Les gens qui roulent à moins de 80km/h sur les départementales larges et sèches se croient parfois bons conducteurs prudents.
Mais quand ensuite, ils sont à 90 ou 100 dans la double voie temporaire, ou simplement la ligne droite où la visibilité permettrait de les doubler, ils se révèlent :
° dangereux : il faut monter à 120 / 130 pour réussir enfin à les doubler
° sans considération pour les autres usagers qui n’ont pas nécessairement envie de rouler à leur rythme.
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Vous pourriez me contester qu’on n’est pas obligé de les doubler. non, bien sur.
Mais ça me rappelle le lycée.
Un jour, j’ai demandé pourquoi il n’y avait pas de groupes de niveaux dans certaines matières (exemple langues vivantes, ou certains d’entre nous étions presque bilingue, d’autre réfractaires).
On m’a répondu que c’était égoïste de penser à ça, qu’il fallait maintenir un groupe classe pour tous.
Comme la départementale où le plus lent mène la danse.
En théorie ça semble social de raisonner ainsi. Mais regardons de plus prés.
Au collège et au lycée, ce groupe classe n’a pas empêché les moins en phase avec ce système scolaire d’avoir de basses notes, ni cela a empêché les mieux en phase avec la scolarité de se faire intimider par les autres dans la cour de récré.
Parce qu’il ne suffit pas de mettre des gens immatures dans un même espace temps pour que se produise du lien social sensé !
Dans la cour il n y avait pas d animateurs pour proposer des jeux coopératifs et autres. que dalle. la jungle humaine.
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Et sur la route, mettre tout le monde au pas des plus lents et des ralentisseurs de oufs de certaines communes n’a pas pour autant créé des transports collectifs et du vivre ensemble sur la route. l’auto est ralentie mais reste le transport egocentrique de prédilection. simplement on frustre et on punit d amende ceux qui vont doubler a 110 et se faire prendre sur le fait.
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interdire, frustrer, faire marcher au pas, cela n’a jamais créé du tissu social, ça a seulement créé des violences et une fausse paix criblée d’envies de revanche.
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