer des relations, d’évoluer dans son environnement social, de supporter les pressions, de saisir ou non sa chance, d’affronter les épreuves. Toute émotion fournit également de précieuses informations sur ce qui pousse l’individu et les groupes à agir, à se rassembler, à se mobiliser.
– Eva Illouz
Par ailleurs, la loi de l’attraction et la pensée positive incitent à censurer l’émotion de colère qui est pourtant tout à fait légitime. Nous avons parfaitement le droit d’être en colère (de même que nous avons le droit d’être triste, de se sentir découragé ou d’avoir peur). La colère est à l’origine des soulèvements contre l’oppression, l’injustice, le manque de reconnaissance – contre toute forme de mépris social ou de négation de la personne, d’atteinte à sa dignité humaine.
La colère n’est pas synonyme de violence.
Pour atteindre des objectifs, mieux vaut anticiper les obstacles – les moyens – plutôt que visualiser seulement la réussite – la finalité
Yves-Alexandre Thalmann, psychologue et formateur, critique la pensée positive (ou loi de l’attraction) telle qu’elle est souvent proposée. Il écrit :
Penser positivement ne peut qu’être recommandé, ne serait-ce que pour les émotions agréables que cela suscite. Mais éviter les pensées négatives sous prétexte qu’elles pourraient attirer des problèmes est un conseil contre productif.
Yves-Alexandre Thalmann propose donc une approche qui permet de générer des émotions positives (ayant une influence favorable sur l’humeur) et en même temps des éléments motivants (visualisations du processus).
Pour lui, les outils de type pensée positive et visualisation peuvent être efficaces pour atteindre un objectif tangible à une condition : intégrer les obstacles (et donc les émotions dites négatives) plutôt que les éviter. En effet, face à un obstacle, le cerveau s’anime pour trouver des solutions afin de le surmonter : c’est précisément cela qui est source de réflexion et d’efforts (et pas le fait de s’imaginer en situation de réussite puisque le cerveau n’a pas besoin de mobiliser des ressources qui permettent de concrétiser des réussites, ces dernières étant déjà atteintes !).
Cette proposition d’anticiper les obstacles permet de réintégrer la responsabilité personnelle dans le processus en ayant en tête l’objectif à atteindre (source de plaisir) mais aussi les comportements à adopter en cas d’obstacles.
En effet, les neurosciences ont montré que le fait de prendre une décision réduit l’anxiété (en plus d’aider à résoudre les problèmes !).
La prise de décisions inclut le fait des créer des intentions, de poser des objectifs, d’élaborer des stratégies pour y parvenir et de réévaluer les options lors de la réalisation. Tous ces processus mentaux sollicitent les mêmes circuits neuronaux du cortex pré frontal. Or le fait de solliciter le cortex préfrontal (le cerveau qui réfléchit) réduit l’impact de l’amygdale (le centre des émotions qui court circuite le raisonnement logique).
Pour autant, la prise de décision n’est pas chose facile. Les neurosciences insistent sur le caractère « suffisamment bon » d’une décision. Il n’est pas nécessaire de chercher à prendre une décision parfaite pour résoudre un problème (le perfectionnisme est source de stress et sollicite l’amygdale). C’est la prise de décision ferme qui envoie le message au cerveau que les choses sont sous contrôle.
Une décision suffisamment bonne est presque toujours suffisamment bonne dans les faits !
Par ailleurs, l’action de décider augmente le plaisir ressenti. La prise de décision induit un changement dans les circuits de l’attention et dans la manière dont on se sent par rapport au problème. Cela conduit à une hausse de l’activité de la dopamine, l’hormone de la récompense. Nous nous sentons plus heureux quand ce qui nous arrive de bien est consécutif à une décision que nous avons prise et des actions que nous avons entreprises que lorsque ces événements heureux nous arrivent par « chance » ou par l’intermédiaire de l’action d’autres personnes.
Quand nous sommes confrontés à une décision que nous avons subies ou que nous prenons sous le poids des conventions sociales (« tu devrais faire ça », « on a toujours fait comme ça, « c’est vrai que je devrais… »), le circuit de la récompense n’est pas activé dans le cerveau… c’est même plutôt le circuit du stress qui est activé !
CNV
Cultiver des valeurs éthiques !
La pratique combinée de la Communication Non Violente (CNV) et de la pleine conscience peut être un chemin vers une vie guidée par des valeurs éthiques.
La pleine conscience est vivante quand elle est associée à une éthique dans une dynamique de vision, de parole, de pensée, de moyens d’action et d’efforts justes. Il s’agit d’être pleinement présent.e dans le moment, à n’importe quel moment (quand on marche, quand on écoute, quand on parle…). Il est précieux de s’arrêter pour gagner en discernement en créant des conditions avec le corps pour se relier à soi et aux autres (à travers notamment la respiration).
La pleine conscience ne vise pas à « calmer » mais a des vertus pacifiantes et permet de vivre ce qui se passe en soi (les sensations, les émotions, les pensées) afin de mieux appréhender les messages du corps et de se mettre à leur écoute.
La Communication NonViolente (CNV) est une philosophie de vivre qui s’inscrit dans une communication de cœur à cœur, qui met la qualité de la relation au centre. Le processus de la CNV s’appuie sur les quatre étapes OSBD (observation, émotion, besoin, demande).
Ces quatre étapes OSBD sont à considérer comme une langue destinée à nous permettre de nous « rééduquer » plutôt qu’une langue destinée à être parlée, à être exprimée telle qu’elle dans une interaction avec autrui.
Les quatre étapes OSBD nous permettent de faire la différence entre le fait d’appréhender la réalité avec empathie dans une optique de coopération, et le fait d’appréhender la réalité avec jugement, accusation dans une optique de jeu de pouvoir et d’exigence.
Les quatre étapes OSBD sont un outil de déconditionnement qui permet de démêler les jugements des observations, les pensées des émotions, les accusations des besoins et les exigences des demandes. Ces quatre étapes visent à séparer les pensées du reste de notre vécu personnel. Cette langue est donc intérieure et permet d’être au clair avec ce qui est chez nous.
C’est un langage interne qui n’a pas pour but d’être utilisé à l’extérieur. – Isabelle Padovani, formatrice en CNV
Le processus OSBD sert à écouter et reconnaître ce qui est vivant en soi et chez les autres. A cet effet, les listes des sentiments et des besoins sont des outils de reconnaissance, d’identification (certes parfois incomplets, à enrichir et modifier si nécessaires) qui donnent des bases de réflexion commune et compréhensible par tous et toutes. Plus on enrichit notre langage, plus on est capable de penser les concepts, ici de sentiments et de besoins humains fondamentaux.

La roue des besoins humains pour traduire nos émotions en termes de besoins
La pleine conscience et la CNV sont au service d’une vie citoyenne, du Je au Nous (pour paraphraser Thomas d’Ansembourg) justement parce qu’elles sont un chemin vers des décisions conscientes et responsables.
Un chemin vers soi est un chemin pour contribuer au monde en tant que citoyen.
– Eliane Regis, formatrice en CNV

Inspiration : Éloge de la lucidité : se libérer des illusions qui empêchent d’être heureux de Ilios Kotsou, édition Poche
video critique : « la pensée positive nous soumet au néolibéralisme »
Quelques phrases qui m’ont aidées
Après avoir exposé les écueils possibles des vœux positifs, je souhaite partager l’aspect que je trouve lumineux.
Ce sont des phrases qui me sont venues, ou des phrases que j’ai personnalisées à partir d’autres phrases entendues ou lues.
NB.1 Elles m’ont aidé à reprendre confiance en la vie (et non pas à agir à ma place).
NB.2 Je les partage parce que peut-être elles peuvent réveiller quelque chose d’authentique quelque part, quelque chose de potentiellement universel.
Ces phrases en elles-mêmes ne sont PAS un carburant, a fortiori pas un carburant universel : elles sont juste un levier le temps de déplacer une « charge lourde ». Cf. la réflexion critique menée ci-dessus.
En cas de malaise, cf. la page °Haut-secours°.
NB.3
Si nos maux ont été générés par des pensées « négatives » (croyances erronées dégradantes à propos de notre vie, notamment), la pensé positive ne va pas nécessairement solutionner notre perméabilité à ce qui nous détruit, ni à notre manque de connexion au meilleur de nous-mêmes.
L’une de ces croyances est la croyance que la vie, et/ou l’humain, se résume à ce que l’on sait à ce sujet, et que cela justifierait de se replier égoïstement et autarciquement sur notre seule survie.
NB. 4 L’intention qui nourrit notre croissance spirituelle, comment nous nous situons vis à vis de ce qui est plus grand que nous, et des autres… aura une incidence.
NB.5 Dépasser nos limitations mentales et émotionnelles par l’attention à notre pensée va aider, je l’ai constaté. Mais cela va aider jusqu’à un certain niveau seulement :
ensuite, par nos pratiques corporelles, attitudes, actions, lâcher prise, méditations, ancrages, mises en réseau dans des réseaux pacifiques et sensés…
nous pourrons aller plus loin, avec d’autres niveaux de conscience que la seule pensée :
la pensée est un état de conscience avec ses qualités et ses limites de résultats.
video témoignage (en anglais)
Aaron Doughty / Why the Law of Attraction Isn’t Working for you :
L’auteur y expose notamment les nécessités :
> d’incarner son voeu (attendre nous fait stagner).
> d’être « au service » (et non pas dans un trip égotique replié sur soi seul)
> d’être vrai (le faux n’est pas le vœu lumineux. Ce qui est faux est souvent le sentiment de ne rien mériter, ainsi que la vie parodique et égotique dans laquelle on se morfond d’ores et déjà)
o0o
En réaction à mes douleurs →
Merci pour l’information que quelque chose dysfonctionne dans mon corps.
Merci pour tout ce qui est en bonne santé. Je célèbre tous les moments de santé que j’ai connus, je célèbre la vie en moi, je suis attentif à la santé qui est de retour en moi. J’accepte la joie spontanée comme célébration de la vie.
o0o
Je suis perméable à l’amour, sous tous ses aspects, et à tous les niveaux de profondeur et de subtilité de mon corps.
J’ai eu raison de faire confiance en la vie,
j’ai rencontré des êtres absolument honnêtes et cela m’a conforté dans mes choix d’honnêteté.
J’ai croisé des êtres splendides, que ça se voie de prime abord ou pas. Cela m’a aidé à me rappeler ma propre splendeur.
Je suis protégé, entouré d’un corps énergétique sain.
J’invite ce qui n’est pas là pour mon plus haut potentiel, ma plus haute santé, ou qui simplement n’est pas à sa place, à me quitter et à suivre ses propres guides, à se rendre là où ça remettra de l’harmonie dans l’univers. S’il s’agit de pensées nocives, je les replace là où elles ne feront plus de mal.
Je fais place à mon authentique moi, à la source de mon être.
Je souhaite que l’énergie en moi se redirige là où le besoin de guérison l’appelle,
(sous-entendu : plutôt que l’énergie reste bloquée dans de la haine, ou dans de l’attachement matérialiste).
Je m’autorise à m’ouvrir à la vie, et à me sentir « bien ».
Je suis vivant.e et parfait.e dès à présent
(dans la mesure où mon cheminement pour me défaire des anciens mensonges,
et pour apprendre à aimer inconditionnellement,
fait partie de cette perfection).
Je ressens l’eau, le feu, la terre, l’air, les minéraux, les forêts, les animaux, la beauté, les galaxies, Terre…
Une saine l’énergie circule en moi avec harmonie.
Ici et maintenant, je suis reconnaissant.
Je m’aime (avec humilité). J’accepte ma propre existence (cela m’aide à accepter l’existence d’autrui).
(NDLR : cette phrase est développée à la page estime de soi).
Je m’autorise de l’indulgence et de l’authenticité.
J’agis avec justesse.
NB. 6. Je ne prétends pas que l’énoncé de telles phrases dispense d’agir pour notre santé.
NB.7. L’obsession pour les #pensées positives est parfois comme un bug de notre mental, qui s’accroche à un concept par peur d’en affronter un autre (notamment une croyance jadis forgée dans la peur).
Cependant, ces formulations #positives sont parfois une des meilleures stratégies pour que notre mental se rallie à la défense de notre santé, voire à l’envie de rester en vie.
o0o
Lorsque j’ai souffert suite à la perte d’un être cher →
Merci pour l’amour que cette personne a éveillé en moi.
Lorsque je me suis senti dans une solitude inouïe →
Merci pour les expériences de vie qui m’ont apprises ce qu’est être entouré.e de manière satisfaisante, qui me donnent envie de goûter à nouveau à de tels sentiment de complétude. Merci pour ma vie.
Lorsque j’avais envie de hurler de douleur, sans y arriver →
Merci pour cette mise en lumière d’émotions censurées en moi.
Merci pour mon éducation, qui a fait de son mieux, mais désormais, je m’en émancipe : je lâche mon apprentissage (à me taire) et j’accepte ce qui est en moi,
je l’exprime en toute sécurité (en protégeant mon corps ainsi qu’autrui, en permettant l’expression de ce qui en a besoin, des émotions qui affleurent à ma conscience, toutefois sans en nourrir la flamme).
o0o
Ici et maintenant, je permets à l’amour de circuler et d’atteindre toute ma lignée, quelle que soit l’époque : je suis en paix avec mes ancêtres ;
je regarde sans haine et lâche toutes les anciennes peurs et querelles humaines afin d’être présent à la paix, et cela jusqu’au cœur de chacune de mes cellules.
J’appelle les forces (ou énergies) du bien. A votre bon vouloir.
NB. 8 Cette phrase ne signifie pas qu’il existe un camp de l’ombre (du mal) et un camp de la lumière (du bien).
Peut-être est-ce le cas, mais je n’en sais rien.
Un jour cette phrase m’a soulagé l’angoisse existentielle, et je l’explique ainsi : une partie de moi croyait à ces forces. Depuis quand, je ne sais pas, mais c’était à une période où je regardais beaucoup de films avec des personnages représentant le bien, affrontant des personnages représentant le mal.
NB.9 Certains films sont apaisants. Par exemple « La belle verte », de Coline Serreau. Plus largement, ce à quoi nous nous relions peut nous enfoncer ou nous élever.
o0o
Réflexion en cours (pas encore de réponse entièrement claire, pour moi-même) :
Est-ce que tous les protocoles de « nettoyage » du négatif, des éventuelles entités pas à leur place, les croyances duelles, les histoires avec le bien et le mal, bref quasi tout le lot d’une bonne partie des neo spiritualité, et des dogmes religieux ou civils passés :
Nous aident-ils,
ou nous forgent-il un épais manteau de dualité et de séparation ?
La prière
Quelle intention dans la prière ?
Par soucis de transparence, je précise que ce qui précède a été rédigé longtemps après avoir lu « Ce que Dieu veut » de Neale Donald Walsch, donc sans souvenir précis de cet écrit.
Je me souviens avoir apprécié la partie partie critique de ce livre (avant sa « révélation »), et suis reconnaissant à l’auteur de sa contribution à l’intelligence collective.
Le style de réflexion contenue dans la présente page web est assumé comme similaire au style du livre de NDW ; toutefois, toute ressemblance directe avec ce livre serait fortuite : j’écris ce blog uniquement à partir de mes ressentis et réflexions personnelles (lesquels ont été influencés par la culture qui m’a nourri).
La prière unifiée est une force. Oui.
Mais, voici une liste de questionnements reflétant diverses opinions que j’ai croisées, qui ne sont pas miennes pour la plupart, et qu’il pourrait être intéressant de se poser afin de réaliser quelle intention réelle on nourrit dans nos prières puis dans nos actes :
Pour reprendre l’exemple de désir apparent de paix à Gaza : est-ce que l’on prie pour…
- que la paix survienne par mort des ennemis, ou par sagesse grandissante bilatéralement,
- que le territoire juif s’étende ailleurs,
- que l’Islam s’étende,
- que personne ne veuille plus jamais être ni prosélyte par la foi dogmatique, ni conquérant par les armes,
- une paix que l’on imagine être de telle ou telle manière,
- une paix au bon vouloir de Dieu (mais conçoit-on Dieu tous de la même manière ? non !),
- un calme apparent (à base de drones de surveillance armés ou de délation à l’ancienne, pour réprimer tout),
- pour une paix inconditionnelle (même si on ne sait pas encore ce que ça veut vraiment dire),
- ou pour quoi d’autre encore ?
- Pouvons-nous sonder notre vœu en profondeur et sans détour ?
- Est-ce qu’un humain incongruent a réellement un pouvoir spirituel qui « pèse » dans la balance des grandes énergies à l’œuvre ? (incongruent = incohérent en interne. Par exemple en dissociation entre une volonté, un désir, ce qu’il croit accomplir, et ce qu’il accomplit vraiment).
- Est-ce que l’on nourrit la paix, ou se trompe-t-on au point de nourrir des égrégores dont l’énergie desservira notre but incongruent ?
- Est-ce que l’on sème la paix en nous pour commencer,
ou est-ce que l’on nourrit une culture guerrière apprise et aimée en tant qu’héritage culturel, territorial, et familial ?
Est-ce que l’on est juste dans notre interprétation du sens de la justice,
et à partir de quelle finesse de compréhension des enjeux pensons-nous ?
Est-ce qu’un humain qui a adopté un #dogme qui le rabaisse a une quelconque chance de vivre libre,
Est-ce que lorsque l’on veut sauver un peuple on est libre soi-même (spirituellement, patriotiquement, économiquement, sentimentalement, dogmatiquement…) ;
et en fonction de la précédente réponse, que signifie la « liberté » que l’on voudrait leur apporter ?
La psyché
#Dabrowski, theorie de la #désintegration positive
Mécanismes de #défense courants
#mécanismes-de-défense #mécanisme-de-défense
Comprendre les mécanismes de défenses psy liés à ce contexte.
(limiter la prévalence)
#Refoulement : inconscient empêché de s’exprimer par adaptation de la psyché au contexte culturel hostile.
violence retournée contre soi ou contre autrui (retournement en son contraire d’une pulsion de vie contrariée).
Déplacement de la #pulsion
(surjouer autre chose que notre nature
fétichisme : assouvir vers l’accessible)
Chemin détourné (« perversion »)
exemple jeu de la biscotte.
#Déni
exemple explications biaisées avec soi-même quant au pourquoi on se heurte à des obstacles.
But
Arriver à Acceptation – coopération – soutien mutuel
Compléments – la Conscience

La Conscience est traitée dans les textes 2025. Voici seulement des réflexions inabouties en plus.
D’autres points de vue
La vidéo suivante n’est pour moi ni vraie ni fausse : elle est un conte, qui peut aider, ou pas ; quoi qu’il en soit un conte est toujours à écouter avec un certain recul.
« Comment de désengluer de la matière » Patrick #Burensteinas. video en deux parties
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L’ #écopsychologie
http://ecopsychologie-pratique.fr/ecopsychologie.htm
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vision d’un autre orateur à propos de la conscience et de l’intuition
NB. Je ne partage pas cette video au titre d’information vérifiée, mais de point de vue (tel un conte inspirant)
« Nous devons cultiver 3 choses pour nous relier à notre âme » – Philippe #Guillemant
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« Nous sommes le réceptacle d’une conscience et d’une intelligence universelles — que beaucoup ont tenté d’institutionnaliser, et d’enfermer dans le mot dieu.
En réalité il n’y a besoin d’aucune règle ni discipline pour le réaliser, et pour entrer en relation avec cette conscience.
La relation avec cette conscience universelle — l’âme, le cœur, la source, l’esprit, le divin, etc — s’établit avec l’intention, le désir. Il suffit simplement de suivre ce qu’on pourrait appeler une voie du cœur.
Si nous voulons changer quelque chose dans notre vie, nous ne pouvons forcer ce changement. La solution ne réside pas dans le changement lui-même, mais dans le fait d’entrer en conscience sur ce qui se joue à notre insu : les liens et enchevêtrements de raisons qui nous font créer ces états et nous y maintiennent. Elle ne réside pas dans l’acte de changer, mais dans la création des conditions qui permettront au changement d’intervenir naturellement.
Ces conditions surviennent par l’acte d’entrer en conscience, qui permet au sujet d’être touché par la conscience universelle qui nous habite.
Nous l’habitons autant qu’elle nous habite, elle ne souffre pas et n’est pas blessée. Seul l’ego, l’illusion de notre identité, l’est.
Plus notre identification à l’ego est forte, plus l’ego pourrait être décrit comme opaque ou rigide.
Plus nous prenons conscience que nous sommes bien plus que cet ego, d’une nature plus spirituelle, universelle, plus il devient flexible et transparent. Et plus la Lumière de cette conscience universelle — ou de ce que nous pouvons appeler l’âme — passe à travers.
Cette Lumière métaphorique guérit tout ce qu’elle touche. C’est à la mesure de la transparence, de la clarté, de la profondeur, et de la compréhension de qui nous sommes que nous laissons cette Lumière faire son œuvre. »
Stephan Schillinger
Extrait des livres « Par un Curieux Hasard »
Compléments – l’ Intuition
Compléments de réflexion à propos de l’intuition
L’intuition est traitée dans les textes 2025. Voici seulement des réflexions inabouties en plus.
La métaphore de la calèche (provenant du Bouddhisme ? je ne suis pas sûr) nous invite, en tant que cocher, à traiter correctement nos chevaux, mais seulement en vue d’atteindre la destination souhaitée par le voyageur. (Le voyageur représente notre dimension spirituelle).
Parfois, l’accueil de l’intuition et l’acceptation inconditionnelle de ce qui existe me fait peur : peur de n’être qu’une coquille vide, un récepteur passif obéissant, ce qui n’est pas plus rassurant que la peur d’être un ego ignorant semeur de destruction.
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L’intuition est-elle un pouvoir ?
- Que se passerait-il si je (je générique) captais des messages provenant d’au delà de ma rationalité bornée par le matérialisme ?
- Est-ce que cela m’aiderait à m’épanouir,
- ou à dominer autrui -comme le ferait un.e souverain égotique épris de sa puissance,
- ou à créer un mouvement sectaire avec plein d’adeptes délaissant leur propre quête intérieure au profit d’écouter mes révélations ?
Il y a, en accès libre sur Internet, des interviews passionnantes réalisées par « Tistrya ». Une qui m’a beaucoup fait réfléchir est :
« Christelle, montée en vibration »
https://tistryaproductions.com/portfolio/christelle-montee-en-vibrations/
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J’ai parfois l’impression que je comprends certaines choses très vite ; mais c’est peut être l’inverse qui est vrai : combien de vies aurais-je vécu pour que certaines choses me paraissent des évidences aujourd’hui ?
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Dans une vision en fractale de la vie, où ce qui est grand est similaire à ce qui est petit, si nous recevons des messages d’une autre dimension que notre mental, cela voudrait dire que ce phénomène de transmission continue à diverses échelles : si on reçoit, probablement émet-on ; auprès de… qui ?
Quelle est notre part à jouer dans un vaste réseau circulation d’information, de conscience ?
Avons-nous tout un cosmos en nous-mêmes, et sommes-nous une cellule d’un organisme plus grand ?
Attention, c’est souvent autour de ce fameux rôle à jouer qu’on a commis les pires atrocités (guerres culturelles sanglantes…).
Il est peut-être plus prudent de considérer que nous n’avons pas de rôle. Du moins pas nous en tant que porteurs d’une conscience étroite et d’un émotionnel cadenassé, donc un émotionnel prêt à libérer des foudres des que ses chaînes relâchent la tension.

- Comment saurai-je …
~si je perçois une intuition personnelle (provenant de mon âme, ou de quelque chose de moi-même, même si je n’ai pas les mots et la compréhension de ce dont il s’agit),
~ si je perçois une information collective (par exemple une mémoire familiale),
~ou si je perçois un message extérieur aidant et/ou trompeur ?
Qui nous enverrait des messages ?
Certains auteurs parlent d’anges, d’entités* du bas astral, d’extra ou intra terrestres, …
autant de sujets que je ne sais ni infirmer ni confirmer.
*qu est ce qu une #entité ?
je n’en sais rien, mais voici une video qui en parle et je ne saurais confirmer si c est vrai ou faux
Une autre manière de formuler le précédent questionnement est quel est mon niveau :
~ d’ancrage (de profondes racines pour que les branches de « l’arbre » puissent monter haut -sans que l’arbre succombe sous leurs poids,
~ de lucidité vs naïveté,
~ de désintéressement vs quête égocentrée ?
Ou encore :
Sur quoi repose mon enthousiasme dans la vie (rôle de sauveur, de dominant absolu, de contremaitre, ou réalisation authentique ?)
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Se donner le temps d’un questionnement méditatif (détendu, sans attentes) pourrait modifier le point de vue selon lequel une absence de message intuitif serait un abandon de Dieu.
Les réponses peuvent être variées. Une simple hypothèse :
un silence intuitif pourrait être aidant, car sollicitant implicitement un préalable rééquilibrage de l’ego (lâcher la soif dirigiste pour ne pas disposer mal à propos d’une capacité transcendantale).
autre hypothèse : le concept de Dieu est compris de travers.
D’où la question :
Où en suis-je / qui suis-je,
et donc que veuillai-je faire maintenant,
vis à vis de mes perceptions diverses, depuis cette situation,
et de ce que je désire en termes de paix/guerre,
abstraction faite des rôles sociétaux fantasmagoriques que l’on m’a enseignés ?
o0o
Extrait du livre « Musiques » de Jean Yves Leloup



essai synthèse synoptique
Essai à base de clichés. SVP ne rien prendre au pied de la lettre. M à j 4/3/2024
| thème | vu par une personne athée et/ou matérialiste et/ou rationnelle | vu par une personne reconnaissant la Bible comme ancienne parole de Dieu | vu par une personne ayant une démarche spirituelle autre, ou non dogmatique | vu par moi |
|---|---|---|---|---|
| Perception intuitive. Histoire vraie : lors d’un stage de travail social, je suis mis en présence d’une femme dont je ne connais pas le dossier. La conversation est banale mais je me sens mal de par sa présence, au point que j’invente un prétexte pour sortir de la pièce et ne pas revenir. Ultérieurement on me révèle son dossier : en attente de jugement pour viol sur mineurs. | Réponse d’un ami : Je suis attentif sans m’en rendre compte à différentes mimiques, postures, et autres éléments de communication non verbale, et j’ai inconsciemment fait le lien entre cette femme et d’autres situations similaires rencontrées auparavant | Toutes les hypothèses sont entendables, étant donné que je n’ai pas le souvenir d’une conscience claire à ce sujet ! Depuis l(hypothèse de l’ami rationnel, en passant par les hypothèses que j’aie perçu quelque chose d’invisible et inaudible, | ||
| Les 4 films Matrix | Réponse d’un ami : C’est un film de science fiction qui se situerait après le soulèvement des machines dans Terminator. | (réponse d’un ami Bouddhiste dans cette case ; après la sortie du premier film : ) C’est une métaphore de l’éveil spirituel | C’est une source de réflexions, une ode à la liberté spirituelle (tout en adoptant des archétypes chers aux dogmes, tels la croix, la chambre 101… et des scènes de violences tout à fait inutiles au scénario). J’ai regardé les 3 premiers plusieurs fois (en sautant les 20 minutes de guerre patriotique du 3eme opus) jusqu’au jour où je me suis dit : Barthélémy, vas-tu rester encore longtemps assis à regarder un film qui te suggère de te lever ? | |
| Qu’est-ce que la spiritualité (ou la métaphysique, selon les définitions adoptées) | Réponse d’un ami : La spiritualité, comme les religions, est à base de pensée magique (des pensées rassurantes ou farfelues) qui ne riment à rien mais séduisent certaines personnalités. | Réponse imaginaire créée à partir de souvenirs de plusieurs rencontres : C’est mon chemin : en suivant les principes de ma religion, je serai jugé une bonne personne à la fin de ma vie. Ce à quoi se rajoutent l’une ou l’autre vision : Version zen : au pire, si j’ai cru à des foutaises, j’aurai au moins la satisfaction d’avoir fait le bien. Version flippante : si je n’obéis pas, je subirai un terrible châtiment divin et/ou serai capturé à tout jamais par le mal. | Réponse synthèse de diverses auteures New-âges : C’est la compréhension que nous sommes Dieu (tu es Dieu, je suis Dieu). Nous ne sommes limités que par nous-mêmes. Réponse synthèse de phrases d’un ami inspiré de tradition taoïste : C’est la démarche de dépouillement des illusions de ce monde (notamment de notre ego, des dogmes religieux, du New-âge, des consumérismes en tous genres), afin de réintégrer le Soi, d’être réellement qui nous sommes, de nous libérer de cette prison égotique et matérialiste dans laquelle nous nous réincarnons jusqu’à libération. Réponse d’un channeleur : c’est être à l’écoute du monde invisible qui veut nous aider (pas celui qui veut nous exploiter) | C’est le parcours vers ce qui ne saute pas au yeux, ni ne relève du scientifiquement expliqué, qui me concerne profondément. Cela dans une quête de vérité, sans croire a priori les réponses dogmatiques toutes faites, sans croire a priori ce qui émanerait de mon ego ou de fausses intuitions. C’est donc un mystère évoluant, mais avant tout un chemin sur lequel je me sens vivant, conscient (parfois suite à une expérience plaisante, ou déplaisante, des rêves, des actes posés, ou par la méditation et le détachement). |
| La philosophie et les sciences que l’on m’a enseignées au lycée | On m’a plus ou moins dit que c’était une éducation au raisonnement, une construction d’un adulte rationnel compétent. Avec le postulat que le cerveau rationnel humain est le sommet de la création universelle, laquelle est le fruit du hasard de l’évolution. | Un apprentissage de réflexions toutes faites, à peu près toutes fermées aux dimensions spirituelles, à beaucoup d’hypothèses à propos de la vie, à ce que l’on ne sait pas expliquer, et à ce qui contrarierait l’ordre établit. | ||
| L’enseignement religieux dans le collège Jésuite privé sous contrat EN dans lequel où j’étais scolarisé | Ils ont prétendu m’apprendre des bases de connaissances indispensables (que j’aie la foi ou non), et notamment l’amour de Jésus qui se serait laissé sacrifier pour nous. | case transférée ci dessous. |
Contenu de la dernière case : Au collège le Caousou, (et à l’Institut Limayrac), il y avait un peu plus d’esprit de famille (souvent pour le meilleur), un peu plus de convictons, par rapport aux établissements publics impersonnels et froids que j’ai fréquentés pour moitié de ma scolarité.
Cependant, en terme de catéchèse, je n’ai pas trouvé cohérent le message d’amour : j’ai plutôt entendu les poncifs de culpabilisation, et de peur de la tentation du mal.
Stratégie éducative archi nulle car :
sur des jeunes sensibles comme je l’étais, cela induisait beaucoup de stress malsain (« vais je aller en enfer si je me masturbe », par exemple), et sur les rebelles meurtris en famille, cela n’avait aucun effet adoucissant leur violence en cours de récréation.
Bref… je comprends les parents qui choisissent l’éducation à domicile, sauf que pour que cette dernière soit un succès, je croise rarement des parents dont l’organisation, le réseau non sco, et la pertinence de la posture soient à la hauteur pour faire mieux que l’école. Ces parents sont rares mais existent. Hors de question de les interdire donc.
Tout en souhaitant que demeure la diversité des parcours, je souhaite contribuer à améliorer le collège et le lycée (je l’ai fait dans mon métier d’animateur de prévention du harcèlement sexiste et homophobe, mais… écoper une barque percée avec une cuillère à café, c’est peu encourageant et plutôt enrageant).
On dirait que la majorité des familles laissent infuser la haine sexiste et homophobe dans le cœur de leurs enfants. Peu importe le prétexte de la haine, au fond : la haine est de la haine.
Face à cela, l’école, manque de moyens d’inverser cet aspect de la violence humaine.
Et par ailleurs, l’institution scolaire génère elle aussi d’autres violences… (c’est un autre sujet).
Essai à base de clichés. SVP ne rien prendre au pied de la lettre.
| thème | vu par une personne athée et/ou matérialiste et/ou rationnelle | vu par une personne reconnaissant la Bible comme ancienne parole de Dieu | vu par une personne ayant une démarche spirituelle autre, ou non dogmatique | vu par moi |
| Perception intuitive. Histoire vraie : lors d’un stage de travail social, je suis mis en présence d’une femme dont je ne connais pas le dossier. La conversation est banale mais je me sens mal de par sa présence, au point que j’invente un prétexte pour sortir de la pièce et ne pas revenir. Ultérieurement on me révèle son dossier : en attente de jugement pour viol sur mineurs. | Réponse d’un ami : Je suis attentif sans m’en rendre compte à différentes mimiques, postures, et autres éléments de communication non verbale, et j’ai inconsciemment fait le lien entre cette femme et d’autres situations similaires rencontrées auparavant | Toutes les hypothèses sont entendables, étant donné que je n’ai pas le souvenir d’une conscience claire à ce sujet ! Depuis l(hypothèse de l’ami rationnel, en passant par les hypothèses que j’aie perçu quelque chose d’invisible et inaudible, | ||
| Les 4 films Matrix | Réponse d’un ami : C’est un film de science fiction qui se situerait après le soulèvement des machines dans Terminator. | (réponse d’un ami Bouddhiste dans cette case ; après la sortie du premier film : ) C’est une métaphore de l’éveil spirituel | C’est une source de réflexions, une ode à la liberté spirituelle (tout en adoptant des archétypes chers aux dogmes, tels la croix, la chambre 101… et des scènes de violences tout à fait inutiles au scénario). J’ai regardé les 3 premiers plusieurs fois (en sautant les 20 minutes de guerre patriotique du 3eme opus) jusqu’au jour où je me suis dit : Barthélémy, vas-tu rester encore longtemps assis à regarder un film qui te suggère de te lever ? | |
| Qu’est-ce que la spiritualité (ou la métaphysique, selon les définitions adoptées) | Réponse d’un ami : La spiritualité, comme les religions, est à base de pensée magique (des pensées rassurantes ou farfelues) qui ne riment à rien mais séduisent certaines personnalités. | Réponse imaginaire créée à partir de souvenirs de plusieurs rencontres : C’est mon chemin : en suivant les principes de ma religion, je serai jugé une bonne personne à la fin de ma vie. Ce à quoi se rajoutent l’une ou l’autre vision : Version zen : au pire, si j’ai cru à des foutaises, j’aurai au moins la satisfaction d’avoir fait le bien. Version flippante : si je n’obéis pas, je subirai un terrible châtiment divin et/ou serai capturé à tout jamais par le mal. | Réponse synthèse de diverses auteures New-âges : C’est la compréhension que nous sommes Dieu (tu es Dieu, je suis Dieu). Nous ne sommes limités que par nous-mêmes. Réponse synthèse de phrases d’un ami inspiré de tradition taoïste : C’est la démarche de dépouillement des illusions de ce monde (notamment de notre ego, des dogmes religieux, du New-âge, des consumérismes en tous genres), afin de réintégrer le Soi, d’être réellement qui nous sommes, de nous libérer de cette prison égotique et matérialiste dans laquelle nous nous réincarnons jusqu’à libération. Réponse d’un channeleur : c’est être à l’écoute du monde invisible qui veut nous aider (pas celui qui veut nous exploiter) | C’est le parcours vers ce qui ne saute pas au yeux, ni ne relève du scientifiquement expliqué, qui me concerne profondément. Cela dans une quête de vérité, sans croire a priori les réponses dogmatiques toutes faites, sans croire a priori ce qui émanerait de mon ego ou de fausses intuitions. C’est donc un mystère évoluant, mais avant tout un chemin sur lequel je me sens vivant, conscient (parfois suite à une expérience plaisante, ou déplaisante, des rêves, des actes posés, ou par la méditation et le détachement). |
| La philosophie et les sciences que l’on m’a enseignées au lycée | On m’a plus ou moins dit que c’était une éducation au raisonnement, une construction d’un adulte rationnel compétent. Avec le postulat que le cerveau rationnel humain est le sommet de la création universelle, laquelle est le fruit du hasard de l’évolution. | Un apprentissage de réflexions toutes faites, à peu près toutes fermées aux dimensions spirituelles, à beaucoup d’hypothèses à propos de la vie, à ce que l’on ne sait pas expliquer, et à ce qui contrarierait l’ordre établit. | ||
| L’enseignement religieux dans le collège Jésuite privé sous contrat EN dans lequel où j’étais scolarisé | Ils ont prétendu m’apprendre des bases de connaissances indispensables (que j’aie la foi ou non), et notamment l’amour de Jésus qui se serait laissé sacrifier pour nous. | case transférée ci dessous. |
Contenu de la dernière case : Indubitablement, que ce soit au collège Caousou, ou à l’Institut Limayrac, il y avait une plus-value humaniste, un supplément d’âme dirait la chanson, par rapport aux établissements publics impersonnels et froids que j’ai fréquentés pour moitié de ma scolarité.
Cependant, en terme de catéchèse, je n’ai pas trop compris le message d’amour, j’ai plutôt entendu celui de culpabilisation et de peur de la tentation du mal.
Stratégie éducative archi nulle car :
sur des jeunes sensibles comme je l’étais, cela induisait beaucoup de stress malsain (« vais je aller en enfer si je me masturbe », par exemple), et sur les rebelles meurtris en famille, cela n’avait aucun effet adoucissant leur violence en cours de récréation.
Bref… je comprends les parents qui choisissent l’éducation à domicile, sauf que pour que cette dernière soit un succès, je croise rarement des parents dont l’organisation, le réseau non sco, et la pertinence de la posture soient à la hauteur pour faire mieux que l’école. Ces parents sont rares mais existent. Hors de question de les interdire donc.
Tout en souhaitant que demeure la diversité des parcours, je souhaite contribuer à améliorer le collège et le lycée (je l’ai fait dans mon métier d’animateur de prévention du harcèlement sexiste et homophobe, mais… écoper une barque percée avec une cuillère à café, c’est peu encourageant et plutôt enrageant).
On dirait que la majorité des familles laissent infuser la haine sexiste et homophobe dans le cœur de leurs enfants. Peu importe le prétexte de la haine, au fond : la haine est de la haine.
Face à cela, l’école, manque de moyens d’inverser cet aspect de la violence humaine.
Et par ailleurs, l’institution scolaire génère elle aussi d’autres violences… (c’est un autre sujet).
D’autres points de vue
« #Alchimie & #Hermétisme : Vers une meilleure #Connaissance de #Soi » avec Pascal Bouchet
mots clef : ego, bien et mal, alchimie, hermétisme, astrologie, élévation